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Un été pourri

Sale temps pour les oiseaux

 

Un été pourri.

Comme si le virus du covid

Avec toutes ses restrictions

Qui a envoyé  tant de gens à trépas

Ne suffisait pas

 

Après un automne en demie teinte

Qui nous a fait sa complainte

Et un hiver capricieux

Aux effets désastreux  pour les vieux

 

Est arrivé un  printemps

Hésitant et tremblotant

Avec toutes les promesses

De ses journées de tristesse

 

Alors on s’est mis à espérer un bel été

Avec des journées de soleil

Aux  couchés  couleur  vermeil

Tombant dans une mer aux reflets argentés

 

Mais il est arrivé famélique

En tous points à l’automne identique

Même refrain sans entrain

Du paysage  armoricain

 

La pluie  a étendu son pouvoir

Elle n’a  cessé  de tomber

Au grand désespoir

Du soleil qui a fini par capituler

 

Une  drôle de situation

Au jardin d’acclimatation

 On a confiné les primates

Pour qu’ils n'attrapent la rouille de la tomate

 

Et ce maudit tonnerre

Qui gronde sa colère

Qui jette des arbres face contre terre

Comme les hommes en temps de guerre

 

Les sols sont saturés

Les hommes désemparés

Aucun lieu n’est épargné

Même les dieux se sont résignés

 

Les jours s’écoulent tristes et monotones

La terre  est décapée à l’acétone

Même les toiles d’araignées

Ne parviennent plus à briller dans la rosée

 

Des températures hors saisons

Qui couchent les blés et retardent les moissons

Le soleil si vaillant jadis

S’est fait serrer la vis

 

Cette année il a battu en retraite

Obligé d’accepter sa défaite

Partout  sur terre  gronde la révolte

Contre ce temps que le diable apporte.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

 

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