Inquiétantes disparitions.

                        Inquiétantes disparitions.

 

Il est déjà tard

Quand le train arrive en gare

Une jeune femme au visage innocent

En descend

 

Elle a l’air inquiet

Lorsqu’elle quitte le marche pied

Le quai se vide

Son teint devient livide

 

Aucun cher et tendre

N’est là  pour l’attendre

Elle n’est pas rassurée

La tombée de la nuit s’est accélérée

 

Il va lui falloir traverser  le petit bois

Où un loup guette sa proie

Et  elle doit emprunter l’unique  passerelle

Pour rentrer chez elle

 

Elle se fait discrète

Et  regarde de tous cotés, inquiète

Il fait sombre

Et les arbres jouent dans la pénombre

 

L’heure devient tardive

Son allure devient plus vive

Le jour a fini par mourir

Elle est prête à courir

 

 Depuis longtemps l’heure de la rentrée

Est dépassé

Ses parents sont devenus silencieux

Ils sont de plus en plus anxieux

 

Il est trop tard

Elle ne rentrera plus ce soir

On met la gendarmerie en alerte

Demain on fera une macabre découverte

 

Un drame est survenu

On découvrira son corps nu

Face contre terre

Elle ne fêtera pas son dix huitième anniversaire

 

Elle est passée à la mauvaise heure

A la portée d’un prédateur

Qu’on aura du mal à retrouver

Il n’a laissé aucun indice dans les fourrés

 

Peut-être un récidiviste

Qui n’a pas pris un jugement expéditif

Et qui a sûrement déjà une longue liste

A son actif

 

Merci   M Badinter

Si  des parents subissent  ce calvaire.

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Hécatombe chez les jeunes.

            Hécatombe chez les jeunes.

 

Ils sont jeunes et sortent le soir

Mais sans le savoir

Certains ont déjà pris leur passeport

Vers la mort

 

Ils sortent des boîtes  de nuit

Et dehors la fête se poursuit

Ils ont pas mal bu

Et certains vont payer un lourd tribut

 

Ils prennent le volant

Certains ont à peine l’âge de raison

Les routes vont faire des victimes

Dans un âge illégitime

 

La mort approche

On entendra bientôt le son des cloches

Les routes ne vont jamais jusqu’au bout

Quand sur  elles se  dresse un embout

 

Et les virages sont des traîtres

Que l’on a du mal à reconnaître

Et il est trop tard

Quand les repèrent les phares

 

Les jeunes roulent vite

Et la morgue attend leur visite

Mais  c’est le cœur des survivants

Que desséchera le vent

 

 La route était trop longue

Et la nuit trop courte

Alors le trop plein de fatigue

A fait retourner  la yourte

 

Sous les décombres

On ne retrouvera que des ombres

Qui par une nuit trop agitée

Voyageront  seules vers  l’éternité

 

Certains par le sentiment de fautif

De leurs remords resteront captifs

Et  de poursuivre leur route, n’ayant plus envie

Refuseront d’aller au bout de  leur vie

 

Un long voyage

Pour aller au-delà des nuages

Et rejoindre des étoiles

Qui dans le deuil ont déjà mis  leur voile

 

Nous ne  sommes venus sur terre

Que comme simples dépositaires

Et de  passage comme les étoiles filantes

Nous sortons de la file d’attente.

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Hollywood brûle.

Hollywood brûle.

 

Les Stars fuient la terre et ses palais résidentiels

Les étoiles ne brillent plus que dans le ciel

Los Angeles brûle

Hollywood s’écroule et leur vie bascule

 

Les collines de Californie

Ne sont plus le paradis

Dieu et Lucifer

Ont engagé un bras de fer

 

Pour que les milliardaires

Voient ce qu’est l’enfer

Les arbres courbent la tête

Le feu est à la fête

 

Le vent ne faiblit pas

Il franchit à grands pas

Tous les obstacles

Partout c’est la débâcle

 

La deuxième ville des états unis

Est à l’agonie

Des quartiers entiers se dégarnissent

Pour ne pas finir comme des écrevisses

 

Même le célèbre panneau est assiégé

Combien de temps encore

Restera-t-il en haut du décor

Avant d’être à son tour ravagé

  

