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  • Le droit de choisir.

                Le droit de choisir.

     

    Que l’on veuille partir

    Continuer à vivre ou mourir

    C’est à nous de choisir

    Mais on ne fait jamais ce que l’on désire

     

    Ça peut faire bondir

    Mais il y a des lois pour nous l’interdire

    Il y a toujours un élu ou un parvenu

    Pour voter une loi saugrenue

     

    De quel droit ils décident pour nous

    Ces commis gabelous

    Notre corps nous appartient

    Que ce soit en mal ou en bien

     

    Pourquoi décident ‘ils  à notre place

    Quand on est dans une impasse

    Si l’on doit ou pas céder la place

    Quand notre corps fait la grimace

     

    Quand je n’aurais plus la force de me vêtir

    J’aimerai choisir qui me tiendra la main

    Pour m’accompagner demain

    Quand je devrais me reconvertir

     

     J’aimerais fermer les yeux avec le sourire

    Pour ne pas m’assombrir

    Et partir dans la dignité

    En toute sérénité

     

    Je ne voudrais pas lire la pitié

    Devant  mon incapacité

    Et  mon corps réduit de moitié

    Avant d’être mis dans un boîtier

     

    Quitter cette vie

    Dont je n’ai plus envie

    Quitter cette existence

    Où je vis sous assistance

     

    Traverser enfin cette frontière

    Qui mène vers la lumière

    M’évader de ce corps dégradé

    Qui ne vit que par gestes saccadés

     

    J’aimerais que ce soit moi qui choisisse

    Le moment où je dois quitter la lice

    Ne plus m’attarder sur ce corps en lambeaux

    Qui n’atteindra jamais son tombeau.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • La guerre des glands.

                            La guerre des glands.

     

    La police et la justice ne marchent pas ensemble

    Les chevaux marchent d’amble

    Pendant que la police arraisonne

    La justice déraisonne

     

    Elle n’agit pas pour le droit commun

    Mais pour assurer ses lendemains

    Quand l’un voudrait une condamnation

    L’autre prône la libération

     

    Tout va de travers en France

    Les  prés ne sont plus verts

    Au pays de Prévert

    Il y a trop d’incohérences

     

    Il y a de la contestation dans l’air

    A force de ne rien faire

    Quand la police expulse

    La justice se convulse

     

    Quand l’une bizute

    L’autre discute

    Tans pis pour les victimes

    Si l’argent achète tous les crimes

     

    Même les viols sont autorisés

    Quand on se paye un bon avoué

    Des avocats grassement payés

    Pour nous la jouer de leur plaidoyer

      

    Elle est partout la jalousie

    La démocratie attaque la démocratie

    Une justice trop édulcorée

    Et timorée qui s’est déshonorée

     

    Face aux agressions

    Il y a de plus en plus de tension

    Entre l’intérieur qui durcit le ton

    Et la justice au jugement trop grelottant

     

    Face à cette justice corruptible

    Qui propose des peines convertibles

    La haine s’installe

    Et le peuple devient antisocial

     

    Face à la démence

    On oppose la clémence

    Les victimes sont abusées

    Les criminels libérés

     

    On se retranche derrière le mot justice

    Mais ce sont les juges et les avocats

    Qui fraternisent pour accorder un armistice

    Et rendre un jugement inadéquat.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Les centres ville.

                Les centres ville.

    Ne plus consommer débile

    Pour sauver nos centres ville

    Et les empêcher de devenir des villes dortoir

    Où  on peur de sortir le soir

     

    Nos centres qui jadis faisaient leur beurre

    Aujourd’hui ne sont plus qu’un leurre et meurent

    Même Belgrade se dégrade

    On a mis des barricades devant l’ambassade

     

    Les villes ne sont plus attractives

    Il y a trop de coopératives

    Les zones commerciales

    Se sont octroyé le droit colonial

     

    Le droit du plus fort

    Avec centre d’activité tout confort

    Tout est à portée de main 

    Sans sortir du magasin

     

    Parking gratuit

    Mais ce n’est pas fortuit

    Ce n’est pas par hasard

    Qu’on attire les banlieusards

     

    Le client soi-disant roi

    A fait son choix

    Il  impose sa loi

    Et tant pis pour les emplois

     

    Les centres commerciaux font de la promotion

    On met même des bus à disposition

     Et les réclames vont bon train

    Pour vendre toujours plus de grain

     

    Mais tout est superficiel

    Il manque l’essentiel

    Il n’y a plus aucun contact

    Et ce n’est que le premier acte

     

    Quand on a la cataracte

    La vue est inexacte

    Et la solitude s’installe

    Là où il y avait foule sur les halles

     

    Dans les villes qui se désertent

    Il n’y a plus aucune disserte

    Même les bancs publics pleurent

    Ils se vident avant l’heure

     

    Quand dans la ville tout devient noir

    Tout le monde regagne le dortoir

    Sans la lumière des magasins

    L’air est devenu malsain

     

    Dans ce combat de cloportes

    C’est toujours le plus fort qui l’emporte

    Car il  ne ferme jamais la porte

    Quand  arrive  une escorte.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • La France s'enfonce.

    La France s’enfonce.

     

    Nous ne sommes pas en Belgique

    Où là bas c’est plus logique

    Que les murs s’effritent

    Sous la pression de la bauxite

     

    Sur les anciens chemins de contrebande

    Les roches des montagnes se fendent

    Et les ponts s’écroulent sous les orages diluviens

    Par manque d’entretien

     

    Sur les routes c’est l’horreur

    Avec sa cohorte de malheurs

    Il y a des accidents

    Dus aux aléas du temps

     

    Qui ont mis des pierres sur la route

    D’un gouvernement qui n’est pas toujours à l’écoute

    On construit des ponts en béton

    Mais les contrôler on n’a pas le temps

     

    Cela coûterait  trop cher

    Alors  on  préfère déblayer les pierres

    Et refaire le bitume

    Quand la route a attrapé un rhume

     

    Les pierres on va les déplacer

    Et  on va refaire la chaussé 

    Disent des bureaucrates corrompus

    Qui des subventions se sont repus

     

     Les routes sont coupées

    La montagne entrecoupée

    Les rescapés sont regroupés

    Ce soir ils dormiront sur un canapé

     

    A la mairie

    On accuse les intempéries

    Si le pont s’est effondré

    C’est parce que la pierre s’est érodée

     

    Mais on ne parle jamais de l’argent détourné

    Que les élus ont engrené

    Qui aurait pu prévoir

    Qu’il allait tant pleuvoir

     

    C’est un handicap

    Devant toute cette inaptitude

    Seul  le chemin de l’inquiétude

    Ne s’arrête pas aux étapes

     

    Il y a des scènes  spectaculaires

    Et des images de destruction

    Qui ne rentrent plus dans le vocabulaire

    A cause d’une mauvaise confection.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva