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Connard de clébard.

Connard de clébard.

Il y a ces sangsues de limaces

Qui après chaque orage sont  dans la place

Pour dévorer tout ce qui dépasse

Contre lesquelles rien n’est efficace

 

Il y a ces détrousseuses de fourmis

Qui forment un ininterrompu circuit

Pour bouffer tous les semis

Et s’introduire dans les fruits

 

Il y a des guêpes en surnombre

Qui viennent jusque dans les chambres

Qui ne s’avouent jamais vaincues

Et  s’invitent au moindre barbecue

 

Il y a nos amis les chats

Qui viennent déposer leur caca

Et puis s’étendent comme des pachas

Dans les pergolas

 

Mais l’apothéose

Dont j’ai ma dose

Et qui me donne des ecchymoses

C’est la voix de virtuose

 

De  ce con de chien du voisin

Qui doit être le cousin d’un marcassin

Et qui rend les gens zinzins

Obligés de se mettre les oreilles sous un traversin

 

Qui me les casse

A chaque fois que je passe

 Et qui me menace

Depuis sa terrasse

 

Et ses maîtres qui se terrent

Au lieu de la faire taire

Ce connard de clébard

Chaque jour plus furibard

 

Il ne manque que le chant du coq

Le  beuglement de la vache

Et le gloussement de la bernache

Pour compléter ce colloque

 

Pour ce qui est des ânes

Inutile de se surmener

Pour en ramener

J’en connais une caravane

 

Il y a une inflation

En pleine expansion

Dans ce quartier d’acclimatation

En bon état de dégradation

 

Et toujours ce connard de clébard

Qui du matin au soir

Nous joue du Mozart

Je crois que c’est sans espoir.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

 

Commentaires

  • Joli!! C'est du vécu, il faut piquer les maîtres et libérer l'animal

  • Joli!! C'est du vécu, il faut piquer les maîtres et libérer l'animal! ;-)

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