Emblème symbolique

Fin d’une ère prospère

Ou destruction d’un repère

De tous ceux qui nagent dans le  fric

 

Les vents sont tenaces

Partout ils menacent

Le ciel s’assombrit

Au dessus de la Californie

 

Devant l’ampleur des dégâts

Les fausses nouvelles qui fusent

Rendent la situation encore plus confuse

Et il y a toujours des renégats

 

 Qui profitent de  cette  situation

Pour commettre des malversations

Dans toute cette confusion

C’est la consternation

La cité  au nom d’ange

N’est plus article de louanges

 

Un rêve s’écroule  sous le poids des  morts

Au pays des matamores

C’est l’envers du décor

Quand on s’habitue à trop de confort.

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Les requins.

Les requins.

 

Tout le monde veut une place au soleil

Dans une île ou sur la côte vermeille

Où des  requins tournent autour du bassin

Prêts à mordre les fesses de leur voisin

 

Motion de censure pour bloquer le pouvoir

De celui qui ne veut pas remplir  leur abreuvoir

En se foutant pas mal des conséquences

De mettre la France en panne d’essence

 

Une seule chose compte

Au pays de la brocante

Une montée fulgurante

Pour être premier sur le podium de la rente

 

Ça va en faire des indemnités

A verser aux députés

La note va être salée

Pour refermer la plaie

 

Ça augmentera juste encore un peu le déficit

Mais Macron peut encore partir en visites

Pour entretenir des relations  en  eau profonde

Avec les pays qui font de la contrebande

 

Les requins ne se mangent pas entre eux

Sauf en cas de survie

Ils deviennent belliqueux

Quand leur demande n’est pas assouvie

  

Après les loups qui ont envahi Paris

De Serge  Reggiani

Les requins se regroupent au parlement

Pour montrer leurs dents

 

En Amazonie les piranhas

En France les pires E N A

Qui tracent leur chemin

En laissant des traces couleur  carmin

 

Il se pourrait même qu’un jour ils aient des ailes

Pour sortir de l’aquarium

Ça pourrait les rendre immortels

 Dans leur consortium

 

On ne peut leur en vouloir

De lorgner sur le pouvoir

Et il faut qu’ils avancent sans cesse

Pour  conserver leur titre de noblesse

 

Au nom du père et aux dents de la mère

Je vais faire une prière

Dégagez tous de cette course au pouvoir

Où vous agissez pire que sur une foire.

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 Requin de la finance.

Enfin quelqu'un qui ose.

Enfin quelqu’un qui ose.

 

Même si certains cela indispose

Enfin un ministre ose

Ebaucher une métamorphose

Pour sortir la France de l’hypnose

 

Dans laquelle l’avaient plongée

Les mariages arrangés

Il bifurque vers la droite

Mais la manœuvre est étroite

 

Déclarations médiatiques

Ou simples propositions éthiques

Déclarations peu surprenantes

Car il faut redresser la pente

 

Il a écouté ces Français

Qui sont blasés

De cette  immigration

Sans intronisation

 

Vouloir faire respecter l’état de droit

N’est pas l’apanage des rois

Vouloir modifier la constitution

N’est pas forcément vouloir faire la révolution

 

Et si personne ne le recadre dans ses déclarations

C’est qu’il est  dans la bonne direction

Adopter une manière ferme

Peut parfois faire des picotements à l’épiderme

 

Refouler dans leur pays

Tous ceux qui se croient en terrain conquis

D’autres pays avant la France

On mis des barrières à la complaisance

 

Ça peut faire grincer des dents

Certains dissidents

Mais il a eu le courage

De vouloir bloquer le passage

 

Il veut renvoyer chez eux ces Algériens

Qui se comportent en vauriens

Et  qui  avec  leur pays  sont en divorce

Une véritable épreuve de force

 

Et il va falloir qu’il rabote à la varlope

Tenir tête à l’Europe

N’est pas une simple affaire

Pour endiguer une invasion qui prolifère

 

Il y a toujours quelqu’un pour mettre des bâtons dans les roues

A celui qui veut mettre un garde fou

Sous prétexte que cela gâche le paysage

De  contrôler le métissage.

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Bruno Retailleau.

Prisons passoires.

                        Prisons passoires.

