La maison vide.

La maison vide.
Il fallait s’y attendre
Le temps on ne peut le suspendre
C’est la fin des vacances
Le départ est une évidence
Papa et maman ont donné le signal
Enfants et petits-enfants
En piaffant
Quittent la maison familiale
C’était inévitable
Demain nous serons moins à table
On savait bien qu’un jour il fallait se quitter
Mais qu’il a passé vite cet été
La maison qui était pleine de vie
Va passer en mode survie
On n’entendra plus les pleurs et les rires
Au moment où il fallait aller dormir
Il va falloir oublier
Ces rires qui faisaient le bonheur du foyer
La joie de toute la maison
Malgré les cris des petits polissons
On va libérer le jeune frêne
Dont les branches occupaient la scène
Sur lesquelles était accrochée une balançoire
Que les enfants ne quittaient que tard le soir
Il va s’ennuyer le ballon
Que l’on taquinait du talon
Oublié sur un coin de la pelouse
Qui rendait la petite piscine jalouse
Plus personne pour le faire rouler
Son sort est scellé
Il va falloir le ranger au placard
En attendant le prochain rencard
Qu’il va être triste le vieux chêne
Dont Brassens avait dit dans sa chanson
Qu’il n’aurait jamais dû le quitter des yeux
Mais il n’a pas de haine
Le ciel est encore bleu
Et déjà les oiseaux ont remis le son
Comme le temps va sembler long
A tous les petits crayons
Et à la petite casquette
Egarés sur la moquette
Malgré des cœurs en état de crise
Les larmes ne sont pas de mise
Et malgré la distance
On pense déjà aux prochaines vacances.
Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva.
Commentaires
Tjs parfait. Il ne manque rien, tout est dit.
Je m'aperçois ( avec l'expérience), que les petits enfants apportent beaucoup de bonheur en leur présence mais que la contre partie est aussi intense en leur absence.
Tjs parfait. Il ne manque rien, tout est dit.
Je m'aperçois ( avec l'expérience), que les petits enfants apportent beaucoup de bonheur en leur présence mais que la contre partie est aussi intense en leur absence.
Précision : la contre partie, c'est la tristesse ressenti en l'absence des petits enfants.