Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Un à un ils quittent le nid.

    Un à un ils quittent le nid.

     

    Dès qu’ils sont en âge de voler seuls

    Ils partent loin de la maison de leurs aïeuls 

    Pour aller gagner leur vie

    Loin de leur mère patrie

     

    Ils rêvent d’indépendance

    Veulent gagner leur subsistance

    Sous révolte et tumulte

    Ils sont devenus adultes

     

    Ces branches qui poussent

    Bien qu’elles nous fascinent

    S’éloignent de leurs racines

    Ce ne sont plus ces jolies petites frimousses

    Qui nous tenaient  la main

    Quand ce n’étaient encore que des gamins

     

    Depuis qu’ils ont quitté la maison

    Celle–ci  semble vide

    A noël près de la cheminée insipide

    Il manque des paires de chaussons

     

    Ceux qui faisaient la joie du foyer

    Et qui savaient nous égayer

    Ont quitté le nid

    Nous laissant démunis

     

    On n’entend plus leur voix ni leur rire

    On ne voit plus leur sourire

    Ce sont de lendemains

    Sans entrain

     

    Alors les parents se morfondent

    Et se font mille soucis

    A leur moindre éternuement

    C’est le débarquement

     

    Ils sont si loin

    Et ont sûrement des besoins

    On aimerait les aider

    Mais comment faire sans les froisser

     

    Et bien qu’ils ne veuillent l’avouer

    On les sent parfois bien fatigués

    La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille

    Quand la famille s’éparpille

     

    Alors que nous on vit sous inquiétude

    Il y a parfois de l’ingratitude

    Dans leur attitude

    Malgré nos efforts de servitude

     

    La peur d’être redevable

    Les rend parfois irritables

    Un feu qui pourrait s’allumer

    Et tout faire partir en fumée

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Bientôt un enfer.

               Bientôt un enfer.

    Ceux qui aiment la France la quittent

    Ceux qui la détestent la coïtent

    Sous une triste conjoncture

    La France perd toute sa culture

     

    Tous les grands chercheurs

    Fuient ailleurs

    Ils vont chercher fortune

    Là ou personne ne les opportune

     

    Marre d’être sous la courbature

    De mauvaises infrastructures

    Incapable de garder ses bons éléments

    La France se met dans l’isolement

     

    Le fruit est contaminé

    Par des illuminés

    Le  ver est à l’intérieur

    Et ça se bouscule à l’extérieur

     

    Ce n’est le pays de l’abondance

    Que pour ceux qui vident les finances

    La violence et la misère s’installent

    Pendant que se vident les étals

     

    Les dirigeants n’ont pas les tripes

    La France perd  tous ses principes

    On pensait bien faire

    En supprimant les frontières

     

    Mais c’est un désastre

    La France est au pilastre

    On ne demande plus les matricules

    Et la drogue de plus en plus  circule

     

    Des bateaux transportent des émigrants

    Qui se noient dans les courants

    Et ceux qui prennent pied sur une terre étrangère

    Ne le font pas de façon passagère

     

    Ils poursuivent un rêve

    Mais finissent souvent sur la grève

    Où on  creuse une tombe

    A ceux qui ne sont pas tombés sous les bombes

     

    Et pour ceux qui réussissent

    Ce n’est pas l’eldorado Suisse

    Qu’ils envahissent

    La France est bien plus bienfaitrice

     

    Leur pays ils l’ont déserté

    Pour un peu plus de liberté

    Mais partout on leur construit des prisons

    Les privant de la vue sur l’horizon.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Supérieur ou erreur.

    Supérieur ou erreur.

    Parce qu’ils ont le savoir

    Ils s’octroient le pouvoir

    Ils sont prétentieux

    Et se croient les élus des dieux

     

    Pendant que le temps court

    La nature  parle et l’homme est sourd

    Il se croit le maître du monde

    Alors que la terre est moribonde

    Que le sol gronde

    et que s'effondre des tours

     

    Il est dépassé le présent

    Le futur est angoissant

    Où est son avenir

    Alors qu’elle ne fait qu’agonir

     

    On écrit des décrets

    Pour abattre des forêts

    On met des animaux en cage

    On assèche les marécages

     

    Les arbres sur lesquels les amoureux

    Gravaient leur cœur

    Sont devenus fiévreux

    Et leurs branches victimes de broyeurs

     

    Le passé s’est effacé

    L’avenir s’est crevassé

    Les océans se réchauffent de plus en plus vite

    Et je me suis perdu à leur poursuite

     

    Qui est le plus intelligent

    De deux belligérants

    Celui qui s’adapte à la nature

    Ou celui qui la soumet à la torture

     

    La Fontaine était visionnaire

    Il savait déjà qui était le tortionnaire

    En disant que la raison du plus fort

    Entraînait souvent la mort

     

    La planète est à l’agonie

    Et l’homme encore le nie

    Mais elle ne disparaîtra pas

    Même lorsque l’homme passera de vie à trépas

    Car  la nature est la plus forte

    Et même blessée elle est loin d’être morte.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • L'Arabie c'est où dites.

    L’Arabie c’est où dites.

     

    Elles vivent derrière un grillage

    Nul n’a le droit de voir leur visage

    Même sous la chaleur leur corps est recouvert

    Et  le ciel est couvert

    Comme pour les femmes de Vancouver

    L’horizon n’est jamais ouvert

     

    Couvertes de la tête aux pieds

    Tailles de guêpier

    Toujours épiées

    Fragiles comme du papier

     

    Avec la peur au ventre

    A la moindre rencontre

    Elles côtoient la solitude

    La tristesse et l’inquiétude

     

    Dans les déserts et sous le vent

    Il y a le chef du  clan

    Qui règne en maître

    Sur tout le périmètre

     

    Sous la domination du mâle

    Moins considérées qu’un animal

    Obligées de supporter

    Sans personne pour les réconforter

     

     

     

     

    Les  maris ont plein pouvoir

    Pour les obliger à faire leur devoir

    Car elles ne peuvent les quitter

    Sans se faire lapider

     

    Elles n’ont pas le droit de conduire

    N’ont pas le droit de séduire

    Doivent porter l’abaya sur leurs vêtements

    Si elles veulent éviter l’affrontement

     

    Placées sous l’autorité du père

    Ou d’un frère

    Elles doivent accepter le mari

    Qu’on leur a choisi

     

    Même la nuit sous les étoiles

    Obligées de porter le voile

    La charia ne pardonne pas

    Ceux qui font un mauvais pas.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Guet-apens.

    Guet- apens.

    Après plus de soixante ans

    L’antisémitisme à toujours ses partisans

    A  croire que la guerre déclenchée

    Par des fous à lier a été oubliée

     

    Dans les stades des actes inacceptables

    Sont vraiment lamentables

    De soi-disant supporters

    Qui poursuivent de leur haine

    Stupide et malsaine

    Des gens jetés à terre

     

    Dont le seul crime est la réussite

    Pour ne pas être traités de parasites

    Ça emmerde les gens

    Qui n’ont pas leur argent

     

    On lance des slogans

    On sort le yatagan

    On se regroupe pour faire une masse

    Et piéger les victimes dans une nasse

     

    On commence le compte à rebours

    Pour démarrer la chasse à courre

    Les juifs deviennent le gibier

    Leur souffrance de la guerre oubliée

     

    Nos hommes politiques montent au créneau

    Et braillent haut et fort

     Mais ce ne sont que des piaillements de moineaux

    Qui ne sont d’aucun réconfort

     

    La machine est en route

    L’assemblée est dissoute

    Beaucoup de paroles

    Submergées pas des banderoles

     

    On sait d’où vient le pétrole

    Alors on fait des cabrioles

    On ne voudrait pas se mettre à dos

    Ceux qui nous envoient de jolis cadeaux

     

    Cruel dilemme que ce choix

    Courtiser le roi ou bien le renvoi

    De tous ces fanatiques

    Qui pillent nos boutiques

     

    Ça se pavane en arme dans les rues

    Et ça fait des recrues

    Dans cet état d’ignorance et d’ivresse

    La haine devient  une traîtresse maîtresse

     

    Dans tous les pays  s'installe la gangrène

    Ça a la vie dure les mauvaises graines

    Et tant qu’il n’y aura pas une action forte

    La guerre restera à nos portes.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Les cartels.

    Les cartels.

    La France est devenue une passoire

    Les gens ont peur de sortir le soir

    Ça viole et ça tue

    Dans tous les coins de rue

     

    Bientôt notre belle France

    Doux pays de l’espérance

    Ressemblera aux pays d’Amérique latine

    Ça deal hors et dans les latrines

     

    Un trop plein de laxisme

    Plus un peu d’analphabétisme

    A conduit le pays au banditisme

    Qui s’ajoute à l’Islamisme

     

    L’ami numéro un de la drogue étant l’argent

    Il y a des juges trop indulgents

    Qui  ne condamne pas assez sévèrement

    Ceux qui en vivent allègrement

     

    Le nouveau Mexique

    Ne se trouve plus aux états unis

    Car ce produit toxique

    Installe en France ses colonies

     

    Tous nos élus parlent de ce problème

    Qui est un véritable dilemme

    Mais on sait ce que tout le monde aime

    En bas des H.L.M

     

    Ça rapporte trop de pèze et on vit à l’aise

    Pour qu’on éteigne la braise

    Qui  supprimerait ce malaise

    Qui détruit notre belle ville Marseillaise

     

    Il y a une accoutumance

    A laquelle jamais on ne renonce

    Et ça fait des milliers de jeunes voyous

    Qui finissent dans un trou ou sous les verrous

     

    Depuis des années

    On parle de mener une lutte acharnée

    De nettoyer ce fléau au détergent

    Mais ca brasse trop d’argent

     

    Et il y a des personnalités corrompues

    Qui s’engraissent comme des veaux

    Et qui vivent repues

    Au plus haut niveau

     

    Pendant que des balles perdues

    Laissent des innocents étendus

    Et  des mères qui les pleurent

    Sur le chemin de leur dernière demeure.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Différence.

    Différence.

     

    Il y a les nantis qui ont tout englouti

    Et les pauvres qui n’ont que l’appétit

    Qui regardent passer la misère

    Et qui dorment le cul par terre

     

    Avec un mal de dos

    En rêvant de l’eldorado

    De pauvres SDF

    Qui n’ont pour abri que la voûte d’une nef

     

    Loin des palaces des millionnaires

    Avec un larbin au derrière

    A qui ils donnent la clé de leur voiture

    Parquée  dans un garage de la cote d’Azur

     

    Pour aller jouer au Casino

    Pendant que les pauvres ont la tête sous l’eau

    Ils n’ont commis aucun crime

    Mais sont plongés dans la déprime

     

    Ils errent à l’aveuglette

    Ne se font plus leur toilette

    Ils ne regardent plus vers l’horizon

    Ils n’ont pas de savon ni de maison

     

    Plus rien ne les fait rêver

    Ils se demandent juste quand ils vont crever

    Ils n’auront jamais ce qu’ils désirent

    Ils ne connaissent pas le mot loisir

     

     

    Dans ce monde pourri par l’argent

    Ils sont lessivés au détergent

    Il  y a les chanceux qui profitent

    Et les malchanceux qui méditent

     

    Qui font l’aumône au coin d’une boulangerie

    Et s’adonnent parfois à la beuverie

    Pour essayer d’oublier les soucis

    Qui se sont invités sur leur visage cramoisi

     

    Eux aussi rêvent d’avoir accès à une banque

    Mais c’est ’argent qui leur manque

    Même dormir dans un lit est un luxe interdit

    Pour leurs pauvres membres engourdis

     

    Pendant ce temps autour d’eux

    De riches capricieux

    Dédaigneusement se pavanent

    Exhibant de gros cigares de la Havane

     

    Et se levant aux aurores

    Après avoir garé Porches ou Ferrari

    Avec des éclats de rire sonores

    Au bras d’une ou d’un favori.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Toujours muselée, toujours debout.

    Toujours muselée toujours debout.

