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  • Le rêve de Katmandou

    Le rêve de Katmandou.

    Il habitait avec sa famille hors de la ville

    S’y rendre à pieds n’était pas facile

    Il ne possédait pas de voiture

    Dur pour lui qui rêvait d’aventure

     

    Il avait trouvé une combine

    Devant les gens il prenait racine

    Et quémandait pour se faire déposer

    Dans les endroits qu’il voulait courtiser

     

    Trop souvent cela se répétait

    Tout le monde l’évitait

    Alors pour amadouer et intéresser

    Il parlait du rêve qu’il courtisait

     

    Il  avait à  l’époque un rêve fou

    Aller  jusqu’à Katmandou sans un sou

    En faisant du bateau stop

    Sans penser au flop

     

    On le surnommait Pipo

    Il nous en jouait souvent du pipeau

    Nous disait qu’une  fois matelot

    Il se remettrait à flot

     

    Il était plein de projets

    Nous décrivait son trajet

    Promettait une carte postale

    Dès qu’il ferait escale

     

    Il voulait vivre le monde Hippies

    Ne vivre qu’avec quelques roupies

    Il voulait côtoyer Joan Baez

    Bob Marley Jim Morrison

     

    Les filles jupes à volants toutes saisons

    Une tenue très à l’aise

    Qui  balaye la poussière des ruelles

    En tenant la main d’un ami fraternel

     

    Des fleurs dans les cheveux

    L’amour en toute liberté

    Amitié et fraternité

    Etait son  unique  vœu

     

    Puis un jour il à disparu

    Pendant des années on ne l’a plus vu

    On ne savait ce qu’il était devenu

    La carte on ne l’a jamais reçue

     

    Personne n’a fait appel à perdu de vue

    Tous étaient convaincus qu’il s’était perdu

    On avait fini par l’oublier

    Trop de sable avait coulé dans le sablier

     

    Puis un  jour comme par miracle

    Toutes illusions perdues il est réapparu

    Sur le chemin qu’il avait parcouru

    Il y avait eu beaucoup d’obstacles

     

    Chargé de tous les souvenirs

    Que la réalité a fini par ternir

    Et malgré les bateaux en grève

    Il avait  réalisé son rêve.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Il finocchio

    Il finocchio.

    C’était l’après guerre

    Beaucoup de pays

    Étaient encore à terre

    Et  pas grand-chose n’était admis

     

    Les temps étaient durs

    On soignait ses blessures

    Il n’y avait pas la télé

    Ni les jeux de société

     

    Sous un régime autoritaire

    La vie était des plus austères

    Les enfants livrés à eux même

    Vivaient dans le blasphème

     

    L’approche des filles était interdite

    Seules étaient autorisées les visites

    Accompagné des parents

    Il fallait garder son rang

     

    Il fallait procéder à tout un rite

    Il  fallait faire preuve de bonne conduite

    Seul aurait été illicite

    Les accords étaient tacites

     

    Malgré les flatteries

    Les hommes étaient en pénurie

    Il fallait d’abord passer à la mairie

    Signer en bas du manuscrit

     

    Alors comme les enfants grecs

    Les garçons vivaient dans l’échec

    Et se contentaient entre eux

    Pour éteindre le feu

     

    Alors ces petits Pinocchio

    Qu’on  appelait  finocchio

    Homosexuels en Français

    Pour un instant devenaient fiancés

     

    Un jour dans une  maison de campagne

    Pris par une subite envie

    Un cousin et son ami retirèrent leur pagne

    Et mirent à nu leur anatomie

     

    Disant qu’ils allaient faire comme les chiens

    Ils me demandèrent mon soutien

    Moi j’avais été élevé en France

    Et le pays avait quelques décennies d’avance

     

    Les garçons côtoyaient les filles

    Et on pouvait assiéger leur Bastille

    Je trouvais une excuse

    Pour m’extirper se cette situation sulfureuse

     

    Je les laissais à leur fête de Sabbat

    Avec tous ses ébats

    Dans ces pays latins où sévissait la misère

    Les hommes se contentaient en solitaires

     

    Et trouvaient leur plaisir charnel

    De façon anticonceptionnelle

    J’ai pris congé pour ne pas déranger

    A société trop stricte source de vindicte

     

    A cause de l’ignorance

    On tombe dans l’intolérance

    On creuse des distances

    Et on vit dans la souffrance.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Plus salope que Pénélope

    Plus salope que Pénélope.