 

Si ce n’était le manque de place

Ce serait des palaces

Ce ne sont plus des prisons

Mais des lieux de livraison

 

Choix du menu

Avec gardiens corrompus

Commande par téléphone

Livraison par Amazone

 

Il n’y a pas de devis

Tout est permis

Sans  y mettre le prix

Vous pouvez même recevoir votre amie

 

Pour choisir l’assiette il n’y a pas d’ascète

C’est la fête pension complète

Sans débourser un sou

L’état qui paie tout c’est nous

 

On peut tout commander par internet

Il suffit d’appuyer sur la sonnette

Et même commanditer un crime

En  offrant  une prime

 

Par manque de sévérité

Vous devenez une célébrité

Il y a journée porte ouverte

A la prison des Baumettes

 

 On peut même s’y marier

Par acte notarié

Et faire suivre son courrier

Pour payer la facture de l’armurier

 

Dommage qu’il y ait promiscuité

Et une clôture

Ça gâche un peu l’intimité

Sinon ce serait la Côte d’Azur

 

Les prisons ont bien changé

Depuis l’antiquité

Aujourd’hui on peut recommencer

Tout ce qu’on avait commencé

 

On peut regarder par la fenêtre

Le printemps qui commence à renaître

Il y a des smicards qui galèrent

Et des prisonniers millionnaires

 

Des hôpitaux plus saturés que les prisons

Mais c’est aux prisons qu’on élargit l’horizon

Quand des pauvres meurent faute de soins

Et  couchent encore sur des literies de foin.

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avec vue sur la mer.

Esclavage.

Esclavage.

Les femmes crient au secours

Les talibans sont de retour

Dans un pays ou l’esclavage

Est encore en usage

 

Traitées pire que des bêtes

Et c’est au péril de leur vie

Qu’elles battent le parvis

Et osent montrer leur tête

 

Elles n’ont plus aucune liberté

On veut leur ôter leur fierté

Celles qui font acte de résistance

Disparaissent dans d’étranges circonstances

 

On leur supprime leur moyen d’expression

Pour qu’il n’y ait plus de contestation

Privées du droit de parler dans la rue

Toute rébellion aura bientôt disparue

 

Malheur à celle qui dévie du chemin

Il est déjà tracé son destin

La charia est encore présente

Pour les récalcitrantes  

 

Qui se battent contre le port du voile

Refusent de se mettre sur la tête une toile

Et qui veulent fuir la soumission

Où  pour chaque acte il faut demander la permission

 

 

Toujours vêtues de noir

Elles sombrent dans le désespoir

Vivant sous la menace policière

Elles ne peuvent quitter la souricière

 

La sécurité est leur premier enjeu

La liberté leur premier vœu

Sans consentement

Elles ne peuvent regarder le firmament

 

Pendant ce temps dans notre France

Il y a une montée de belligérance

Des provocatrices prônent le désaveu

En  cachant aux étoiles leurs cheveux

 

Mais dans la vie il y a toujours un espoir

Que l’on pourrait apercevoir dans le noir

Des visiteurs chinois viennent au Pakistan

Il y a sûrement quelque chose d’intéressant

 

Des mines de cuivre vont être exploitées

Et les touristes circulent avec  plus de liberté

Les Afghanes pourraient en profiter

Pour essayer de supprimer certaines absurdités.

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Trump en folie.

Trump en folie.

 

Mauvais présage

Le temps est à l’orage

Trump veut annexer le Canada

Le  Groenland et le canal de Panama

 

Pour affirmer sa puissance

Il veut mettre ces pays en allégeance

Simple provocation ou intimidation

Nul ne connaît ses intentions

 

Pour s’imposer sur la scène internationale

Il promet de dégainer son  arsenal

Déclarations provocantes

Ou simples phrases fringantes

 

Les pays concernés

Sont inquiets et sidérés

Jamais un président des états unis

N’avait semé une telle cacophonie

 

Un chef perturbateur né

Vedette de téléréalité

On se demande qui sont ses ennemis

Ses alliés ou bien la Chine et la Russie

 

Pour le monde politique c’est un fléau

Il souffle le froid et le chaud

Un jour il signe un pacte

Le lendemain il menace ou se rétracte

 

 Des menaces aberrantes

Qui sèment la discorde

Un jour il veut employer la force

Le lendemain il divorce

 

Menaces économiques

Par un malade de la politique

Qui croît pouvoir tout acheter

Soit par l’argent soit par l’agressivité

 

Un impétueux fou furieux

Qui veut laisser derrière lui un passage glorieux

Mais qui pourrait déclencher une guerre

En provoquant ses adversaires

 

Redorer le  blason de l’Amérique

En changeant le nom du golfe du Mexique

Il paraît que ça fait plus chic

Sur  le point de vue panoramique

 

Il veut changer la face du monde

Simple propagande

Ou bien menace réelle

Qui tire vraiment les ficelles.

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Le Pen est mort.

Le Pen est mort.

Jean Marie Le Pen  est mort

On peut lui retirer son mors

Ce n’était qu’un point de détail

Qui semait la pagaille

 

Je n’ai jamais souhaité la mort de personne

C’est toujours triste un glas qui sonne

Et je n’éprouve ni haine ni peine

De la mort de Jean Marie Le Pen

 

C’était un provocateur

Ses amis le disaient précurseur

Où est la vérité

Ses propos étaient trop acerbités

 

Il y avait un racisme sans distinction

Dans ses provocations

Et même quelques agressions

Qui lui ont valu plusieurs condamnations

 

Il minimisait l’horreur de la guerre Nazie

Qui avait mis l’Europe sous anesthésie

En qualifiant de simple détail

Les gens qui tombaient sous le gaz et la mitraille

 

Intolérant à tout ce qui allait à l’encontre de ses convictions

Il avait de violentes réactions

Il était déjà contre l’immigration

Bien avant les élections

 

 Il a creusé des crevasses

En prônant l’inégalité des races

En prêchant que le monde blanc

Devait être placé au dessus du rang

 

Mais aucune inquiétude à  la cérémonie de clôture

Il y aura des Fans pour honorer sa sépulture

Et tous les faux-culs

Qui l’ont combattu

 

Iront déposer une gerbe

Même s’il leur a tenu des propos acerbes

Car comme dit le proverbe

C’est à votre mort qu’on vous trouve superbe

 

Ils lui trouveront même des qualités

Et pourquoi pas certaines affinités

Pour avoir placé sa dynastie

Au dessus de la partie

 

Ça va fayoter sec

Pour ne pas être mis en échec

Aux prochaines élections

De la nouvelle direction.

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Médecins Doliprane.

                        Médecins doliprane.

Ils ne prennent plus le temps

De s’occuper de leurs patients

Vous n’êtes qu’un pigeon

Seul compte le pognon

Et tant pis si vous finissez en trognon

Ce n’est plus leurs oignons

 

Ce ne sont que des comédiens

Qui nous arnaquent au quotidien

Des merdes de vendus mangent tout

De grands Manitou qui savent tout sur tout

 

En réalité des bons à rien qui ne savent rien

De la misère des prolétariens

Qui  se  croient savants

En administrant des médicaments

 

Pour guérir des maladies

Comme on éteint un incendie

Mais contrairement aux pompiers volontaires

Ils ne font pas d’heures supplémentaires

 

Elle est bien loin la médecine

Qui respectait une certaine discipline

Et le serment d’Hippocrate

N’est réservé qu’aux aristocrates

 

Ils s’occupent de notre corps

Comme les avocats de notre bourse

 Et si vous voulez trouver un peu de confort

A votre budget il faudra faire une entorse

 

Ils se prétendent médecins

Parce qu’ils ont obtenu un diplôme

Et vous injecte un vaccin

Pour faire disparaître un fibrome

 

Ça ne se bouscule pas chez ces médecins ridicules

A la médecine dévastatrice

Au slogan de “ si tu veux que je te guérisse

Donne-moi plus de pécule

 

Ça n’existe plus les médecins de famille

Qui rendaient visite en espadrille

Quand la médecine fait des progrès

Les médecins dorment au congrès

 

Un jour viendra où il y aura une formation

Qui nous apprendra à nous protéger des médecins

Qui ne font plus médecine par passion

Mais que pour nous jouer du clavecin

 

Sûrement sous des ordres de la sécu

Qui pense que les vieux ont assez vécu

Heureusement que de bons médecins font encore de la résistance

Sinon les vieux seraient tous fichus en France.

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