Trois amis pour une seule fleur.

une demoiselle et ses trois soupirants.

Trois amis pour une seule fleur

 

C e n’était pas une reine de beauté

Elle était très quelconque et commune

En tout cas à l’extérieur

Mais son immense bonté intérieure

Et une  petite pointe de naïveté

La plaçait haut dans la tribune

 

Sa douceur était appréciée de tous

Et rayonnait sur sa jolie frimousse

Elle ne critiquait jamais personne

Etait de celles qui jamais ne ronchonnent

 

Alors quoi de plus naturel

Qu’elle se retrouve

Comme une jeune louve

Avec des soupirants au pluriel

 

Nous étions trois amis

Tombés secrètement

Amoureux d’elle

A personne elle ne promit

Mais nous donna son consentement

Pour assiéger sa citadelle

   

Alors tous trois redoublâmes d’efforts

Pour gagner ses faveurs

Mais au jeu de la séduction

L’un de nous trois était très fort

Il maîtrisait le sujet à la perfection

Il y mit toute sa ferveur

 

Et devint naturellement

L’élu de son cœur

Le combat s’était déroulé amicalement

Et il n’y eu aucune rancœur

 

Il avait été le plus assidu

Et le plus persévèrent

Il en était vraiment mordu

Et l’emmena devant le révérend

 

J’en  fus même très  heureux

Pour eux deux

Car leur amour était sincère

De leur mariage

On fête le cinquantième anniversaire

C’était du très bon alliage. 

 

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