    A toutes ces fausses Pénélope

    Qui sont de vraies salopes

    Qui vous disent à tout instant

    Pour que vous soyez content

     

    Que vous êtes l’homme de leur vie

    Qu’elles ne peuvent se passer de votre vit

    Qui  de vous aurons toujours l’envie

    Pour que tous leurs fantasmes soient assouvis

     

    Et qui à la moindre occasion

    N’hésitent pas à quitter la maison

    Pour aller voir ailleurs

    Si  l’herbe est meilleure

     

    Toutes ces femmes infidèles

    Qui se barrent à tire d’aile

    Vers une nouvelle chandelle

    Dès que la braguette chancelle

     

    Qui cherchent un nouvel horizon

    Pour piéger un nouveau couillon

    Et qui lui promettent la lune

    A condition qu’il ait de la thune

     

    A lui aussi elles lui diront

    Qu’il est le meilleur des amants

    Qu’elles l’aimeront toute leur vie

    Qu’elles satisferont toutes ses envies

     

    Toutes ces saute-clôture

    Qui au moindre pet changent de toiture

    Si vous ne leur offrez pas une voiture

    Qui va avec la couleur de leur coiffure

     

    Toutes ces plus salopes que Pénélope

    Qui sont toujours fourrées dans les échoppes

    Et qui vous caressent dans le sens du poil

    Avant de vous laisser à poil

     

    Qui n’hésitent pas à vous laisser sur le carreau

    Si vous ne leur offrez pas le manteau

    Qui les protège du vent sur le bateau

    Et la plus belle chambre de votre château

     

    Et qui se font un plaisir à vous mettre à sec 

    Pour avoir la parure qui va avec

    Toutes ces femmes volages

    Qui ne veulent jamais paraître leur âge

     

    Qui voltigent comme des papillons

    Autour du pognon des couillons

    Et qui quittent  la ruche comme les abeilles

    Dès qu’il n’y a plus de miel à leur réveil

     

     Toutes ces femmes perfides

    Qui savent par malice

    Comment mettre un homme au supplice

    Pour le tenir par la bride

     

    Toutes ces garces

    Pleine de gce

    Qui vous donnent le change

    Par une seule lettre qui change

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Garce

    Garce.

    Tu as le visage d’un ange

    Mais un cœur de pierre

    Et une langue de vipère

    Qui  respire le mensonges

     

    Tu m’as fais pleurer

    Des larmes de mercure

    Pour toi il n’y a pas de censure

    Tu as des dents acérées

     

    Tu trouves amusant

    D’éconduire tes courtisans

    Quoi de plus distrayant

    Que de les voir se languissant

     

    Il aurait mieux valu pour moi

    Que tu n’existes pas

    Je n’aurais pas connu ces désarrois

    Qui a fait de moi ton appât

     

    On aurait dû te tuer

     À la naissance

    Pour que tu n’aies pas de descendance

    Ou te destiner au métier de prostituée

     

    Mais j’ai un gros problème

    Malgré toutes ces misères

    Je crois que je t’aime

    Et encore  je t’espère

     

    Sur ton passage tu as détruis

    Tout ce que j’ai construit

    Tu portes en toi le poison du cobra

    Malheur à celui qui te tend les bras

     

    Avec ton joli visage d’ange

    On te croirait à peine sortie des langes

    Mais  derrière ton sourire efféminé

    Tu es le démon incarné

     

    Tu aimes faire souffrir

    Il y en a même qui pourraient en mourir

    Tu vis dans l’arrogance de ta jeunesse

    Avec tes airs de diablesse

     

    Tu sais piéger les hommes

    Tu les prends dans le tourbillon  de l’amour

    Puis sans possibilité de retour

    Sans aucun remord tu les gommes

     

    Encore plus que la peste

    On t’aime et  on te déteste

    Tu t’infiltres comme l’asbeste

    Le temps fait le reste

     

    L’hypocrisie est ta seule poésie

    Tu te moques de la jalousie

    En étant la plus brûlante

    Tu es toujours sortie gagnante

     

    Tu es la ciguë dans le champ de blé

    Combien d’hommes as tu comblé

    Avec ton corps endiablé

    Et pourquoi aucun n’a pu redoubler.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva