Le poète des astres.

Hubert Reeves.

 

Le poète des astres.

Il était sur tous les chemins

Pour nous livrer son parchemin

Et il tendait la main

Pour qu’il y ait des lendemains

 

Il parlait de l’immensité de l’espace

Et de la terre qui allait vers une impasse

Des catastrophes qui allaient survenir

Si on était incapable de réagir

 

Parfois dans la trace d’Einstein

Sur la survie de l’espèce humaine incertaine

Et de la terre qui se relèverait de la joute

Et qui poursuivrait sa route

 

Il nous éblouissait des ses écrits

Sur la poussière des étoiles

Et de ses manuscrits

Sur les mystères entourés de voiles

 

De la patience de l’azur

A colmater sur la terre les fissures

Il parlait du temps qui passe

Qui sur la planète augmente sa menace

 

Des merveilles des océans

Du danger glacial du fréon

Des volcans immergés

Et des villes submergées

 

Il citait la crainte

Loin d’être feinte

Qui  prêtait l’oreille

A la disparition des abeilles

 

Du sort de l’humanité

Lié à celui de sa vanité

De la bêtise humaine

Avec toute sa haine

 

Il voulait protéger la nature

Et préserver toutes ses créatures

En prêchant que c’était à l’homme de s’adapter

Et non de la dompter

 

Qu’il tire parti des connaissances

Qu’il a lentement acquises

Depuis sa naissance

Pour sauver océans et banquises

 

Aujourd’hui l’astrophysicien est mort

En laissant un bien triste décor

De cette espèce qui se croit l’élue

Et qui dans l’erreur s’englue

 

Un adieu avec hommages  M. Reeves

Vous avez quitté la rive en laissant la terre à la dérive.

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