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Jamais deux sans trois.

Jamais deux sans trois.

 Il faut conjurer le mauvais sort

Avant qu’il ne prenne de l’essor

Refusons cette règle de trois

Qui nous plonge dans l’effroi

 

De ces feuilles qui jaunissent

Et  lentement tombent

De ces  vieux troncs qui se plissent

Et dont les branches enjambent les catacombes

 

Ces branches qui ont perdu de leur panache

Sous le poids des ans se  détachent

Et le seul moment

Où on leur rend hommage

C’est aux enterrements

Quel dommage

 

Trop vite les années passent

Trop vite on se retrouve seul devant sa glace

On sait que rien ne dure toujours

Et qu’il faudra bien qu’un jour

On cède sa place

Malgré  tous les beaux discours

 

C’est le cercle infernal

Des soirées hivernales

Des années qui s’emballent

Dans une incontournable spirale

  

Une terrible menace

Que ces années qui passent

Tout ce monde qui déserte le rivage

Annonce un inévitable naufrage

 

Même les rosiers sont en deuil

On a mis des milliers de roses sur ton cercueil

Elles resplendissent de beauté

Mais on les a coupé triste réalité

Mais c’est la fatalité

En signe d’amitié et de postérité

 

Pour embellir ton départ

Vers un autre quelque part

Ou peut être vers nulle part

Dans la vie il y a tant de canulars

 

Je voudrais qu’on se retrouve

Dans d’autres circonstances

Et qu’on étouffe les feux qui couvent

Pour se remémorer les souvenirs d’enfance

 

J’aimerais que plus personne ne tombe

Qu’on arrête d’ouvrir et refermer des tombes

Où même les plus ferventes prières

Ne font pas pénétrer la lumière.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

 

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