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Le feu à l'âtre.

            Le feu à l âtre.

 

J’ai  allumé un feu dans la cheminée

Dehors  il faisait un peu frisquet

J’avais quelques frissons

Alors j’ai brûlé quelques tronçons

 

En plus de me réchauffer

Le feu m’a toujours fasciné

Il apporte une chaleur

Remplie de couleurs

 

Les bûches crépitent

Libérant des milliers de météorites

Avant de s’écrouler à bout de souffle

Frustrées de n’avoir pu atteindre mes pantoufles

 

Des milliers de flammèches s’envolent

Aspirées dans le conduit par Eole

Elles iront rejoindre les étoiles

Transportées par leur char à voile

 

Les  flammes font  jaillir des milliers de lucioles

Qui  s’agitent en tous sens

Et  se dispersent sur une toile comme des auréoles

Me font penser à mille  jolies femmes qui dansent

 

Puis après avoir ronronné d’aise

Lentement le feu s’apaise

Et lorsqu’il va donner son dernier soupir

Je  remets une bûche pour lui éviter de mourir

 

 Dans la demeure règne une douce température

Qui me fait rejeter au loin la couverture

Il fait si bon que personne ne veut plus sortir

Partir serait un peu mourir

 

Dans une torpeur où tout le monde s’abandonne

Des  cœurs  fusionnent des corps s’additionnent

Comme le feu dans l’âtre, ces cœurs brûlent

Et parfois basculent

 

Bien calé sur son fauteuil le chat ronronne

Sous le regard bienveillant de sa patronne

Il ne lui manque plus que la couronne

Pour prendre la place d’un Cicérone

 

Bientôt quand les braises

Se mettront entre parenthèses

Et qu’il ne restera plus que les cendres

La chaleur finira par descendre

 

Le feu aura été éconduit

Et la suie aura envahi le conduit

Mais le feu fait de la résistance

Encore quelque temps il garde le froid à distance.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

 

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