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La terre meurt

Après les animaux les humains.

La terre meure

Notre terre aujourd’hui poubelle

Jadis était si belle

Mers et océans étaient bleus

Avant que ne s’étalent les banlieues

 

L’eau était claire

Et suivait son itinéraire millénaire

Les ruisseaux et les rivières étaient purs

N’avaient pas subit de blessures 

 

Les sources chantaient

Les ruisseaux coulaient

Sans peur des remblais

Arrosaient les futaies

 

Les forêts aujourd’hui inertes

Étaient vivantes et vertes

On craignait les avalanches

Des montagnes toujours blanches

 

Nos campagnes respiraient

On pouvait entendre le cri de l’effraie

Les prairies fleurissaient

Chaque année le cycle s’accomplissait

 

Les déserts avaient toute leur place

Pour faire face aux océans de glace

Les volcans crachaient le feu et fer

Et semblaient se marier avec l’enfer

 

Le soleil brillait au firmament

Les arbres frémissaient sous le vent

Et dans le règne animal

Tout paraissait normal

 

Aujourd’hui des malotrus

Jettent leur surplus dans les rues

On ne respecte plus la nature

Qui lèche ses blessures

 

On n’épargne plus aucune zone

On détruit la couche d’ozone

On bétonne les bords de mer

De façon sommaire

 

Alors l’eau vient frapper à la porte

Et la boue jamais replète

Vengeresse soudain emporte

Hommes et bêtes

 

De violentes tempêtes jamais satisfaites

Coupent  toute retraite

Des marins en détresse

Qui avaient fait preuve de hardiesse

 

Puis implacable ogresse

Vient la sécheresse

Qui sans aucune délicatesse

Frappe les gens en état de faiblesse

 

Sur le sol surchauffé

La terre assoiffée

Sous la chaleur se tend

Craque et se fend

 

Les ruisseaux s’assèchent

L’herbe craint la moindre flammèche

Et sous soleil qui nous serre dans son écrou

Même les cailloux deviennent flous

 

On attend le soir et la nuit noire

Comme un ultime espoir

Et on invoque la venue des nuages

En s’épongeant le visage

 

La terre se meurt avant l’heure

Et le monde s’en fout

Et des dirigeants devenus fous

Appuient sur l’accélérateur.

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