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  • Ce n'était pas un mirage.

    Ce n’était pas un Mirage.

     

    On entendit comme un coup de tonnerre

    On leva les yeux vers l’astre solaire

    Dans le ciel ce fut comme un éclair

    Deux avions de guerre

    Venaient de se télescoper en plein air

    L’un d’eux n’avait pas suivi le bon itinéraire

     

    Une aile qui se brise

    Et on n’a plus aucune maîtrise

    On est entraîné vers un destin

    Dont on ignore le bout du chemin

    Non providentiel pour ces chevaliers du ciel

    Au  sens du devoir sacrificiel

     

    L’un  d’eux put retourner vers sa base

    Mais le deuxième présentait une diaclase

    Et pour ne pas faire de victimes

    En laissant l’avion s’écraser sur  la ville

     

    Et  tuer des civils

    Dans un reflexe ultime

    Il dirigea son avion déjà bien hochant

    Vers les bois et les champs

     

    On courut à travers la forêt

    Vers l’endroit où se situerait l’arrêt

    Mais on avançait à pas lents

    Et le chemin était long

     

     Lorsque nous arrivâmes sur les lieux

    Il était déjà trop tard

    Dans  un champ en son milieu

    Placé comme un étendard

     

    Un parachute recouvrait la victime

    Comme pour un recueil intime

    Le  pilote avait essayé de sauter en parachute

    Pour amortir sa chute

     

    Mais il n’était plus assez haut

    Pour effectuer le saut

    La voile s’était mise en vrille

    Et s’était refermée sur le  chef d’escadrille.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Les bon collègues.

    Les bons collègues.

    En votre présence

    Ils font bonne figure

    Mais en votre absence

    Ils vous jettent en pâture

     

    Tous ces faux culs jaloux

    Qui dégueulent sur vous

    Dès que vous avez le dos tourné

    Vous êtes amidonné

     

    Ça se regroupe

    Et ça serre les rangs dans la troupe

    Et dès qu’un membre est sorti

    On le jette aux orties

     

    On vous prend même à témoin

    Avant qu’un autre ne prenne le relais

    Personne sur vous n’a brûlé du foin

    Et jamais sur un absent on s’use le palais

     

    Comme les escargots

    Ils se cachent derrière les fagots

    Ça  bave toujours à l’abri

    En  se vautrant dans les débris

     

    Ça parle dans le dos

    C’est là qu’ils trouvent leur libido

    Et ça rentre dans sa coquille

    Dès que ça rencontre une brindille

     

    Ils se prennent souvent pour des lumières

    Pensent avoir droit au beurre et la crémière

    Mais il suffit de leur couper l’interrupteur

    Pour qu’il n’y ait plus d’adorateurs

     

    Ça jette toujours la première pierre

    Pour vous faire tomber dans la poussière

    Mais le plus souvent ils baissent leur pantalon

    Devant un simple aboiement de leur patron

     

    On n’a pas encore trouvé d’antidote

    Contre ces faux amis et ces lèchent bottes

    Qui ne sont bons qu’à critiquer

    Et qu’il faudrait éradiquer

     

    Tous ces faux-culs qui chaque matin

    Préparent leurs potins

    Et se regardent dans le miroir

    Pour ajuster leur bavoir.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Femmes du sud.

    Femmes du sud.

    Enfermées à la remise

    Elles repassaient les chemises

    Elles étaient soumises

    La révolte n’était pas admise

     

    Sous un patriarche  tout puissant

    Auquel il fallait être obéissant

    Un macho au verbe haut

    Le maître et ses vassaux

     

    Malheur à la rebelle

    Elle aurait pu faire une chute accidentelle

    L’image de la Mama n’était que du blabla

    Une dure guérilla dans la favela

     

    Elles étaient tenues par la bride

    Très tôt prenaient des rides

    Et parfois une mornifle

    Et quelques gifles

     

    Les hommes tenaient le haut du pavé

    Il ne fallait pas les braver

    Sous peine de sanction

    A la moindre contradiction

     

    Aujourd’hui les mœurs ont changé

    On s’est séparé du clergé

    Les femmes sont protégées

    Les taches sont partagées

     

    Tout va être bouleversé

    Les rôles ont même tendance à s’inverser

    On a redressé la tour de Pise

    Les femmes ne sont plus soumises

     

    Elles ont quitté leur tenue noire

    Et avec cette lueur d’espoir

    Elles ont abandonné le battoir

    Et  prennent le pouvoir

     

    Le grain a été séparé de l’éteule

    Elles n’ont plus peur de vivre seules

    Elles votent et conduisent

    Dans toutes les taches elles reluisent

     

    Plus jamais elles ne seront comme leurs aïeules

    Soumises en bon chien épagneul

    Elles vont prendre leur revanche

    Et enfin oser jouer des hanches

     

    Dans la vie un jour il faut que ça change

    Même si certains cela dérange

    Ils ont été évacués les troglodytes de Matera

    Ils sont  devenus zone de cinéma et mascara.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Rome.

    Fontaine de Trévi.

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  • Naples c'est fini.

    Naples c’est fini.

    J’ai ouvert une parenthèse

    Le cratère du Vésuve

    S'est couvert d’effluves

    Mon cœur  s'est brûlé sur la braise

     

    Il est né une passion

    Qui me fait oublier la raison

    Mon corps est joyeux

    L’endroit est merveilleux

     

    Le temps n’a pas d’emprise

    Sur le chemin je m’éternise

    De mon imagination j’invente

    Des phrases que le vent t’apporte

     

    Mais à un moment j’ai dû être maladroit

    Ou n’était-ce pas le bon endroit

    Je n’ai pas su conserver

    Ce qui dans la lave semblait gravé

     

    Ce qui hier nous aiguisait

    Aujourd’hui s’est épuisé

    J’ai oublié de regarder la montre

    Pour  inscrire le jour de notre rencontre

     

    J’aurais voulu que cette histoire n’ait pas de fin

    Mais aujourd’hui le feu s’est éteint

    Les fumeroles sont devenues grises

    Et le brouillard a envahi la tamise

     

    J’aurais voulu le retour

    Sur les promesses faites pour toujours

    Mais quand le matin me sort de mon sommeil

    Ce n’est pas devant ton amour que je m’éveille

     

    Bientôt il ne restera plus rien

    De ces endroits plein d’amour sur air italien

    Où on se promenait main dans la main

    Bercés par les rêves Napolitains

     

    J’aurais voulu être le seul que tu regardes

    Le seul qui te fasse baisser ta garde

    Je t’aurais voulu étoile inaccessible

    Aux yeux des autres te rendre invisible

     

    Mais le destin ne s’arrête pas en chemin

    Il ne restera plus rien demain

    Sinon quelques lettres

    Que tu feras semblant de ne pas reconnaître

     

    Au bout de la piste

    Même le Vésuve semble triste

    Il sait qu’il ne nous reverra plus

    Sur notre amour il a trop plu

     

    Et puisqu’il est mort

    Faisons en  sorte qu’il n’y ait aucun remord

    Il n’y a plus de braise

    Tu as refermé la parenthèse

    Ne gardons que les bons souvenirs

    Jusqu’au jour où il nous faudra  partir.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva