L'opium sur le podium.
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Les méfaits de la drogue.
L’opium sur le podium.
Au hit parade avec l’alcool et la vente d’armes
De moins en moins la peur du gendarme
Elle trône en bonne position
La drogue avec toute sa corruption
Dans les larmes et la douleur
Cette guerre entre dealers
Entente entre producteurs et acheteurs
Au dépend des consommateurs
Herbes aux effets terrifiants
Qui rendent accro plus d’un étudiant
Qui mettent des parents dans la détresse
Se demandant quand ils on fait preuve de faiblesse
Guerre dans cette intrusion
Mort affective et destructive
Où l’un prend l’initiative
Et l’autre se met en position d’agression
L’un ne veut pas entendre
L’autre ne peut pas comprendre
S’installe un dialogue de sourds
Sans espoir de retour
Conflit de générations
D’un coté des jeunes en perdition
De l’autre des parents en pleine confusion
Qui hésitent entre rémission et répression
Il y a des cris de douleur
Des plaintes et des pleurs
Dans les têtes un épouvantable vacarme
Plus sournois que celui des armes
Des caves jonchées de seringues
Qui rendent les gens dingues
Des endroits sordides
Aux murs humides
Qui sentent le salpêtre
Dans tout le périmètre
On se bouscule dans les halls de gare
Où ça sent la bagarre
On a peur on augmente la dose
On transpire on se met en overdose
Des gens à genoux une aiguille dans le bras
Comme priant en attendant le trépas
Il y a des gens sur le trottoir
D’autres dans les dortoirs
Pour finir dans un couloir
Qui mène au mouroir
Un dernier soubresaut de résistance
Coté imper avant la descente aux enfers
Un sentiment d’impuissance
Avant de sombrer dans la galère coté père
Elle s’effrite la famille
Et se casse comme une brindille
Dans leur paradis artificiel
Les drogués atteignent le ciel
Dans leur monde superficiel
Ils perdent l’essentiel
Euphorie faconde
Ils sont dans leur propre monde
Au début ils chantent et ils rient
Ils dansent et idolâtrent
Puis arrive la somnolence
Qui les jette dans la déchéance
Autour d’eux c’est le désarroi
Une à une tombent toutes les parois
Les planches sont trop vermoulues
Tout devient superflu
On ne sait plus quoi faire
Faut ‘il être défaitiste ou autoritaire
Que celui qui me jette la première pierre
Devienne à son tour un jour père.
Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva