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  • Rêves interrompus.

                Rêves interrompus.

     

    Je maudis cette insomnie

    Devant laquelle mes nuits s’enfuient

    Et qui chasse mes rêves

    Qui te faisaient apparaître en tenue d’Eve

     

    Chaque jour qui se lève

    Me  met en état de stress

    Et détruit un rêve

    Où je te couvrais de caresses

     

    J’aimerais  les contrôler

    Pour pouvoir à chaque instant te frôler

    Mais je n’ai pas le pouvoir

    De me diriger dans le noir

     

    J’aimerais guider mes rêves de cœur

    Pour ne plus jamais avoir peur

    De me réveiller en sursaut

    Au moindre soubresaut

     

    J’aimerais devenir ami des ténèbres

    Pour que la nuit me célèbre

    Pour que mes rêves charnels

    Restent éternels

     

    Malgré  les doutes qui s’installent

    Je voudrais qu’ils deviennent réalité

    Lorsqu’ils sont bien notés

    Mais chaque matin je les vois qui détalent

     

     J’aimerais faire un retour en arrière

    Mais je ne sais pas mettre de barrière

    Alors à chaque fois mon rêve disparaît

    Laissant  mon  corps transpirer

     

    Un jour j’irai faire une offrande à l’église

    Pour que certains se réalisent

    Et pour qu’ils soient assouvis

    Je mélangerai mes rêves à ma vie

     

    J’effacerai  tous mes débits

    J’oublierai tous les échecs que j’ai subi

    Et je n’aurai plus jamais peur

    De me réveiller avant l’heure

     

    J’aimerais  pouvoir les vivre

    Et partout les suivre

    Pour qu’ils me montrent le chemin

    Pour pouvoir les réaliser demain.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Le feu à l'âtre.

                Le feu à l âtre.

     

    J’ai  allumé un feu dans la cheminée

    Dehors  il faisait un peu frisquet

    J’avais quelques frissons

    Alors j’ai brûlé quelques tronçons

     

    En plus de me réchauffer

    Le feu m’a toujours fasciné

    Il apporte une chaleur

    Remplie de couleurs

     

    Les bûches crépitent

    Libérant des milliers de météorites

    Avant de s’écrouler à bout de souffle

    Frustrées de n’avoir pu atteindre mes pantoufles

     

    Des milliers de flammèches s’envolent

    Aspirées dans le conduit par Eole

    Elles iront rejoindre les étoiles

    Transportées par leur char à voile

     

    Les  flammes font  jaillir des milliers de lucioles

    Qui  s’agitent en tous sens

    Et  se dispersent sur une toile comme des auréoles

    Me font penser à mille  jolies femmes qui dansent

     

    Puis après avoir ronronné d’aise

    Lentement le feu s’apaise

    Et lorsqu’il va donner son dernier soupir

    Je  remets une bûche pour lui éviter de mourir

     

     Dans la demeure règne une douce température

    Qui me fait rejeter au loin la couverture

    Il fait si bon que personne ne veut plus sortir

    Partir serait un peu mourir

     

    Dans une torpeur où tout le monde s’abandonne

    Des  cœurs  fusionnent des corps s’additionnent

    Comme le feu dans l’âtre, ces cœurs brûlent

    Et parfois basculent

     

    Bien calé sur son fauteuil le chat ronronne

    Sous le regard bienveillant de sa patronne

    Il ne lui manque plus que la couronne

    Pour prendre la place d’un Cicérone

     

    Bientôt quand les braises

    Se mettront entre parenthèses

    Et qu’il ne restera plus que les cendres

    La chaleur finira par descendre

     

    Le feu aura été éconduit

    Et la suie aura envahi le conduit

    Mais le feu fait de la résistance

    Encore quelque temps il garde le froid à distance.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva