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Combien m'ont dit.

Combien m’ont dit.

Combien ont dit je t’aimerai toujours

Tu seras mon éternel amour

Et même si un jour cet amour prend la fuite

Il y  aura toujours une suite

 

Tant que coulera le fleuve vers la mer

Aucune frontière sur la terre

Ne  pourra faire oublier

Les années qui ont coulé dans le sablier

 

Aujourd’hui le fleuve coule toujours vers la mer

Mais il laisse derrière lui un goût amer

Oubliées les promesses

Faites aux amours de jeunesse

 

Les soirées sont devenues monotones

Ce n’est même plus l’automne

Prenant la place de la rosée

Le givre s’st insidieusement déposé

 

C’est le deuil des beaux jours

Puisque s’est éteint notre amour

Il n’a pas tenu la distance

Trop de convenances ou faute aux circonstances 

 

Je ne regarde plus la vie

Avec la même envie

Et j’ai versé beaucoup de larmes

Quand il a fallu déposer las armes

 

Que d’espoir inassouvi

Que de rêves évanouis

 Un avenir que je rêvais plein de miel

S’est rempli de fiel

 

Que le diable me pardonne

J’ai eu une mauvaise donne

Pour l’amour de ma dame

J’aurais vendu mon âme

 

C’est un peu comme pour les amis

Qui jurent une amitié sans faille

Et qui deviennent fourmi

Quand il faut donner le moindre brin de paille

 

Cet amour éternel que l’on jure

Et qui se retrouve parjure

Plus dévastateur qu’une tempête

Triste sentiment de la défaite

 

Une jolie hirondelle

Qui se fait la belle

Et  s’enfuit à tire d’aile

A la première bille de grêle

 

Que de promesses qui s’écroulent

Que de faux serments d’amants

Qui provoquent tant de tourments

Et qui  submergent un cœur sous la houle.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

 

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