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  • Les parasites.

    Les parasites.

    Attention aux parasites

    Qui viennent vous rendre visite

    Ils ne cherchent que pouvoir et richesse

    Et pour cela toutes les pattes ils graissent

     

    Même les femmes se mettent à genou

    Devant eux pour se faire retirer les poux

    Pendant que les travailleurs meurent au labeur

    Ça fricote dur chez députés et sénateurs

     

    Des actifs se tuent pour apporter des richesses

    Que les oisifs dispensent avec largesse

    Ainsi va notre monde

    Certains travaillent pendant que d’autres glandent

    Toujours en ballade

    Ou dans un restaurant à déguster une dorade

     

    Et ils font fructifier leurs actions

    En distribuant des commissions

    On nous dit qu’on est tous sur le même bateau

    Mais pendant que certains sont en première classe

    D’autres ont du mal à voir la surface

    Et  il y en a même qui voyagent sur un radeau

     

    Pendant que certains vivent sur des friches

    Une poignée de riches

    Des parasites ravis

    Mènent la belle vie

      

    Qui a construit le tunnel sous la manche

    Sûrement pas les élus en cravate blanche

    Qui laboure les champs

    Si ce n’est les paysans

     

    Et qui dépense allègrement l’argent du peuple

    En faisant preuve de largesses si amples

    Ce n’est pas la fatigue qui les aura usés

    Quand leur trou ils auront creusé

     

    Parasites ou fascistes

    Qui sera en tête de liste

    Dans ces élections

    Pleines de trahisons et séductions

     

    Tous ces fantômes des hémicycles

    Qui se prostituent pour un article

    Qui vanterait leurs mérites

    Aussi  fugaces  qu’un météorite.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Anti-pluie.

    Anti-pluie.

     

    J’ai imploré tous les dieux

    Pour faire revenir un soleil qui s’enfuit

    Pour que cesse cette maudite pluie

    Qui chaque jour perfore la voûte des cieux

     

    Les indiens dansaient pour la faire venir

    Moi  je blasphème pour la faire partir

    Mais je dois être un sacré mécréant

    Pour que les dieux me plongent dans ce néant

     

    Seuls les escargots et les grenouilles

    Aiment voir couler l’eau dans les gargouilles

    C’est vraiment ce sale temps

    Qui  a détruit le printemps

     

    Cette maudite pluie qui inonde la campagne

    Qui fait s’écrouler des pans de montagne

    Et qui dans les endroits où elle fait défaut

    Fait rester à quai les vaisseaux

     

    Cette pluie qui nous fait courber le dos

    Qui pénètre jusque dans les os

    Compagne qui engendre la tristesse

    Jamais je ne te prendrai pour maîtresse

     

     Parfois tu te transformes en glace

    Et partout tu laisses ta trace

    Sur cette terre qui tremble

    Dans ces saisons qui se suivent et se ressemblent

     

    Seules les lumières artificielles

    Font office d’arc en ciel

    Et bien que tu sois indispensable

    Tu ne fais rien pour nous être agréable

    Et là tu deviens franchement désagréable

    Voire  détestable

     

    Ton humidité et ton froid

    S’infiltrent et nous transpercent à tous les endroits

    Et sûre de ta victoire dans ce tournoi sans raison

    Tu fais s’écrouler même le toit de nos maisons

     

    Pour faire durer dans l’éternité

    La saison où les feuilles des arbres

    D’octobre et de novembre

    Brillent de la couleur de l’or

    Tu nous plonges dans l’obscurité

    Et parfois même tu sèmes la mort.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Mon bel été.

    Mon bel été.

    Oh soleil depuis combien de temps

    Es tu absent

    Depuis combien de temps es tu parti

    Depuis ton départ on vit au ralenti

     

    Il doit être bien loin ton voyage

    Pour que tu nous aies laissé envahir par tant de nuages

    Dis quand reviendras-tu

    Pour que le sortilège soit rompu

     

    On a été pris au dépourvu

    Le  printemps ne t’a pas vu

    Et s’est enfuit

    Sans avoir mûrit ses fruits

     

    Et l’été s’annonce

    Sans aucune complaisance

    D’avance on frissonne

    En pensant à l’automne

     

    Viens pour qu’enfin s’ouvrent les fleurs

    Pour que des fruits on apprécie la saveur

    Et que cesse ce vent froid

     Qui nous engourdit les doigts

     

    Pour que s’arrête cette pluie

    Qui nous empêche de refermer nos parapluies

    Vient réchauffer cette terre qui sommeille

    D’où n’ose plus sortir aucune abeille

     

    Depuis ton départ

    C’est comme un rempart

    Qui cache la lumière

    Empêchant l’éclosion de la rose trémière

     

    On a besoin de tes rayons

    Pour réchauffer les sillons

    Pour que mûrisse le blé

    Pour que les fruits soient gonflés

     

    Il faut que tu te lèves

    Pour qu’à nouveau dans les arbres coule la sève

    Et que tu nous sortes de ces ténèbres

    Aux présages funèbres

     

    Redonne-nous la couleur du bonheur

    En faisant ressortir les promeneurs

    Et  manger sous tes arbres à l’ombre

    Avant que ne revienne novembre

     

    Soit l’antidote qui par sa caresse

    Chasse la tristesse

    Et affirme ton autorité

    Pour détruire ce sort

    Qui nous a enfermés dans son corridor

    Et depuis des mois nous laisse dans l’obscurité.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    dédié à Christine.

  • Demain c'est l'été.

    Demain c’est l’été.

    L’automne a tenu ses promesses

    Il a apporté son lot d’averses

    Les ruisseaux d’orgueil se sont gonflés

    Et sur leur passage ont tout emporté

     

    La terre récolte les feuilles

    Qui hier encore appartenaient à l’été

    Le soleil à fait son deuil

    Et l’écureuil commence à s’inquiéter

     

    Seule consolation la parure d’or

    Et  la beauté des couleurs

    Qui  remplacent les fleurs

    Et  habillent  le décor

     

    L’hiver sans être vraiment motivé

    Est  lentement arrivé

    On a en vain attendu la neige

    Pour voir tourner les motoneiges

     

    Il est venu pâle et doux

    Et a manqué son rendez-vous

    Un peu trop timide

    Le soleil était moite et humide

     

    En état de faiblesse

    Février n’a pas tenu ses promesses

    Le froid était trop doux

    Il  n’a pas mordu les joues

     

    Le printemps n’a jamais été aussi distant

     Il nous a oubliés

    Et  s’est perdu dans le temps

    Les parapluies sont restés dépliés

     

    Avril est pluvieux

    Mai est venteux

    Juin est capricieux

    Gens et jardins sont malheureux

     

    Dans les potagers

    Escargots et limaces ont tout ravagé

    Les salades sont décimées

    Les jardiniers sont déprimés

     

    Demain c’est l’été

    Mais il n’y aura pas de décolleté

    Un vent froid mord

    Tout ce qui met le nez dehors

     

    Avant que ne revienne l’automne

    Déjà le vent murmure son adieu

    A une saison

    A qui il a fait perdre la raison

     

    Les fleurs désarmées

    Se sont déjà refermées

    Et les fruits n’ont pas eu le temps de mûrir

    Le soleil a oublié de les nourrir.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • On nous bassine.

    On nous bassine.

    Les écolos se battent

    Contre les bureaucrates à la cravate

    Pour ne pas construire de bassines

    Et diminuer l’effet de serre des usines

     

    Mais combien d’arbres ont été sacrifiés

    Pour nous inonder de papier

    Et  assouvir la soif de pouvoir

    Pour l’élection des faire valoir  

     

    Ça prêche à tout vent

    Ne plus utiliser de dissolvant

    Et on a inscrit dans le marbre

    De limiter la coupe des arbres

     

    On gaspille des milliers de tonnes

    Pas besoin d’études à la Sorbonne

    Ni de le sonner au trombone

    Cela va alimenter la taxe Carbone

     

    Mais il y a toujours des exceptions

    Pour échapper à la restriction

    Pour satisfaire leurs ambitions

    Ils savent profiter de bénédiction aux élections

     

    Que de magouillage et de pillage

    Pour camoufler ce gaspillage

    Pour nous présenter un bel emballage

    Qui cache un triste saccage

     

    Pour une propagande électorale

    Digne d’une mise en scène théâtrale

    Sous l’excuse d’informer les électeurs

    On ouvre à fond les projecteurs

     

