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Livré à soi-même.

Livré à soi-même.

Des parents au travail

Les enfants au sérail

J’ai traîné dans les rues

Je me suis souvent battu

 

Pour un regard de travers

Pour un mot à l’envers

J’ai pris et donné quelques coups

Je n’étais pas très doux

 

Comportement animal

Cela faisait parfois très mal

Prélude du voyou

Qui risque de finir derrière les verrous

 

Sans aucun conseil

Sans personne pour veiller sur leur sommeil

Certains s’adonnent à la bouteille

Dur parfois sont les réveils

 

Toujours sur le qui-vive à chaque coin de rue

Les dealers cherchent des recrues

Malheur à l’animal égaré

De ses parents séparé

 

Des enfants qui veulent être adultes avant l’âge

De la vie se lancent à l’abordage

Ils doivent trouver seuls le bon aiguillage

Beaucoup font naufrage

 

Certains et certaines finissent dans la rue

On appelle même quelques unes des morues

 Soutenues par des mères maquerelles

Dès qu’elles ont perdu l’usage de leurs ailes

 

La rue qui devient leur seconde mère

Une mère infanticide qui finit par les tuer

Des ombres de la nuit

Que les passants fuient

 

Des enfants envahis par la honte

Vivant en compagnie de l’obscurité menaçante

Pour la vie brouillés

Qui refusent de retourner dans leur foyer

 

Ils passent la nuit cachés sous des cartons

Parfois étouffant parfois grelottant

Souvent avinés

Quémandant un peu de monnaie

 

Pour une bouteille

De jus de la treille

Ou un simple morceau de pain

Pour adoucir leur faim

 

Ne leur jetez pas la pierre

Une aurait pu être ta mère

Et l’autre ton père

Même si tu n’en serais pas fier

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

Commentaires

  • Très joli poème sur la vie pas toujours tendre…. merci....

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