Chasseur cueilleur.
Chasseur cueilleur.
Incorrigible séducteur
Il écume tous les secteurs
A l’affût du moindre geste
Partout il se manifeste
Il rode autour des discothèques
Va même jusqu’à fréquenter les médiathèques
N’a pas peur de l’échec
Il connaît trop de salamalecs
Il vit dans un monde céleste
Se refuse à prendre une veste
Il commence sa traque
Prêt à passer à l’attaque
Camouflé comme une baudroie
Il guette sa proie
Toujours beau parleur
Il a sa cour d’admirateurs
Il repère une femme en attente
Avant d’appuyer sur la détente
Il assiège une ville
Et la prive de sa garnison
Un siège moins difficile
Qui rend la prise plus facile
Une cité au cœur d’argile
Accepte plus facilement la reddition
Prêt à consoler
Pour mieux convoler
Vers un cœur qui n’est pas avare
De compliments à la cithare
Il sait attendre
Par un sourire se faire comprendre
Et exprime parfois ses sentiments
En offrant un diamant
Il joue de la séduction
Pour avoir une porte d’intromission
Refuse de vieillir
Cherche toujours à s’embellir
Avec des attentions assidues
Il joue l’éternel amoureux éperdu
Et sait faire rougir
Pour faire naître le désir
Par des acrobaties
Il arrive toujours à trouver une porte de sortie
Au labyrinthe féminin
Pour arriver à ses fins
Une femme traverse le désert
Et le voilà qui se lance à découvert
La terre brûlée d’un cœur esseulé
Et le voila plus que jamais stimulé
Il prépare son approche
Quelques phrases anodines
Dans la brèche taille une encoche
Et voilà piégée la belle citadine
Pour la vaincre
Il réussi à la convaincre
Qu’elle est la plus belle
Et entre dans la citadelle
Buffet ouvert à volonté
Il se sert de façon éhontée
Il est à l’aise dans son élément
Pour écrire son propre roman
Chasseur séducteur impénitent
En véritable combattant
Il se bat contre le temps
Pour vivre un éternel printemps
Rien ne fait peur
A ce chasseur cueilleur
Qui veut toujours cueillir
Et qui refuse de vieillir.
Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva
Commentaires
Il faut bien se cultiver, pour, à la médiathèque
Ne pas passer pour un Australopithèque…
D’apparence rien ne lui fait peur
Si ce n’est peut-être de ne plus plaire à toute heure…