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Le volcan.

Le volcan.

Enfoui au plus profond de la terre

Il sommeille solitaire

En attendant l’heure propice

D’ouvrir son  précipice

 

De  ses flammes ardentes

Sort la lave

Qui jaillit de son entrave

Et provoque la tourmente

Sur ses pentes brûlantes

Aux couleurs resplendissantes

 

L’explosion de son magma en fusion

A des kilomètres à la ronde

Provoque sur la terre d’irréparables lésions

Et sur les eaux fait rougir les ondes

 

Il peut dormir pendant des millénaires

Avant d’offrir son spectacle stellaire

Lorsqu’il sort de son sommeil

Pour lancer son défi au soleil

 

Autour de lui

Tout le monde fuit

C’est la panique

A bord du Titanic

Il peut faire disparaître

Tout ce qu’il fait naître

 

Lorsqu’il tousse en provoquant ses secousses

Tout le monde sent la mort aux trousses

 De ses crevasses sortent des fumerolles

Qui s’élancent en faisant de lumineuses cabrioles

 

Le ciel jusqu’alors silencieux

Devient soudain soucieux

En quelques instants il s’assombrit

Et cherche à se mettre à l’abri

 

De ce dragon et sa funeste colère

Plus puissante que le tonnerre

Qui crache des larmes de roches et de fer

Prisonnières depuis l’époque carbonifère

 

Dans le ciel son feu d’artifices

Annonce le  terrible sacrifice

Par cette immense  bouche d’où les gravats roulent

De  cette  montagne qui s’ouvre et s’écoule

 

Ce feu jaillit de la colère de Vulcain

Juge de leur sort

Et s’octroie  droit de vie ou de mort

Sur animaux et humains

 

Mais jamais le volcan ne meurt

Le croire serait un leurre

Nul ne sait quand il aura fini de vomir

Ni quand  il va se rendormir.

reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

Commentaires

  • merci pour les commentaires

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