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La terre de mes aïeux

eau et terre

 

Un jour je retournerai sur la terre de mes aïeux

Revoir ou repose mon grand père paternel

Je n’ai pas connu le maternel

Je n’ai pas pu lui faire mes adieux

 

Il est parti trop tôt devant l’éternel

Peu de temps après ma naissance

La vie diffuse parfois son lot de fiel

A l’époque il n’y avait pas S.O.S assistance

 

Mes souvenirs naviguent éparpillés

Le temps les ayant un peu torpillés

De la maison de campagne où j’ai vu le jour

Je n’y ai pas fait un long séjour

 

Jusqu’au village médiéval

Où j’ai vécu quelques années

Dédale de rues féodales

Sans air conditionné

 

Je saute du coq à l’âne

Avec ma vie à moitié tzigane

L’eau qu’on allait chercher dans le jerricane

Avec ma mère habillée en paysanne

 

Le vieux poulailler de paille

Où piaillaient les volailles

Qui servait également de bergerie

Ou à toute autre sorte d’animalerie

 

 

 

 

Autour du  vieux puits de pierres

Poussaient, regardant vers  le lointain

Deux énormes muriers engraissés au crottin

Dont les cimes n’étaient pas peu fières

 

Mon grand père y avait accroché deux cordes

Qui étaient devenues le sujet de discorde

Dés que les deux bouts furent reliés une planche

Qui officiait de balançoire entre les branches

 

Attaché à un anneau fixé dans le mur

Comme ancré à une armure

Se tenait debout une petite ânesse grise

La pauvre bête que tout le monde méprise

 

Se déplaçant nonchalant un gros chien blanc

Se couchait souvent sur son flanc

Tant la chaleur était écrasante

Rendant toute activité étouffante

 

Un  jour je retournerai voir les pierres

Du vieux lavoir et ses lavandières

Et le vieux cimetière où repose mon grand-père

Qui est peut être aujourd’hui envahi de lierre.

 

Salva.

 

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