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Seul en hiver.

Seul en hiver.

Tu te traînes seul dans la rue

De tes yeux la joie a disparue

Tu erres désabusé

Tes souliers sont si usés

 

Tes vêtements sont mités

Et tu n’as aucun lieu où t’abriter

Peut être sous un pont ou un carton

Ou alors te cacher dans un wagon

 

Pour te protéger du vent

Iras-tu demander asile dans un couvent

Toi pour qui les fêtes n’ont rien de féerique

Tu as eu des amis qui ont connu une fin tragique

 

Il y en a qui vivent dans l’abondance et l’opulence

Toi il faut que tu y renonces

Car de ces lieux un peu trop chauffés

Tu es refoulé sans pitié

 

Tes nuits vont êtres froides

Tes membres vont devenirs roides

Tu marche le dos courbé

Dans la rue la neige commence à tomber

 

Tu déambules malheureux

Le vent glacial te rend frileux

Alors que dans les cheminées le feu crépite

Toi tu vis seul comme un ermite

 

 

Mais d’autres bien qu’à l’abri

Connaissent aussi la solitude

Pour eux aussi le ciel s’est assombri

Et commencent à vivre dans l’incertitude

 

Ils ne reçoivent plus de visite

La suite du livre est déjà écrite

Il n’y a plus d’espoir

Toi sur le trottoir eux en déambulatoire

 

Ils n’ont pas décoré le sapin

Et devant la cheminée il n’y a pas d’escarpins

La lumière est tamisée

Le bois s’est épuisé

 

Il n’y aura plus de grands repas

Les enfants ne viendront pas

Ils n’iront plus à la messe de minuit

Les carillons faisaient trop de bruit

 

Pour tout avenir

Il ne leur reste que les souvenirs

Et les yeux se font humides

Sur des visages plein de rides

 

La terre est gelée

La chaleur s’en est allée

Bientôt ce sera le calme absolu

Déjà la rivière ne coule plus.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

 

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