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Le vent

Ecoute le vent qui souffle

 

Le vent

 

Si tu prenais le temps

D’écouter le vent

Il  te dirait  en murmurant

Des mots transparents

 

Des mots que je ne trouve pas

Que je cherche pas à pas

Que je voudrais découvrir

Que j’aimerais t’offrir

 

Si tu pouvais écouter le bruit

De la pluie qui tombe la nuit

Qui frappe à ta fenêtre

Pour te faire apparaître

 

Tu aurais pu voir naître

Même avant de me connaître

La détresse de mon amour

Qui t’appelle à son secours

 

Si tu savais écouter les arbres

Et le cri de l’engoulement

Qui chante au crépuscule

Au moment où le jour bascule

Si tu voyais leur ombre

Trembler dans la pénombre

 

Si tu pouvais voir le vent

Au soleil levant

Faire courir  les ondes

Couchées sur la lande

 

Faire tournoyer la feuille qui vole

Légère et frivole

Plier les blés

Un  jour d’été endiablé

 

Vent qui frôle mon épaule

Dans ta folle farandole

Vent dont on sait d’où tu surgis

Prisonnier qui pleure

Qui hurle et qui rugit

Sors de ma demeure

 

Vent qui chasse la brume

Qui guide ma plume

Qui me laisse imaginer ta silhouette

Allongée sous la couette sur ta couchette

 

Vent qui parle aux arbres

De novembre à décembre

Qui  mord dans les branches

Et qui te déhanche

 

Revient petit vent fripon

Un brin voyeur un peu racoleur

Qui retroussait ton  jupon

Quand tu étais  jeune fille en fleur.

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