Le monde va mal

ils ne sont pas à la hauteur

Le monde va mal.

On nous vole notre liberté

On nous piste on nous traque

A grand coup de matraque

On brise notre volonté

 

Ils pompent notre fric

Bafouent la république

Bientôt ils nous prendront notre chemise

Nous feront coucher dans des remises

 

Ils frappent au hasard

Mettent ceux qui contestent au placard

Et molestent tous ceux qui manifestent

Ou font semblant de faire un geste

 

Tous ces politicards

Qui nous envoie leurs commandos

Et qui se font du lard

Sur notre dos

 

Tous ces valets du capitalisme

Qui se vautrent dans le triomphalisme

Qui se font des courbettes

Et qui ne connaissent pas le prix d’une baguette

 

Tantôt on les dérange

Tantôt ils nous font des louanges

Et souvent passent l’éponge

Sur leurs négligences qui s’allongent

 

Ils ne sont pas avares de mensonges

Pourvu que cela les arrange

Pour calmer la tempête

De notre argent ils ne font pas la diète

 

Nos dirigeants sont dépassés

Leur auréole est menacée

Que vont devenir leurs avantages

Si les fauves sortent de leur cage

 

Déjà la  lumière du  soir

Se couvre de nuages noirs

Dans les villes en colère

On distribue des circulaires

 

Partout des ombres se camouflent

Le vent de la révolte souffle

Car déjà s’entend à l’infini

Le cri des plus démunis

 

Dans les maisons qui pleurent la misère

Certains parlent déjà d’état de guerre

Et de jeter au feu tous ces blasons dorés

Qui méprisent les affamés emmurés

 

Ces rois nantis qui face à la contestation

Ne connaissent que la répression

Avec  leurs soudards frappent au hasard

Mettent les gens sur des brancards

 

Mais quand c’est la police qui  manifeste

Personne ne conteste

 Négriers il est fini le temps des esclavagistes

Et celui des franquistes

 

On  ne rentre  plus la tête comme les tortues

On  commence même à déboulonner vos statues

Il faudra tenir compte

De tous ces laissés pour compte

 

Ecouter  ces hommes qui ploient sous vos lois

Et qui réclament juste un peu plus de droits

Face à votre mépris il n’y a que deux solutions

Soit la soumission soit la révolution.

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Rébellion.