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  • Où est' il ce Dieu invisible ?

    Où est-il ce Dieu invisible ?

    Où est ‘il ce Dieu qui devait sauver l’humanité

    Alors qu’on nous coupe l’électricité

    Où est ‘il ce Dieu qui se veut notre père

    Alors qu’il laisse mourir notre mère la terre

     

    Où est ‘il ce Dieu qui laisse faire les guerres

    Alors que son peuple est dans la misère

    Faut ’il  qu’il soit un piètre père

    Pour faire pleurer tant de mères

     

    Mais à la fin que sait ’on de ce Dieu

    Qui nous viendrait des cieux

    Est-ce que quelqu’un l’a déjà vu ?

    Est’ il dans une quelconque revue ?

     

    A t’il déjà donné une entrevue

     Ou bien cela n’a jamais été prévu

    Et pourquoi tant de silence

    Alors que couve la désobéissance

     

    S’il se montrait de temps en temps

    Il y aurait moins de manifestants

    Et  on serait beaucoup plus conciliant  

    Entre chrétiens et musulmans

     

    Mais nous sommes toujours dans le néant

    Il a du naître camé Léon

    A moins qu’il n’ait été piégé dans le fréon

    Avant d’avoir pu désigner son suppléant

     

     

    Pourquoi le Diable

    S’invite-t-il toujours à ma table

    Alors que toi tu es inexistant

    Aurais-tu peur de Satan ?

     

    Pourquoi au lieu de vénérer Marie

    Suis toujours autant aigri

    Pourquoi qu’aux moments de confesse

    Je suis toujours loin de ta messe

     

    Pourquoi devrais-je  m’endimancher

    Pour écouter ton vassal

    Sous menaces de punitions infernales

    M’absoudre de mes péchés

     

    Pourquoi je ne crois pas en l’au-delà

    Qu’on me promet quand sonnera le glas

    Et pourquoi devrais-je me mettre à genoux

    Quand sur ma route il y tant de cailloux

     

    Pourquoi si tu es maître de l’univers

    Sur terre il y a tant de pervers

    Pourquoi puisque tu avais le choix

    As-tu laissé ton fils mourir sur la croix

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Mieux vaut boire le vin d’ici que croire à l’au-delà.

  • J'ai prêché dans le désert.

    J’ai prêché dans le désert.

    Pour que cesse croissance et vacances

    Quand on connaît le prix de l’essence

    Réjouissances nonchalance apparence

    Pour le contrôle des naissances

     

    Il y a trop d’humains sur terre

    Qui vivent dans la misère

    Et on commence à se battre à la pompe

    Pour ce liquide noirâtre qui éclairait nos lampes

     

    Cela devient vraiment inquiétant

    On vient d’atteindre 8 milliards d’habitants

    On a épuisé la richesse que la terre peut fournir

    Et le sol ne peut plus tout ce monde nourrir

     

    Certains commencent à prendre conscience

    Que c’en est fini de l’abondance

    Que cela va amener de plus en plus de discordance

    De manigances et belligérances

     

    Il faut que cesse cette croyance

    Que claironnent  qu’il aura toujours de la pitance

    En grande suffisance

    Ceux qui ignorent le mot souffrance

     

    Choc démographique

    Ou bien choc climatique

    On fait des tas de calculs arithmétiques

    Dans les milieux bureaucratiques

     

    Faudra t’  il  lâcher les bombes atomiques

    Pour faire baisser les statistiques

     Ou bien l’astre vermeil

    Suffira-t-il à mettre la croissance en sommeil

     

    Faudra t’il que la fonte des banquises

    Dont on n’a plus la maîtrise

    Libère le permafrost

    Qui réduira la terre en compost

     

    La pollution des océans s’accélère

    En même temps que la chaleur solaire

    Et il y a de plus en plus de plastiques

    Malgré  des lois drastiques

     

    Qui se montrent impuissantes

    Face aux richesses arrogantes

    Des rois du pétrole

    Qui se foutent des protocoles

     

    Il n’y a pas de bons élèves

    Il y a toujours autant de paysans qui crèvent

    Et toujours autant d’optimistes

    Qui refusent d’être fatalistes

     

    Bientôt les fonds marins mourront

    Faute de colorants

    Et il n’y aura plus aucune liane

    Aux alentours de la fosse des Mariannes.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Lorsque tu seras là.

    Lorsque tu seras là.

    Tes parents on fait passer l’annonce

    C’est l’effervescence

    Ils préparent la venue de ta naissance

    Et  manquent d’assurance

     

    Pour l’instant c’est encore le silence

    Mais quelle belle espérance

    Tous absorbés

    Par l’arrivée  du premier bébé

     

    En attendant ton premier cri

    Mamie est déjà sur la broderie

    Dans l’attente de ton apparition

    Tout le monde est mis à contribution

     

    On entendra bientôt ton premier chant

    Et on verra tes premiers pas trébuchants

    Ton papa et ta maman te tiendront la main

    Pour te faire découvrir demain

     

    Jeune  Dieu sortit du temple

    Comme un cadeau que l’on contemple

    Poupon de fierté et d’orgueil 

    A qui on réserve le meilleur accueil

     

    Tes yeux découvriront les guirlandes

    Qui illuminent le monde

    Et tes pas te guideront

    Sur les traces de tes parents

     

    Qui  t’accompagneront pour te faire connaître

    Tous les mystères qui t’entourent

     Sur les pourtours et alentours

    Du  pays et racines de tes ancêtres

     

    Tu créeras ton propre alphabet

    Celui qui est propre aux bébés

    Jusqu’au moment ou viendra le jour

    Où tu voudras nous dire bonjour

     

    Tu feras entendre tes premiers gazouillis

    Et émettra des sons incongrus

    Avec de jolis bafouillis

    Qui pour les adultes seront inconnus

     

    On t’emmènera dans les jardins d’enfants

    Où tout rire se confond

    Et  tu apprendras des jeux de bambin

    Qui obligeront chaque soir à te donner le bain

     

    Et quand surviendra ta première peur

    Quand viendront tes premiers pleurs

    Ton père et ta mère te serreront avec ardeur

    Contre leur cœur

     

    Tu seras le cadeau du ciel qui sourit à la vie

    Dans ce monde qui t’es acquis

    Où ton petit corps encore tremblant

    Se blottira toujours contre le sein de maman.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur.  Salva

     

  • Foulard Islamique.

    Foulard Islamique.  

    On condamne à mort à Téhéran

    Combien de femmes en Iran

    Meurent chaque jour

    Dans une prison sans retour

    Sous le joug des tyrans

    Pour ne pas vouloir suivre le coran

     

    Un soulèvement une révolte

    Dans un pays qui ignore les votes

    Les femmes au cri de liberté

    Défient le pouvoir avec fierté

     

    Contestation réprimée

    On tire sur la foule désarmée

    On n’accepte pas l’armistice

    On tue ceux qui crient justice

     

    Des ayatollahs tout puissants

    Dont le pays est infesté

    Font couler le sang

    On tue pour le seul fait de manifester

     

    Un régime mortifère

    Qui met le peuple sous somnifère

    Depuis l’expulsion du shah de l’Iran

    Le pays est chavirant

     

    Sous la terreur de scélérats

    La police arrête à tour de bras

     

    Avec l’appui de ceux qui suivent l’emblème

    Et soutiennent un guide suprême  

    Il y a toujours des illuminés

    Qui resteront contaminés

     

    Dans notre propre pays

    De noir les rues se sont munies

    Il y a des jeunes filles qui partent en vrille

    Qui veulent que le gouvernement vacille

     

    Elles veulent imposer le voile

    Et tous ces morceaux de toile

    Qui cachent le visage

    Et qui font tâche dans le paysage

     

    De quel droit les intégristes

    Devraient être seuls maîtres de la piste

    Les femmes sont maîtresses de leur corps

    Pouvoir accepter ou refuser le tchador

     

    Femmes accablées femmes ligotées

    Par l’absurdité

    Ne faites pas allégeance

    Prenez la parole bisez le silence.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Les squatters.

    Les squatters.

    Des parasites sans aucun honneur

    Qui font peur et qui se foutent du malheur

    De ceux à qui ils volent une partie de leur vie

    Parfois laissés sur le parvis

     

    Sans aucun scrupule ni aucune honte

    Grâce à une justice bienveillante

    Ils s’approprient des biens

    Et y vivent en bohémiens

     

    Protégés  par des lois débiles

    Qui leur offre tous les mobiles

    Pour  profité en toute impunité

    Du laxisme de préfets déconnectés

     

    Ils se sentent dans leur droit

    Connaissent par cœur les lois

    Ont même droit à un avocat gratuit

    Dont le motif lui est acquis

     

    On ne peut les expulser

    Trêve hivernale oblige

    Alors qu’on à envie de les exploser

    A coup de volige

     

    Comme ils ignorent ce qu'est  le labeur

    Ils n’ont pas le sens des valeurs

    Dorment à n’importe quelle heure

    A se lever ne mettent pas trop d’ardeur

     

    Soutenus par des comités de cons

    Qui scandent “ non aux expulsions “

    Et des huissiers de “ justice “

    Qui n’ont jamais quitté leur office

     

    Ils  empêchent de prendre possession

    A d’honnêtes gens de leur maison

    Et  profitent de l’état de faiblesse

    De pauvres vieux en détresse

     

    Pour s’introduire dans les lieux

    Avec l’appui des séditieux

    Qui ne sont pas concernés

    Par ces larves qui vont hiberner

     

    Pendant ce temps les propriétaires

    Sont confrontés à des dignitaires

    De la loi dépositaires

    Qui bafouent le droit le plus élémentaire

     

    Celui  du droit à la propriété

    Contre celui de l’insalubrité

    Dans la quelle se vautre l’absurdité

    De dirigeants qui en sous-évaluent la gravité.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Merci Papa.