     

    Entourée de mille protocoles

    On nous la vante déjà sur les bancs de l’école

    Mais on est encore trop petit

    Et pas encore assez averti

    Pour comprendre

    Ce mot que l’on veut nous apprendre

     

    Parfois il faut vraiment la chercher

    Pour la dénicher

    Il y en a qui meurent pour la conserver

    D’autre qui ne cherchent qu’à l’entraver

     

    Souvent bafouée  piétinée abusée

    Et combien de fois réprimée et écrasée

    Mais même dans une souffrance abreuvée

    Elle fait tout pour se relever

     

    Il y en a qui ont été écartelés

    D’autres qui ont eu les doigts coupés

    Pour la faire taire

    Toujours de façon autoritaire

     

    Mais on ne baisse pas les bras

    Quand on veut se débarrasser d’un tutorat

    Alors certains se sont mis à la chanter

    Même avec les mains ensanglantées

     

    Partout elle dérange

    Ceux que le pouvoir arrange

     C’est une menace

    Pour ceux qui veulent garder leur place

     

    Elle est un mur contre les abus

    Crées par des gens imbus

    Qui la répriment

    Par un dictatorial régime

     

    Mais comme un fidèle compagnon

    Partout fleurit son nom

    On le grave sur les arbres

    On le grave sur du marbre

     

    Des glaciers arctiques aux déserts

    Elle résonne comme le tonnerre

    De l’aube au crépuscule

    Partout son nom circule

     

    Parfois pour la conquérir

    On peut même en périr

    Mais il n’y a pas d’autre choix

    Quand l’injustice vous broie

     

    Alors je vais vous la nommer

    Pour pouvoir l’acclamer

    Pour ne jamais la déserter

    Elle s’appelle liberté.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva.

     

  • Abus de pouvoir.

    Abus de pouvoir.

    Ils ont le pouvoir

    Et ils le font savoir

    Journalistes réputés

    Ministres sénateurs ou députés

     

    Hommes en vue à la télé

    Qui se montrent trop zélés

    Et qui se permettent tout

    Parce que pour la chaîne ils sont des atouts

     

    On les dits vedettes

    Mènent leur entourage à la baguette

    Et se permettent des gestes

    Souvent indigestes

     

    Une main sur le genou

    Un baiser dans le cou

    Une main aux fesses

    Sur une personne en état de faiblesse

     

    Ils forcent à boire une coupe

    Une main sous la jupe

    Ils arrachent un baiser

    Et  cherchent à en abuser

     

    Avec leur situation confortable

    Ils se sentent intouchables

    Et savent que les victimes

    Sont dans une situation ultime

     

    Quand ils ont besoin d’un travail

    Donné par ceux  qui tiennent le gouvernail

    Et qui leur font des avances

    Avec insistance et assurance

     

    Croyant qu’ils seront impunis

    De leurs délits

    Parfois ils frappent

    Celles qui ne veulent pas passer à la trappe

     

    Et ils mentent avec arrogance

    Quand on leur demande la transparence

    Sur les faits qui se sont passés

    Quand ils ont été coincés

     

    Par la plainte

    D’une femme épouvantée

    Par une étreinte

    Contre sa volonté

     

    Ils nient tout en bloc

    Et affirment dur comme roc

    Que ce n’est que fabulation

    Ou dénonciation pour extorsion.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Prostitution à la télévision.

    Prostitution à la télévision.

    C’est un institut

    Tout le monde se prostitue

    On fait les yeux doux à un animateur

    Prêt à coucher avec le présentateur

     

    Pour avoir une place

    Dans ce grand palais des glaces

    Qui brille en surface

    Mais souvent fugace

     

    Certains n’hésitent pas à se prostituer

    Et même à s’entretuer

    Pour quelques faveurs

    Venant d’un directeur

     

    Beaucoup de lèches-culs

    Qui sont convaincus

    Qu’ils vont recharger leurs accus

    En montrant leur cul

     

    La télé, ce monde d’hypocrites

    Ou comme dans un harem il y a les favorites

    Qui ne gagent pas leur place au mérite

    Mais en se faisant effeuiller la marguerite

     

    C’est à croire qu’en France

    Il n’y a plus de papier toilette

    Et qu’il faut faire preuve de complaisance

    Pour obtenir une ordonnance

     

    Offert  juste pour se divertir

    L’argent attire

    Quand il remplit le portefeuille

    Le cul assis dans un fauteuil

     

    Télé-magouille télé fausse réalité

    Tout un programme à la télé

    Face apparente d’un iceberg dans l’océan

    Où n’apparaît que la tête du géant

     

    Ces faux-culs qui bavent d’hypocrisie

    Jusqu’à l’hérésie

    Pour obtenir un regard de sympathie

    Qui les met en frénésie

     

    Cette télévision qui ouvre ses portes

    Pour fabriquer des cloportes

    Et où ses studios

    Attirent l’adhésion de millions d’idiots.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva