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  • Souvenirs.

    Souvenirs.

    Si ton corps et ton cœur

    Sont encore aux abois

    Si tu ne m’as gardé aucune rancœur

    Fais revivre les souvenirs d’autrefois

     

    Ce jour où le vent jouant avec ta poupe

    Avait  retroussé ta jupe

    Où dans une clairière avec une complice lumière

    Avait dévoilé ton impudeur incendiaire

     

    Quand les soirs de pleine lune

    Lorsque  la nuit jouait dans les dunes

    Et que dans une douce pénombre

    Tu cherchais mon ombre

     

    Retrace dans ta mémoire

    Les plus beaux souvenirs de notre histoire

    Cache-toi encore dans ces buissons

    Qui fredonnaient notre chanson

     

    Retourne voir la rivière

    Qui écoutait notre prière

    Contemple encore ses rivages

    Qui faisaient vivre nos mirages

     

    Regarde toujours le monde

    D’ une manière vagabonde

    Rêve encore de toutes ces destinations

    Qui faisaient vivre nos illusions

     

    Rends visite à ces chênes centenaires

    Qui cachaient notre adultère

    Et ces fleuries collines

    Qui nous offraient des bouquets d’églantines

     

    Quand seront passés été et automne

    Et que se cachera la faune

    Lorsqu’ apparaîtra l’hiver

    Avec tous ses dévers

     

    Son immaculé manteau blanc

    Et son froid brûlant

    Souviens toi de cette trace sur la neige

    Témoin de notre sacrilège

     

    De mon corps qui t’enlace

    Ton dos collé contre la glace

    Où malgré la morsure du froid

    Tu m’as laissé pénétrer ton beffroi

     

    Oublie ces douloureuses séparations

    Ces moments d’abdication

    Que n’apaisait que l’espoir des retrouvailles

    Comme le printemps espère de nouvelles semailles

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. Salva

  • La source.

    La source.

     

    Dans mes souvenirs d’enfance

    Calme en apparence

    Ma  source coulait sur gravier et sable

    Parfois limpide parfois un peu trouble

     

    Elle jouait avec le sort

    Apportait la vie et la mort

    Entraînait dans son sillage

    Cailloux et feuillage

     

    Elle se frayait un passage

    Reverdissait le bocage

    Elle poursuivait sa route

    Apportant  des rêves et de doutes

     

    Elle laissait des zones d’ombres

    Dans chacun de ses méandres

    Elle chantait dès le matin

    Et disparaissait le soir dans le lointain

     

    Hier encore pleine de fougue

    Elle serpentait dans la garrigue

    Enchantait  ma jeunesse

    D’une vie pleine de promesses

     

    Alimentée par les nuages

    Elle faisait vivre la terre

    Courait vers ma mer

    La fin de son voyage

     

     

    Dans mes souvenirs d’enfant

    Craignant le soleil

    Dès son réveil

    Elle se cachait au fond du vallon

     

    Elle alimentait les ruisseaux

    Par la fraîcheur de son eau

    Faisait frémir les roseaux

    Où se cachaient plus d’un  oiseau

     

    Les années se sont écoulées

    Sa tranquillité a été troublée

    Doucement elle s’est tarie

    Laissant mon cœur meurtri

     

    Aujourd’hui sa complainte

    S’est éteinte

    Elle s’est asséchée

    Aucune soif ne sera plus étanchée

     

    On n’entendra plus son chant

    S’élever au dessus des champs

    Il n’y aura pas de retour

    Elle ne pourra remonter son cours

     

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  • Conflits de générations.

    Conflits de générations.

    Des parents qui voudraient des enfants parfaits

    Des enfants qui ne sont jamais satisfaits

     Ils ne sont pas comme on souhaiterait

    On n’est pas comme ils voudraient

     

    Si les parents oublient parfois

    Qu’ils ont été des enfants

    Ces enfants qui veulent dicter leur loi

    Pensent’ ils qu’un jour ils deviendront parents          

     

    On leur donne une éducation

    Qui parfois donne lieu à des collisions

    Mais malgré quelques sanctions

    Il y a toujours amour et affection

     

    Personne ne reste de marbre

    Devant la grandeur d’un arbre

    Il aura toujours la profondeur de ses racines

    Qui nous fascine

     

    Mais quelle importance

    Cette naturelle différence

    Un jour les enfants quitteront le nid

    Laissant les parents démunis

     

    Trop courtes minutes

    Où sont oubliées les disputes

    On se remémore les bons moments

    Quand le soleil était au firmament

     

    Et toutes ces ronces dans les taillis

    Source de conflit

    Ne  sont que des brindilles

    Qui se brisent devant une famille

     

    Des parents qui maintiennent le lien

    Pour que les enfants mangent le même pain

    Et qui essaient de leur fabriquer un jardin d’Eden

    Où plus tard ils pourront planter leurs graines

     

    Quand ces enfants auront quitté la hutte

    Quand ils auront atteint leur but

    Ils pourront vivre leur vie

    Après avoir quitté leur exuvie

     

    Ils connaîtront les tourments

    D’ être à leur tour parents

    Les parents leur ont donné ce qu’il fallait

    A eux de prendre le relais

     

    Il leur faudra relever les défis

    Régler les conflits

    Une belle mais difficile mission

    Indispensable à leur évolution.

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  • Handicap.

    Handicap.

     

    On attend son arrivée avec impatience

    En toute insouciance

    On fait confiance à la science

    Pas de raison qu’il y ait de méfiance

     

    Cela devait être un jour de fête

    Avant que le ciel ne nous tombe sur la tête

    Il n’a pas demandé à venir au monde

    Sur cette terre qui n’est pas toujours ronde

     

    Il est là et pousse un terrible cri

    Savait t’il que son destin était écrit

    Moment de désespoir

    Où on se raccroche au plus petit espoir

     

    On ne veut pas y croire

    On se dit que ce n’est que provisoire

    Que la vie ne peut être cette misère

    Qui plonge une famille dans la galère

     

    On n’a pas tiré le bon numéro, de tombola

    Mais maintenant qu’il est là

    Impitoyables dieux Grecques

    Il va falloir faire avec

     

    Il va falloir affronter le regard des autres

    Ecouter les bons apôtres

    Et subir la compassion

    De ceux qui se sentent investis d’une mission

     

    Un épisode douloureux de la vie

    Et il ne sera sûrement pas le seul

     Et sans vouloir être bégueule

    Ce n’est pas vraiment ce dont on avait envie

     

    Cet oiseau aux ailes brisées

    Qui restera à jamais blessé

    Qui des autres sera différent

    Dans un monde incohérent

     

    Il y aura des regards de compassion

    Et des regards qui blessent

    Des mots de gêne et de politesse

    Qui fusionneront en collision

     

    Il y aura des jours d’orage

    Où il n’y aura aucun ancrage

    Parfois des jours de soleil

    Où la lumière sera plus vermeille

     

    Il y aura toujours des imbéciles

    Qui diront que c’est providentiel

    Que c’est un cadeau du ciel

    Ceux là n’ont jamais été pris sous le grésil

     

    Se sont ‘ils mis à la place d’une mère

    Ou bien de celle d’un père

    Qui se feront des soucis sur son sort

    A savoir ce qu’il deviendra après leur mort.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Coup de foudre.

    Coup de foudre.

    Je l’ai croisée dans une grande surface

    Elle était habillée classe

    Dans ce face à face

    Elle ne pouvait me laisser de glace

     

    Bien plus que divine

    Sublime Messaline

    Dans son élégance qui toisait l’éternel

    Elle était beaucoup plus que belle

     

    L’air un peu hagard

    Je ne la quittais pas du regard

    Avec son allure innocente

    Était-elle inconsciente

    De cet émoi

    Qu’elle provoquait en moi

     

    J’aurais voulu lui donner rencart

    Mais la peur de faire une bévue

    Me maintint à l’écart

    Caché de sa vue

     

    Je croyais que c’était une légende

    Une simple propagande

    Avant que je ne sois happé

    Par ce sentiment qui m’a frappé

     

    Sans échanger une phrase

    Ni même un mot

     J’étais en extase

    Stupide comme un marmot

     

    Pendant des années

    On se retrouve cloisonné

    Rien ne bouge autour de vous

    Puis tout arrive d’un coup

     

    Il y  a des éternités abominables

    Où rien ne vous semble appréciable

    Puis il y a des secondes

    Qui vous offrent le monde

     

    En essayant de ne pas me faire voir

    Je tournais autour comme un papillon

    Je la guettais dans chaque rayon

    Me contentant de l’entrevoir

     

    Beauté inaccessible

    Amour impossible

    Au commun des mortels

    Pourquoi était-elle  si belle

     

    J’aurais aimé la revoir

    Rien qu’un jour une nuit ou un soir

    Pour lui dire combien elle était merveilleuse

    Mais je n’ai pas su trouver les paroles charmeuses.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva