Femme fatale

Amitié sacrée

Femme fatale

Un ami m’avait invité

En toute convivialité

Pour boire un verre

Sur moi s’abattit le tonnerre

 

Sa femme vint nous servir à boire

Ce fut le coup de foudre au purgatoire

Ses jolis yeux verts

Se jouaient déjà de mes nerfs

 

Une jolie brune teinte en blonde

La taille d’un mannequin

Une créature au corps de rêve

Qu’on ne voit que dans les songes

 

Qui arrête votre route vagabonde

Vous fait monter la sève

Vous promet les forges de Vulcain

Vous bannit du royaume des anges

 

Mais c’était mon ami

Et jamais je ne l’aurais trahi

Pourquoi a-t-il fallu que sa femme

Elle aussi s’enflamme

 

Elle me pria de rester dormir chez eux

Et vint me retrouver en pleine nuit

Sur mon lit dans la chambre d’ami

Le jeu devenait dangereux

 

C’était mon ami

Je ne voulais pas le trahir

D’habitude jamais je ne fuis

Mais j’essayais de ne pas fléchir

  

Elle était vraiment trop jolie

Dans son joli déshabillé de nuit

Je ne sais comment j’ai réussi

A ne pas céder à notre folie

 

Le cœur brisé

J’ai résisté je l’ai repoussée

Je l’ai juste embrassée

Pour ne pas la froisser

 

J’aurais fait trop souffrir

Si j’avais accéder à son désir

De l’amour qu’elle voulait m’offrir

Dans la vie il faut parfois choisir

 

Alors j’ai compris

Pourquoi elle a dénoncé ce baiser

Dieu qu’elle a du être vexée

Avec tout le dépit d’un être refoulé

Dans ce qu’il a entrepris

Je n’ai pu être relaxé

 

Elle était venue dévêtue

Je me suis tu

Je n’ai pas voulu l’accuser

L’amitié s’est brisée

 

Je n’ai pas voulu allumer l’amorce

Ils parlaient déjà de divorce

Ils avaient deux enfants

A quoi sert de séparer d’une mère

Deux jeunes faons

Et les priver de leurs chimères.

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