    On nous inonde de bulletins de vote

    On nous balance du très cher compatriote

    Pendant que leurs larbins collent des affiches

    Dont tout le monde se fiche

     

    Mais qui coûtent une fortune

    Alors que tant de gens n’ont pas de tune

    Pour alimenter leur campagne

    Ils sont prêts à déplacer des montagnes

     

    Des élections sans combustion

    De plus en plus minées par les abstentions

    Mais avec toujours plus de candidats

    Pour un confortable mandat

     

    Elle est bonne la table

    Et les sièges sont difficilement éjectables

    Alors les chiffonniers

    N’hésitent pas à imprimer du papier.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Les dictateurs à l'honneur.

    Les dictateurs à l’honneur.

    Criminels de guerre bannis hier

    Pour avoir garni les cimetières

    Par intérêt aujourd’hui

    Les crimes ont été enfouis

     

    Bachar al-Assad est de retour

    Sur l’échiquier politique

    La chine lui déroule le tapis rouge

    Comme celui du sang qui a coulé

     

    Il y a toujours des vautours

    Qui profitent des régimes despotiques

    Dès que cesse de couper la vouge

    Déjà dix  années se sont écoulées

     

    La Syrie refait surface

    On va essayer d’effacer las traces

    Dans les pays Arabes

    Aux militaires on donne du rab

     

    Face à ce régime corrompu

    Les accords avaient été rompus

    Mais les alliances reprennent

    Devant les intérêts finit la quarantaine

     

    La hache de guerre avait été déterrée

    On avait délivré un mandat d’arrêt

    Efficace comme un bandage sur une jambe de bois

    Un peu comme la promesse du plein emploi

     

     

    La convention de Genève

    Condamne les attaques chimiques

    Et c’est à Genève qu’on sacrifie Eve

    En oubliant  les massacres publics

     

    Pour aider ce pays dévasté par la répression

    On commence à rouvrir les négociations

    On cherche une solution politique

    Et réintégrer le président de ce régime despotique

     

    Pour laver le sang sur les mains

    D’un sinistre assassin

    On va déclarer les exactions minimes

    Et oublier les victimes de ses crimes

     

    Partout on prêche la fraternité

    Une fois les opposants écartés

    Mais il y a toujours plus de déportés

    Que l’on prive de  liberté

     

    A quoi sert la cour internationale

    Si elle marche en diagonale

    Ça juge et ça condamne

    Mais  ça pardonne pour remplir les jerricans.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Conflits d'intérêts.

    Conflits d’intérêts.

     

    Les candidats sont au rendez-vous

    Aucun sujet ne sera tabou

    Ça palabre dans les hémicycles

    Ça en fait éditer des articles

     

    Tous les prétendants sont en selle

    Pour un poste à Bruxelles

    Pendant ce temps des enfants meurent

    Tués en fuyant leur demeure

    En Ukraine à Gaza ou en Israël

    Les despotes se moquent des dommages corporels

     

    Hostilité  depuis la nuit des temps

    Orient contre occident

    Démocratie contre tyrannie

    Cette guerre ne sera jamais finie

     

    Toutes les promesses de paix

    Pour rassurer les rescapés

    Sonnent la retraite

    Et tombent aux oubliettes

     

    Le  moindre désaccord

    Qui change une partie du décor

    Rallume une étincelle

    Et les armes repartent de plus belle

    Pendant que des otages se morfondent

    Dans des cellules nauséabondes

      

    Les bombes se remettent à pleuvoir

    Et les dirigeants font semblant de s’émouvoir

    Mais la soif du pouvoir

    Possède un trop grand réservoir

     

    Un crime contre l’humanité

    Une phrase si souvent citée et répétée

    Mais que fait ‘on en réalité

    Pour faire cesser ces absurdités

     

    Malgré  l’aide internationale

    Un peuple qui ne peut se défendre

    S’effondre dans tous ces méandres

    Affamé par cette guerre dictatoriale

     

    Que ce soit à Gaza ou en Ukraine

    Toutes ces guerres engendrent la haine

    La peur et la violence se côtoient

    Dans le désarroi et l’effroi

     

    Les hôpitaux sont saturés

    On ne compte plus les morts et les blessés

    Et  toujours dans les assemblées ça discute

    Pendant que sur le terrain on ampute.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva