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  • La révolte gronde.

                La révolte gronde.

     

    Le tonnerre et ses éclairs

    Secouent la terre

    Et les volcans de la révolte grondent

    De l’Irlande à la cordelière des Andes

     

    Et dans les bureaux

    Il y a toujours autant de corbeaux

    Ces oiseaux de malheur

    Qui  jouent les conseilleurs

     

    D’illustres barbeaux

    Perchés au sommet de l’escabeau

    Juste parce que, plus c’est haut

    Plus il fait beau dans leur château

     

    Mais la révolte gronde

    Dans l’air ça sent la fronde

    Le prix de l’électricité

    Va encore augmenter

     

    Et  il y a de plus en plus de réverbères allumés

    Dans des postes occupés par des vauriens

    Super diplômés

    Qui ne servent à rien

     

    Et pendant ce temps la guerre

    Gronde à nos frontières

    Mais dans nos ministères

    Ils ont bien autre chose à faire

     

     Loin de faire le régime

    Ils lorgnent  tous vers la cime

    Et tans pis pour les victimes

    On leur versera une prime

     

    A titre posthume

    En respectant la coutume

    Et ils auront droit à une médaille

    Même s’ils n’ont pas livré bataille

     

    Chacun son rôle

    Tout est sous contrôle

    Et ce serait ridicule

    De croire que les forces de l’ordre reculent

     

    Tous ces révoltés

    On va les mater

    Dans l’armée il y a des commandants en astronef

    Dont on ne voit plus la tête sous leur couvre chef

     

    Et qui prennent des décisions

    Qui tournent à la dérision

    Et dont les résultats

    Mériteraient  la vendetta.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Mort des saisons.

    Mort des saisons.

     

    Les animaux n’ont plus de maison

    L’homme a tué les saisons

    Il a volé la douceur du printemps

    En voulant devenir le  maître du temps

     

    L’été est devenu plus brulant

    Les rayons du soleil plus aveuglants

    Et la pluie de l’automne

    Devient de plus en plus monotone

     

    Quant à l’hiver, les gros écarts

    Se font de plus en plus rares

    On ne sort plus les motoneiges

    Il n’y a plus assez de neige

     

    Mais la nature se venge

    De ces saisons qu’on dérange

    Partout c’est l’anxiété

    La canicule à remplacé l’été

     

    Elle a disparu la vallée blanche

    Des incendies se déclenchent

    Brulant les forêts

    Asséchant les marais

     

    Privés de cette couverture de la nature

    Les animaux manquent de nourriture

    Et tout ce qui ne vit pas sous terre

    Et qui ne peut s’échapper par les airs

     

     Ou qui ne peut assez vite courir

    Est condamné à mourir

    Sauve-toi vite la hase

    Les  fourrés  s’embrasent

     

    Les animaux sont piégés

    Seule une mare pourrait les protéger

    Mais la situation est désespérée

    L’eau s’est évaporée

     

    Même les géants de pierre

    Ne font plus les fiers

    Quand les touche la fournaise

    Ils ont les  pieds brûlés par la braise

     

    La montagne est mise à nue

    Les étincelles atteignent les nues

    Il va être lourd le devis

    Il n’y a plus aucun signe de vie

     

    La nature va mettre des années

    Pour faire oublier les arbres calcinés

    Et l’odeur des cadavres

    Pour reconstruire un nouvel havre.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Ça finit toujours mal.

                            Ça finit toujours mal.

    Ils sont plein d’allégresse

    Ils ont la folie de la jeunesse

    Ils sont alcoolisés et déterminés

    Ils ont fêté la fin de l’année

     

    Mais ils l’ont trop bien arrosée

    Et devraient se reposer

    Mais ils sont tout à leur ivresse

    Qui est la plus terrible des traîtresses

     

    La vie leur sourit belle

    Ils se croient tout puissants

    Et même immortels

    L’avenir leur apparaît éblouissant

     

    Alors ils sortent en braillant

    Et prennent le volant

    Sans avoir conscience

    Des conséquences

     

    C’est la fièvre des samedis soirs

    On s’appuie aux accoudoirs

    Pour arriver à sa voiture

    La  noble monture

     

    Ils partent à travers la nuit

    Mais ils ne sont pas sur un circuit

    Parfois la route est glacée

    La visibilité est déplacée

      

    Ça devient moins drôle

    quand on perd le contrôle

    Dans un terrible vacarme

    Parfois se joue un drame

     

    Emballée par la vitesse

    La voiture dérape et se retourne

    C’est  la panique et la détresse

    Il n’y aura pas de ristourne

     

    La voiture est sur le tranchant

    En plein milieu des champs

    Personne à des lieues à la ronde

    Et on est là comme une offrande

     

    Pour la première fois

    On sent monter l’effroi

    Et on aimerait voir arriver la gendarmerie

    Pour dégager un corps meurtri

     

    Si personne ne vient à notre secours

    Ce sera la fin du parcours

    Eclairé par une ampoule

    Il y a du sang qui coule.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva