traversée du désert

Le désert.

 

Le désert dont on pense que la vie

N’est faite que de misère à qui y survit

Cache mille trésors et bien des surprises

Pour ceux dont la cause est acquise

 

On   pense à tort que cette zone

Est si stérile et si peu propice pour y vivre

Avec si peu de flore et de faune

Qu’il n’y a pas de quoi écrire un livre

 

Mais malgré des températures de fournaise

Certaines végétations résistent

Et certains animaux survivent

Ce qui à permis à Bédouins et Touaregs d’y vivre

 

Quelques broussailles atrophiées

Aux allures de momies pétrifiées

Qui ne survivent que grâce à la rosée du matin

Attendent l’arrivée d’un orage  incertain

 

Des gens se sont acclimatés à cette vie

Ils vivent dans des tentes

Faites en peau de chèvre

Et voyagent en regardant les étoiles

 

Ils n’ont pas d’autre envie

Que le calme loin  des villes bruyantes

Vivant Sous leur abri de toile

de quelques travaux d’orfèvre

Élevant un ou deux troupeaux d’ovins

Se disputant un brin d’herbe dans un sol alcalin.

 

Une aventurière originaire

De Chambarans en Isère

Est tombée amoureuse du désert

Et en a fait son bréviaire

 

Elle a écrit des  livres

Sur les Trekkings dans roches et sable

Et la traversée du désert de  Mauritanie

Exploit pour une femme seule

 

Preuve que l’on peut vivre

Même seul

Se contentant juste de l’indispensable

Et sauf  atteint  de potomanie

On peut se contenter de  peu d’eau

Transportée à même une outre de peau

 

Anne Cuzin fais partie des ces aventurières

Qui n’ont pas froid aux yeux

Ne considérant pas le soleil comme un adversaire

Car pour elle le désert n’est jamais  ennuyeux

 

Elle donne même des conférences

Pour lui donner plus d’attirance

Cette passionnée de la solitude et du silence

Est sûr capable de vivre en autosuffisance.

 

Hommage au courage d'Anne Cuzin.

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