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Ho soleil.

Ho soleil.

Astre à nul autre pareil

Jamais il ne sommeille

Il entre dans les demeures

Et réchauffe les cœurs

 

Il veille sur les blés

Jusqu’à la fin de l’été

Réveille la pâleur des fleurs

Et leur donne leur couleur

 

Il fait mûrir les moissons

Jusqu’à ce qu’il se couche à l’horizon

Il jette sa lumière sur les villes

Fait rêver aux filles nues dans les  îles

 

Il fait éclore le parfum des roses

Met dehors la sinistrose

Fait chez les poètes naitre mille proses

Et sur nos corps sa chaleur dépose

 

Il repousse avec  délicatesse

Toutes les tristesses

Et avec autorité

Chasse  l’obscurité

 

Un seul rayon de soleil  brille

Et dans les stations balnéaires

Sortent des milliers de filles

En tenues légères

 

Même à travers les nuages

Il nous offre son bronzage

Et quand on oublie un prudent barrage

Il peut nous faire apparaître un mirage

 

Et le soir quand il doit céder sa place au crépuscule

Il flirte parfois avec les étoiles

Qui ont déjà ôté leur voile

Et impatientes de prendre sa place gesticulent

 

La lune jalouse

De ne pas avoir été prise pour épouse

Voit rouge et se fâche

Et par moments à la vue de tous le cache

 

Pour prendre la relève

De cette absence très brève

Bien qu’il n’ait pas peur de son ombre

Il chasse toujours la pénombre

 

Et il sera encore là demain

Pour murir figues et raisins

Et  réchauffer les âmes

De toutes ses lames

 

Et quand la lune se lève

Il s’octroi  une trêve

Pour mieux renaître demain

Et reprendre son chemin.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

 

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