Des regards et des sourires

des regards qui font chavirer

 

Des regards et des sourires

 

Il y a des regards et des sourires

Qu’on  n’oublie pas

Des regards qui font mourir

Qui  font frémir à chaque pas

 

Dans une montée d’escalier

Dans le hall d’une gare

Au coin d’une rue

Dans un ascenseur

Dans un rayon de supermarché

 

Je suis capitaine de voilier

Ou chevalier Bayard

Je  traverse un fleuve avant la décrue

Je  deviens chasseur

Bouche desséchée J’assume mon péché

 

Devant la lumière de ton regard

J’ai baissé les yeux trop tard

 

Je  reste bouche bée à l’arrêt

Emporté par le Mascaret

Une fois qu’on a croisé

Un seul de tes regards

On  reste hagard

Médusé apprivoisé

 

Je  ne peux oublier ce regard

Il me poursuit dans mes rêves

Ne m’accorde aucune trêve

Mais malgré ce brouillard je remercie le hasard

  

Je ne peux m’en défaire

Il vit avec moi, en moi

Je ne peux plus le soustraire

Il m’accompagne jusque sous mon toit

 

Je souffre et j’aimerai le chasser

Mais ce n’est qu’un leurre

Je sais qu’au fond de mon cœur

Je  ne désire que le chérir et  le garder

 

Je  n’y peux rien c’est le destin

J’y perds mon latin

Il y a des anicroches

Et des rêves qui s’accrochent

 

Des regards que seuls les amoureux comprennent

Qui valent bien plus que toutes les étrennes

Des  regards qui réaniment l’amour

Des  regards qui  subliment les jours

 

Je suis tombé amoureux de ton  regard

Je mourrai par un seul de tes retards.

 

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