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Pour la vie

Avec le temps les promesses plient sous le vent et disparaissent.

Pour la vie.

 

Elle  disait qu’elle m’aimait à la folie

Que j’étais l’homme de sa vie

Qu’on ne se quitterait jamais

Des ‘partout où tu iras j’irai’

 

On se disait

Que même si la vie nous séparait

Qu’on était enclavés

Qu’on finirait par se retrouver

 

On s’était donné rendez-vous

Jour pour jour dix ans plus tard

Auprès de cet arbre qui avait vu par hasard

Tous les ébats de notre amour fou 

 

Là ou tu me disais

Que de moi seul  tu avais envie

Que j’étais ton rêve inassouvi

Qu’on ne s’oublierait jamais

 

Mais il y a eu un trop grand trou

Il s’est creusé comme un boulevard

On s’est perdu de vue

J’ai attendu en vain ton retour à ma proue

 

Je suis retourné prés de l’arbre

Mais tout était de marbre

Les oiseaux ne chantaient plus

Au dessus passait un sombre cumulus

 

On s’était juré que jamais notre flamme ne s’éteindrait

Que jamais notre mur ne se fissurerait

Mais parfois les plus belles paroles dévaluent         

Avec le temps même les couleurs se diluent            

  

Elles avaient disparues les belles promesses

Le vent ne soufflait plus ses caresses

Le vide d’un grand silence

Me faisait plier sous son arrogance

 

Je me suis senti trahi

Le ciel s’est assombri

Tu avais fais un autre choix

Tu avais pris une autre voie

 

Tu avais du faire un détour

J’ai attendu en vain ton retour

Ou peut être n’as-tu pas retrouvé le chemin

J’aurais du te l’écrire sur un parchemin

 

Je suis retourné chaque année

Dans ce lieu dont je m’étais imprégné

Cet endroit où notre amour

Avait vu le jour avec ses toujours

 

Mais toutes les promesses

Même dans les moments d’ivresse

Face à la tempête un jour connaissent

Un moment de détresse

Et un jour disparaissent

Sans se soucier de celui qu’elles blesse.

 

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