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  • Personne ne pouvait prévoir.

    Personne ne pouvait prévoir.  

     

    Retiré d’un mauvais traitement

    Son sort était en ballotement

    Il était promis à l’abattoir

    Mais il y a toujours un espoir

     

    Il y a des gens qui aiment les animaux

    Et non seulement avec des mots

    Ils ont fait preuve de compassion

    Et l’ont adopté en pension

     

    L’ont installé dans un parc

    Où il était le monarque

    Et pour le protéger des intempéries

    Lui ont construit un abri

     

    Il coulait des jours heureux

    Et commençait à oublier les moments douloureux

    Enfin il était aimé

    Par des propriétaires qu’il avait charmés

     

    Mais malgré  tous les efforts

    Pour lui apporter un réconfort

    Il était déjà trop tard

    Pour sauver le pauvre broutard

     

    Un tourbillon infernal

    Une douleur intestinale

    Ont été fatals

    Au pauvre animal

     

     

    Sans prévenir

    La mort l’a envahi

    Plongeant dans la tristesse

    Ceux qui lui offraient tant de caresses

     

    Ceci est l’histoire d’un grand noir du Berry

    Qui avait été trouvé trop amaigri

    Pour survivre

    Mais deux personnes se sont mises en œuvre

    Pour le  sauver de l’abattoir

    Et lui  offrir un dortoir

     

    Ils l’avaient sorti  du malheur

    Pour lui offrir quelques instants de bonheur

    Mais il y des choses qui nous échappent

    Et à l’improviste le malheur frappe

    Personne ne pouvait prévoir

    Ce qui se tramait dans le noir.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

    Grand noir du Berry.

  • Rêves interrompus.

                Rêves interrompus.

     

    Je maudis cette insomnie

    Devant laquelle mes nuits s’enfuient

    Et qui chasse mes rêves

    Qui te faisaient apparaître en tenue d’Eve

     

    Chaque jour qui se lève

    Me  met en état de stress

    Et détruit un rêve

    Où je te couvrais de caresses

     

    J’aimerais  les contrôler

    Pour pouvoir à chaque instant te frôler

    Mais je n’ai pas le pouvoir

    De me diriger dans le noir

     

    J’aimerais guider mes rêves de cœur

    Pour ne plus jamais avoir peur

    De me réveiller en sursaut

    Au moindre soubresaut

     

    J’aimerais devenir ami des ténèbres

    Pour que la nuit me célèbre

    Pour que mes rêves charnels

    Restent éternels

     

    Malgré  les doutes qui s’installent

    Je voudrais qu’ils deviennent réalité

    Lorsqu’ils sont bien notés

    Mais chaque matin je les vois qui détalent

     

     J’aimerais faire un retour en arrière

    Mais je ne sais pas mettre de barrière

    Alors à chaque fois mon rêve disparaît

    Laissant  mon  corps transpirer

     

    Un jour j’irai faire une offrande à l’église

    Pour que certains se réalisent

    Et pour qu’ils soient assouvis

    Je mélangerai mes rêves à ma vie

     

    J’effacerai  tous mes débits

    J’oublierai tous les échecs que j’ai subi

    Et je n’aurai plus jamais peur

    De me réveiller avant l’heure

     

    J’aimerais  pouvoir les vivre

    Et partout les suivre

    Pour qu’ils me montrent le chemin

    Pour pouvoir les réaliser demain.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Le feu à l'âtre.

                Le feu à l âtre.

     

    J’ai  allumé un feu dans la cheminée

    Dehors  il faisait un peu frisquet

    J’avais quelques frissons

    Alors j’ai brûlé quelques tronçons

     

    En plus de me réchauffer

    Le feu m’a toujours fasciné

    Il apporte une chaleur

    Remplie de couleurs

     

    Les bûches crépitent

    Libérant des milliers de météorites

    Avant de s’écrouler à bout de souffle

    Frustrées de n’avoir pu atteindre mes pantoufles

     

    Des milliers de flammèches s’envolent

    Aspirées dans le conduit par Eole

    Elles iront rejoindre les étoiles

    Transportées par leur char à voile

     

    Les  flammes font  jaillir des milliers de lucioles

    Qui  s’agitent en tous sens

    Et  se dispersent sur une toile comme des auréoles

    Me font penser à mille  jolies femmes qui dansent

     

    Puis après avoir ronronné d’aise

    Lentement le feu s’apaise

    Et lorsqu’il va donner son dernier soupir

    Je  remets une bûche pour lui éviter de mourir

     

     Dans la demeure règne une douce température

    Qui me fait rejeter au loin la couverture

    Il fait si bon que personne ne veut plus sortir

    Partir serait un peu mourir

     

    Dans une torpeur où tout le monde s’abandonne

    Des  cœurs  fusionnent des corps s’additionnent

    Comme le feu dans l’âtre, ces cœurs brûlent

    Et parfois basculent

     

    Bien calé sur son fauteuil le chat ronronne

    Sous le regard bienveillant de sa patronne

    Il ne lui manque plus que la couronne

    Pour prendre la place d’un Cicérone

     

    Bientôt quand les braises

    Se mettront entre parenthèses

    Et qu’il ne restera plus que les cendres

    La chaleur finira par descendre

     

    Le feu aura été éconduit

    Et la suie aura envahi le conduit

    Mais le feu fait de la résistance

    Encore quelque temps il garde le froid à distance.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • l'hiver approche.

    L’hiver approche.