    Merci Papa.

    Merci papa de nous avoir fait venir en France

    Comme cela a dû être dur pur toi

    De quitter ton pays ta famille ton lit

    Tous les lieux familiers et tes amis

     

    Laisser derrière toi tes souvenirs d’enfance

    Ne plus voir ton village et la chaume de  ses toits

    Vivre des années de solitude

    Dans la plus grande incertitude

     

    Marcher seul sur le trottoir

    Ou coucher par dizaines dans un dortoir

    Vous faire traiter de voleurs et d’ivrognes

    Vous réserver les plus sales besognes

     

    Vous faire traiter de sale rital

    Xénophobie anti-italienne

    Dans ces insultes quotidiennes

    Pour résister il t’a fallu un sacré mental

     

    Etre mêlé à des rixes

    Pour te dépêtrer te perdre en prolixe

    Dans un mélange de paroles et de gestes

    En faisant attention à ne pas avoir la main leste

     

    Subir toutes les insultes

    Et calomnies par des gens incultes

    Tu as dû en subir des affronts

    En étant obliger de plisser le front

     

    Tu as trimé avec un seul objectif

    Faire un travail plus lucratif

    Pour aider ta famille restée dans un  pays

    Chaque jour de plus en plus appauvri

     

    Mais tu as réussi à t’intégrer

    On ne te traite plus de sale immigré

    Les hauts fourneaux avaient besoin de main d’œuvre

    Toi tu étais manœuvre

     

    Certains sont devenus maçons

    Ont fait taire les plus médisants

    Toi tu as été pris dans le secteur industriel

    Un choix plus sacrificiel que personnel

     

    Puis après quelques années de sacrifices

    Tu as réussi à surmonter tous les maléfices

    Tu as fait venir ta famille près de toi

    Et nous a offert un nouveau toit

     

    Ici la vie est plus facile

    Même s’il y a toujours autant d’imbéciles

    Mais avec les années l’orage est passé

    On vit un peu plus aisés un peu moins stressés.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Ciao Italia.

  • La guerre du pouvoir.

    La guerre du pouvoir.

    Il y aura toujours des tyrans imbéciles

    Qui voudront sous leur botte des gens dociles

    Des salauds de dictateurs sans honneur

    Qui n’ont pour idole que le malheur

     

    De vulgaires salopards

    Habillés kaki léopard

    Pour qui la vie n’a pas d’importance

    Pourvu qu’ils sauvent les apparences

     

    Ils clament haut et fort honneur et victoire

    A la gloire de leur patrie

    Sans se soucier des vies meurtries

    Pourvu que leur nom soit inscrit dans l’histoire

     

    Ils croient consoler des familles

    Qui ont perdu un fils et vu violer leur fille

    En mettant à titre posthume une croix

    Sur le cercueil de ceux dont on n’entendra plus jamais la voix

     

    Des enfants chair à canon

    Que l’on piétine dès qu’on tourne les talons

    Pour fuir la mitraille

    Qui vous fait exploser les entrailles

     

    Des Pinochet des Franco des Staline

    Des grands frères à Poutine

    Qui règnent par la terreur

    Et la peur de leur froideur

     

    Ils bafouent les libertés

    Multiplient les déportés

    Dans des camps de concentration

    Sans espoir de faire appel en cassation

     

    Un rien leur sert de tremplin

    Pour mettre le monde sur le déclin

    Un monde détruit

    Pour ceux qui ne l’on pas construit

     

    Des opportunistes prêchant mourir pour la patrie

    Alors qu’ils ne pensent qu’à leurs industries

    Des gens pour qui on  se massacre sans se connaître

    Refusez d’y aller et vous êtes un traître

     

    On envoie toujours les pauvres à la guerre

    Pour que leur sang nourrisse la terre

    Pendant que les commanditaires boivent un verre

    A l’abri bien planqués loin de la frontière

     

    Des guerres fratricides

    Qui finissent en génocide

    Car malgré toutes les belles paroles

    Elles continuent à s’agrandir les nécropoles

     

    Heureusement au Brésil renaît une lueur d’espoir

    Bolsonaro vient d' être écarté   du pouvoir.

     Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva