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  • Mauvaise élève.

    Mauvaise élève.

    Amazonie tu meurs

    Et moi je pleure

    On détruit ta forêt

    Et on assèche tes marais

     

    Pour en faire des pâturages

    Et cultiver du fourrage

    Pour nourrir du bétail

    Des arbres on ne regarde pas la taille

     

    L’Europe qui se veut de l’environnement

    Si respectueuse nous ment

    Elle est à l’origine de cette ruine

    Des arbres qu’on déracine

     

    Malgré  tous les palabres

    On voit de moins en moins de grands arbres

    Quand les tronçonneuses entrent en action

    Il ne reste plus qu’à contempler la désolation

     

    Il y a des fous qui ne pensent qu’au plaisir

    Et  aux  loisirs

    Alors qu’il serait plus sage

    De méditer sous l’ombrage

     

    De ces géants dont la tête côtoie les nuages

    Et retiennent les eaux quand il y a de l’orage

    Au lieu de les abattre

    Pour faire de la place aux pâtres

     

    Ces arbres qui ont subi les assauts du vent

    Et qui ont su résisté au temps

    Tombent sous les coups de ces machines

    Qui leur brisent l’échine

     

    Ces arbres qui nous cachent de la lumière

    Et qui jouent les infirmières

    Quand le soleil est trop rude

    Et la douceur trop prude

     

    Tous ces arbres qui sont nés libres

    Et qu’on empêche de vivre

    Ces arbres dont les racinent ont retenu la terre

    Et que maintenant on fait taire

     

    Cette forêt qui  maintient notre équilibre

    Qui nous permet de survivre

    Aujourd’hui est menacée

    Pour nourrir des herbacés

     

    Un paradis à jamais perdu

    Dans une course éperdue

    Vers  un monde bouffi de profits

    Que rien ne justifie

     

    Europe mauvaise élève

    Que deviendront les enfants de ta relève

    Quand il n’y aura plus d’oxygène

    Et qu'auront disparus tous les aborigènes. 

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Bientôt la parole.

    Bientôt la parole.

    Tu commences à gazouiller

    Tu aimerais parler

    Peut être voudrais-tu que l’on se taise

    Pour que tu puisses t’exprimer à ton aise

     

    On aimerait que tu sois un peu plus sage

    Mais ce n’est pas encore de ton âge

    Aujourd’hui petit marmot

    Tu gazouilles quelques mots

     

    Que l’on ne comprend pas

    Sauf peut être Ma ou Papa

    Et aye, aye, aye comme un petit animal

    Quand tu as trop mal

     

    J’ai hâte de te comprendre

    J’ai tant de choses à t’apprendre

    Et des contes de fées

    A te raconter

     

    Aujourd’hui tu es trop comique

    Quand tu t’exprimes par des mimiques

    Et quelques areu, areu

    Quand tu es heureux

     

    Encore un peu de patience

    Vis encore en toute insouciance

    Tu auras toute l’existence

    Pour nous gratifier de ta présence

     

    Quand on leur rend visite

    Les fleurs se referment toujours trop vite

    Et les premiers langages de l’aurore

    Ressemblent toujours à de l’or

     

    Prend les saisons comme elles viennent

    Du temps elles sont gardiennes

    Tu es le centre du monde

    Sur lequel tu  imprimes tes ondes

     

    Ne brûle pas les étapes

    Au risque d’abimer la soupape

    Tu es encore dans un monde innocent

    Prends ton temps pour devenir adolescent

     

    Tu as un si beau et doux sourire

    Tu aimes rire

    Et tant de choses tu voudrais nous dire

    Que l’on ne sait rien t’interdire

     

    Tu apportes le bonheur dans nos cœurs

    Et dans nos yeux des milliers d’étoiles en couleur

    Tu es le printemps renouveau du temps

    Maître de l’univers qui adoucit nos automnes et nos hivers

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • L'abstrait.

    L’abstrait.

    Ils dessinent des ombres

    Dans les zones sombres

    Ces peintres de la pénombre

    Qui voient chaque jour augmenter leur nombre

     

    Ils vivent sous des luminaires

    Dans un monde imaginaire

    Sur leur palette en gris et noir

    Se mélangent des lueurs d’espoir

    Aux couleurs violettes

    Peintes sur une amulette

     

    Des signes mystérieux

    Défilent devant leurs yeux

    Des  libres pensées

    Qui sur leurs toiles se sont fixées

     

    Des images à débattre

    Des idées à combattre

    Avec quelques tâches

    Qui sur la toile se détachent

     

    Il n’y a plus de parallèles

    Tout s’entremêle pêle-mêle 

    Les visages deviennent secrets

    C’est le début de l’abstrait

     

    Que signifient ces pensées

    Que l’on a du mal à transpercer

    Sur des chemins trop mystérieux

    Pour accéder aux cieux

     

    Ces cercles magiques

    Peints à l’acrylique

    Dont seule l’imagination

    Peut nous fournir la signification

     

    Un plongeon dans l’infini

    A la recherche de l’oubli

    Comme une âme perdue dans le Cosmos

    A la recherche du Dieu Eros

     

    Une grande Odyssée

    Dans le monde de la pensée

    Avec sur la toile un miroir

    Avec une multitude de tiroirs

    Où la révélation de l’abstraction

    Vit en harmonie avec les émotions

     

    Recherche de la créativité

    Ou mystère de la nativité

    Où l’irrationnel se conjugue au conditionnel

    Et  l’émotionnel se bat contre le charnel

    Où l’on devient fasciné par la beauté cachée

    De toute merveille ébauchée

     

    Comme dans une cour de récréation

    Une évasion dans la création

    Sans  limite de dimension

    Ni aucune obstruction ou compromission.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Pour Sido.