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  • On meurt tous un jour.

    On meurt tous un jour.

    On meurt tous un jour

    Au fond d’une cour

    A l’angle d’une rue dans l’oubli

     Ou à moitié nu au fond de son lit

     

    On meurt tous un jour

    Suite à une rupture d’amour

    Le matin on se dit salut

    Et le soir on ne se revoit plus

     

    On meurt tous un jour

    Un refus de priorité dans un carrefour

    Un  arrêt brusque de la vie

    Pas forcément dû à une maladie

     

    On meurt tous un jour

    Sans espoir de retour

    Et la page se tourne

    Sans avoir bénéficié d’une ristourne

     

    On meurt tous un jour

    On ne fera plus de beaux discours

    Et on part dans la nuit

    Où jamais le soleil ne luit

     

    On meurt tous un jour

    Ils ont tardé les secours

    On ne verra plus les copains du café

    Qui buvaient sans être assoiffés

     

    On meurt tous un jour

    On ne refera plus le monde

    Les jours étaient devenus trop courts

    Et certains étaient déjà sortis de la ronde

     

    On meurt tous un jour

    En laissant des sourires

    D’amitié et d’amour

    Qui petit à petit finiront par se ternir

     

    On meurt tous un jour

    Parfois sans avoir fini un parcours

    Que l’on aurait voulu garnir

    De plus de souvenirs

     

    On meurt tous un jour

    En laissant dans une pochette de velours

    Un  papier dans une armoire au fond d’un tiroir

    Qui raconte toute notre histoire

     

    On meurt tous un jour

    En laissant nos amours

    Partir  emportés par le vent

    En ne laissant qu’un seul survivant.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Mort d'un tyran.

    Mort d’un tyran.

    On est en plein deuil en Iran

    Il est mort le boucher de Téhéran

    Son hélicoptère s’est écrasé

    Le tyran atomisé

     

    Et tous ces faux culs de l’ONU

    Se couchent sans aucune retenue

    Pour honorer la dépouille

    D’une infâme fripouille

     

    En faisant leurs doléances

    En observant une minute de silence

    Au lieu d’applaudir

    En hommage aux martyrs

     

    La justice divine

    Va lui faire bouffer les pissenlits par la racine

    Pour avoir fait des milliers de victimes

    Parmi de pauvres gamines

     

    Grâce au courroux d’Eole

    L’appareil n’a pas terminé son vol

    Une juste sentence

    Pour celui qui méritait la potence

     

    Et les  élus de l’ONU hypocrites

    Font semblant de se lamenter

    Et se mettent debout comme des stalagmites 

    En faisant semblant d’être affectés 

     

    Ils devraient avoir honte

    Tous ces gros mastodontes

    Qui pour se réconcilier

    Bouffent à tous les râteliers

     

    Combien de combattantes

    Pour la liberté de l’Iran et s’opposer au tyran

    Ont été soumises à des morts lentes

    Sous le regard indifférent de l’occident

     

    Initiative encore plus raide

    L’union européenne à offert son aide

    Pour localiser la zone du crash

    Pour retrouver cet adepte du goulasch

     

    On cherche des excuses

    A un monstre que tout accuse

    Et l’ U E veut faire preuve d’humanité

    Envers un assassin sans moralité

     

    Nos politiques baissent leur culotte

    Comme d’une voiture on retire la capote

    Juste parce qu’un sale despote

    Inspire la tremblote

     

    Honte à vous qui vous vautrez dans les égouts

    Sans remords et sans dégoût. 

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Que d'eau que d'eau.

    Que d’eau que d’eau.

     

    Même si elle s’invite en chantant

    Elle tombe depuis trop longtemps

    Les rivières sont saturées

    Et le paysage défiguré

     

    Les limaces sont devenues voraces

    Les jardins font la grimace

    Et leur maison sur le dos

    Sans se presser les escargots

    Tranquillement traversent les routes

    Partout c’est la déroute

     

    La pluie fait des victimes

    Le soleil mauvais élève

    S’est mis en grève

    Partout c’est la déprime

     

    Même les marchands de parapluie

    Sont mécontents

    Il y a trop de vent

    Et il fait toujours nuit

     

    Il ne fait pas bon traîner dans les rues

    Même les rivières sont en crue

    Et on ne voit plus les larmes

    De tous ceux qui ont déposé les armes

    Devant cette mauvaise compagne

    Qui submerge nos villes et nos campagnes

     

     

    Seuls les nuages sont contents

    Ils se soulagent en précipitant

    Leur surplus sur les mécontents

    Qui marchent en grelotant

     

    Le ciel a coulé une bielle

    Et il n’y a même pas d’arc en ciel

    Quand la pluie se fâche

    Le soleil se cache

     

    Partout ce n’est que tristesse

    Et parfois même de la détresse

    On attend avec impatience le beau temps

    Qui nous ramènera le printemps

     

    Quand la pluie fera une pause

    Pour voir enfin éclore les roses

    Et revoir sur tes lèvres ce sourire

    Que toute cette pluie a fait dépérir

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Tu vas devoir partager

    Tu vas devoir partager.

     

    Bientôt tu ne seras plus seul

    Demain ce sera jour de gala

    Soudés comme le blé à l’éteule

    Ta petite sœur sera bientôt là

     

    Tu partageras les câlins

    Au féminin et masculin

    Et l’amour dont vos parents

    Toujours vous couvriront

     

    Cela prendra même de l’amplitude

    Mais aucune inquiétude

    Leur amour pour toi comme pour elle

    Restera le même sous le couvert de leurs ailes

     

    Il est symbole de l’infini

    Qui même divisé par deux ou par trois

    Restera à jamais l’infini

    Et vous aurez les mêmes droits

     

    Car c’est le même soleil qui luit

    Même si on ne le voit pas la nuit

    Il est toujours présent

    Comme le seront vos parents

     

    L’arrivée d’une petite sœur

    Est un bonheur pour tous les cœurs

    Et avec elle tu seras ravi

    De partager des secrets de ta vie

      

    Quand elle aura un chagrin

    Ou un grain de sable dans le moulin

    C’est  vers tes bras

    Qu’elle  courra

     

    Il faudra que tu veilles sur elle

    Que tu la mettes sous tes ailes

    Pour que jamais rien ne dérange

    Ce nouveau petit ange

     

    Car tout le monde avait  envie

    De ce nouveau miracle de la vie

    Un voyage dans les étoiles au firmament

    Que l’on  poursuit aveuglément

     

    Une nouvelle feuille sur la branche

    Arrivée un peu comme une avalanche

    Qui aura besoin de toute la lumière

    Pour s’épanouir dans sa clairière

     

    Allaités  par la même poitrine

    Vous avez les mêmes racines

    Vous êtes dans la vie frère et sœur

    Comme dans votre cœur.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva