Les éléments.
Les éléments.
Il y a sauve qui peut dans la bousculade
Les tornades ont quitté l’île de la Barbade
Et vers l’Europe poussent les nuages
Détruisant tout sur leur passage
L’œil du cyclone
S’est abattu sur l’hexagone
Un sillage de détresse
A ébranlé les forteresses
Le vent soulève avec la fureur
De Jacques l’éventreur
Tout ce qui sur son passage
Lui porte ombrage
Ouvre ses nuages et déverse sa rage
Pour que ses rugissements de colère
Fassent entendre le bruit du tonnerre
Qui fait trembler tous les ouvrages
Frappées par le glaive
Des toits se soulèvent
Des trombes d’eau s’abattent
Les gens s’enfuient à la hâte
Ce n’est pas un déluge de bombes
Mais la pluie qui tombe
Sur tous ceux qui saignent
Des terres qui se plaignent
De Nice au Finistère
Les tremblements d’une terre
Outragée en colère
Réduisent les habitations à l’état de verre
Il n’y pas eu de préface
Pour annoncer cette terre qui se crevasse
Et aucun lieu n’est sûr
Pour se mettre à l’abri des fissures
Dans les immenses failles
Les bâtiments plient comme de la ferraille
Et tout entiers s’engouffrent
Dans un insondable gouffre
Malgré des secours bien orchestrés
Il y a des morts et des sinistrés
Beaucoup de choses ont été négligées
Par ceux qui ont voulu tout diriger
Le ciel se couvre de la couleur orange
La nature se venge
De tous les mensonges
Dans lesquels l’homme la plonge
Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva
Commentaires
La folie humaine.
Crier à l'impuissance tout en continuant à scier la branche, destin funeste d'une espèce aux trop multiples facettes...