     

    A  grands pas l’hiver approche

    Trouve vite un abri pauvre Gavroche

    Les escargots sont rentrés dans leur coquille

    Et les hérissons se sont enroulés sous leur tas de brindilles

     

    Même le soleil qui brille

    Ne fait plus s’habiller court les jeunes filles

    Un vent glacial

    Souffle en rafales

     

    Et sur les routes glacées

    La neige tombe à pas cadencés

    En  laissant sur les voitures

    Au   matin ses vergetures

     

    Est-ce une simple intrusion

    Ou un prélude à l’invasion

    Sur la terre gelée elle a déposé

    Ses blancs pétales sur la rosée

     

    Elle n’a duré que le temps d’une rose

    Mais déjà sur le sol il y a overdose

    Elle a enseveli les feuilles de l’automne

    Et on ne voit plus les zones piétonnes

     

    Son blanc manteau

    A recouvert plaines et ruisseaux

    D’une lumière féérique aux reflets vermeils

    Sous les rayons du soleil

     

    Qui dès demain entrera en action

    Pour lui dire sa désapprobation

    Et la neige malgré son charme

    Fondra en larmes

     

    On l’a reconnue même incognito

    Elle n’était pas prête et est venue trop tôt

    Et  doit reculer sur tous les fronts

    Bientôt elle reviendra pour laver cet affront

     

    Mais ce n’était pas une erreur

    Elle était venue en éclaireur

    Demain elle sera maîtresse de la place

    Avant que le printemps ne l’efface

     

    Pour laisser revenir les oiseaux

    Partis se réfugier dans les pays chauds

    Ils avaient suivi la météo

    Et  ont fuit l’arctique

    Pour  émigrer vers les tropiques

    Et ses plages de jolies filles aux chics paréos

     

    Bercés entre deux saisons

    On doit se faire une raison

    Mais pas d’affolement

    L’hiver ne durera pas éternellement.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Dictature contre démocratie.

    Dictature contre démocratie.

     

    Quand il y a plus de dictateurs

    Et c’est la démocratie qui meurt

    Dans l’une tu peux voter avant d’obéir

    Dans l’autre tu obéis si tu ne veux pas mourir

     

    Il y a quelques années

    Un pays que je ne veux pas citer

    Pénalisait la natalité

    Que d’enfants abandonnés

     

    Aujourd’hui c’est l’inverse

    Dans un pays que je ne veux pas citer

    Le manque d’enfant bouleverse

    On  rouvre les maternités

     

    Et on punit même ceux qui font de la propagande

    Pour ne pas rendre la terre trop féconde

    On a besoin de chair à canon

    Pour bien faire vivre les barons

     

    Quand il y a recrudescence chez les mabouls

    C’est tout un système qui s’écroule

    Ils dirigent ils exigent

    Et il y a sentence et ça fustige

     

    A la moindre désobéissance

    Qui ne respecte pas la correspondance

    Et c’est tout le ciel qui s’obscurcit

    Sur une démocratie qui rétrécie

     

    Que de contradictions

    Tout est interdit quand ce n’est pas obligatoire

    On ne passe plus par le purgatoire

    Il n’y a que de la répression qui a adhésion

     

    Une forme d’esclavage

    Empreinte de gavage

    Une mise sous servitude

    Qui détruit la pensée de la féminitude

     

    Dur de briser ce carcan

    Lutte du pigeon contre le faucon

    Et toute forme de rébellion

    Envers le roi lion

     

    Ils n’ont pas la majorité

    Mais ont le soutien de l’armée

    Qui ne fait pas preuve de charité

    Envers un peuple affamé

     

    C’est dur de lâcher le pouvoir

    Quand on a rempli son abreuvoir

    Et en maintenant le peuple dans l’ignorance

    On conserve toutes ses chances.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Eruption cul tanné.

    Eruption cul tanné.

    Le  soleil est en colère

    Contre la terre

    Et lui envoie ses particules

    Sous forme de canicule

     

    Sous cette pluie d’étincelles

    La terre se rebelle

    Et pour se protéger de la chaleur

    Mers et océans sortent de leur torpeur

     

    Seule la nuit vient apaiser

    Ce qui ressemble à un brasier

    Lorsque le soleil se couche

    La chaleur est moins farouche

     

    Mais demain  il va se lever à nouveau

    Et enverra de plus en plus longs

    Tel un bourreau

    Ses rayons brûlants

     

    Face à cette chaleur insoutenable

    La terre  fait  amende honorable

    Mers et océans écument

    Et les volcans fument

     

    Tous se liguent

    Et pendant que les uns irriguent

    Les autres bafouillent et brouillent

    Les rayons de soleil envoyés en patrouille

     

    Mais plus la journée avance

    Plus se réduit la distance

    La terre essaye de faire face

    Alors que déjà fond sa glace

     

    Celui qui faisait le bonheur

    Des pays du sud

    Perd toute mansuétude

    Et devient leur arrache cœur

     

    L’or des pauvres brûle les terres

    Et tout acte adjudicataire

    Même dans désert du Sahara

    On se dresse contre le dieu Râ

     

    On blâme ce soleil qui brille

    Et qui brûle le sol et ses  brindilles

    Sans chercher d’où vient cette faute

    Dont nous sommes les hôtes

     

    On pleure d’un trop plein de soleil

    Mais on pleure aussi quand il manque à notre éveil

    Des larmes qui nous mettent un voile

    Qui nous empêche de voir les étoiles

     

    Il est peut être encore temps

    De réparer cette erreur de débutant

    Et  tourner enfin le bouton

    Pour faire revenir le printemps.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva