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  • Maman ou Papa.

    Maman et Papa.

    Un bonheur immense

    Avec obligation d’assistance

    La fierté d’être papa

    La joie d’être maman

     

    Avec nécessité de nourrir ce jeune sarment

    Mais son  premier sourire ira t‘il à Papa

    Ou bien à maman qui guidera ses premiers pas

    Devant son beau sourire désarmant

     

    Pour qui sera le  premier mot

    De ce marmot charmant

    Qui donne des frissons de joie dans le dos

    De premier des vingt quatre heures du Mans

     

    Qui lui enseignera les protocoles

    En l’accompagnant à l’école

    Pour lui éviter les erreurs

    Et les maladresses du gaffeur

     

    Lequel des deux prendra le temps

    De l’accompagner dans ses pas hésitants

    Cet enfant dont ils seront si fiers

    Pour l’instant encore enfermé dans sa brassière

     

    Ce bébé que l’on prend dans ses bras

    Avant même qu’il ne voit le jour

    Qu’il va falloir toujours entourer d’amour

    Pour qu’il ne soit jamais dans l’embarras

     

    Pour qu’il puisse se réjouir

    Et tout au long de sa vie s’épanouir

     Passer le plus de temps possible côte à côte

    Pour ne pas le laisser sombrer dans la ribote

     

    Dans quelque temps

    Viendront de nouveaux printemps

    Il ne croira plus aux contes de fée

    Il  les conjuguera  à l’imparfait

     

    La vie ne sera pas toujours rose

    Il y aura sûrement des moments moroses

    Mes ses parents seront à ses cotés

    Pour que son parcours soit toujours azoté

     

    Puis les années passeront

    Il  aura depuis longtemps abandonné son biberon

    Il y aura des jours de pluie et de brouillard

    Qui feront de lui un solide gaillard

     

    Et lorsqu’il prendra ton envol

    Il  devra toujours regarder devant lui

    Et oublier les moments frivoles

    Pour ne pas trébucher dans la nuit

     

    Il devra se forger sa propre expérience

    Gagner en confiance

    Et même si la vie n’est pas parfaite

    Ne pas s’arrêter à la première défaite

     

    Mais qu’importe le nombre d’années

    Qui se seront écoulées

    Ses parents veilleront toujours sur lui

    Prêts à l’accueillir sous leur toit en pleine nuit.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • femme adultère.

    Femme adultère.

    Il y a des femmes qui trompent leur mari

    Et qui courent se vautrer dans votre lit

    En jurant sur la tête de leurs enfants

    Qu’elles n’ont jamais eu d’amants

     

    Cette meilleure amie

    Qui se fait fourmi

    Et devient cigale

    A chaque escale

     

    Femme vertueuse

    Qui se révèle être une vraie tueuse

    Quand elle veut obtenir

    Ce que vous ne pouvez lui offrir

     

    Femmes volages

    Qui n’ont qu’un adage

    Celui de mettre les hommes en cage

    Sans se soucier de leur âge

     

    Femmes voraces

    Qui veulent prendre la place

    Et qui font la grimace

    Quand se termine la préface

     

    Il y a la bonne copine

    Qui se dit souffrante sous aspirine

    Et qui court se jeter dans votre lit

    Dès que vous êtes partie

     

     

    Même Dieu a pardonné à la femme adultère

    Mais il ne vit pas sur terre

    Et ce n’est pas la sienne

    Qui est sous les feux de la mondaine

     

    Pour trouver le bonheur

    Elles n’hésitent pas à perdre leur honneur

    Et ne regardent jamais leur derrière

    Les hommes s’en chargent sans manière

     

    Et lorsque la chaleur arrive

    Elles n’hésitent pas à regarder vers d’autres rives

    Et deviennent infidèles

    En se débarrassant de leurs ridelles

     

    Cette différence entre amour et habitude

    Avec des discours plein de lassitude

    Bien des envies les rendent désirables

    Et convoitées même par le Diable

     

    Car comme dit un bon vieux proverbe

    Il vaut mieux vivre avec des regrets

    Qu’avec des remords

    De toute façon elle viendra la mort

    Et quand la jeunesse sera mise en gerbe

    On ne trouvera plus que de l’ivraie.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Funérailles.

    Funérailles.

    Triste occasion que ces funérailles

    Pour des retrouvailles

    Un discours d’oraison

    La plus triste des raisons

     

    C’est la fin de l’automne

    De plus en plus l’orage tonne

    On va entrer en hiver

    Un tout autre univers

     

    Les feuilles ont fini de jaunir et tombent

    Pour sa survie l’arbre s’en débarrasse

    Et bientôt elles recouvriront les terrasses

    Combien vont s’ouvrir et se refermer de tombes

     

    Comme ces feuilles

    Qui quittent leur arbre protecteur

    Tu as quitté ta demeure

    Laissant ta famille dans le deuil

     

    Tu as été la dernière à partir

    Avec toi tu emportes tant de souvenirs

    Tu as attendu sur tes enfants voir un sourire

    Pour te délivrer dans un dernier soupir

     

    On aurait encore voulu te retenir

    Mais qui sait combien tu devais souffrir

    Maintenant tu peux dormir

    Plus rien ne te fera frémir ni gémir

     

     

    Tes journées devaient être froides

    Tes membres devenaient roides

    Ta mémoire commençait à s’en aller

    L’hiver venait de s’installer

     

    Tu savais qu’un jour il te fallait partir

    Que le froid allait t’engourdir

    Dans ce monde ici-bas

    Personne ne gagne son dernier combat

     

    Ni personne ne sait où l’on va

    La route est encombrée de gravats

    Mais le fil de nos pensées

    Ne sera jamais coupé

     

    Tu as entamé ton dernier voyage

    Le corps vers la terre l’âme vers les nuages

    Sur ton cercueil on a posé quelques fleurs

    Pour qu’elles t’apportent un peu de chaleur

     

    Mais cela n’est peu être pas un adieu

    Le ciel est parfois si capricieux

    Mais il peut aussi se montrer miséricordieux

    Sur cette terre tout est tellement si mystérieux.

     

    On guettera les étoiles filantes chaque soir

    On te dit au revoir avec  peut être un espoir .

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • jeudis de l'amitié.

    Jeudis de l’amitié.

    Entourés d’un groupe d’amis

    Se déroule un morceau de notre vie

    Des moments partagés de jeux acharnés

    Que ne pourront effacer les années

     

    Des gens qui aiment se réunir

    Où l’on vient s’inscrire

    Avec le sourire

    Pour de bons moments et des souvenirs

     

    On se raconte des histoires

    Devant un petit auditoire

    Tout le monde est satisfait

    Devant un thé ou un café

     

    Des bénévoles ouvrent le chemin

    Pour déchiffrer un parchemin

    Règles d’un nouveau jeu

    Sans véritable enjeu

     

    Pour oublier la monotonie

    Et  la mélancolie

    De certains jours de pluie

    On referme les parapluies

     

    A cette croisée des chemins

    On se confie sur amours et chagrins

    Et on se débarrasse de toutes les épines

    Des jours de mauvaise mine

     

    On est là pour s’amuser

    Pour se réconforter

     Dans cet endroit où l’on ne fait que se croiser

    Mais qui nous empêche de nous affaisser

     

    Une amitié peut-être éphémère

    Mais qui sait personne n’est visionnaire

    Certaines peuvent se lier pour la vie

    Il suffit d’en parler pour que l’on en ait envie

     

    Cette amitié qui peut à peut se construit

    Qui souvent séduit

    Et  forme un circuit

    Qui à chaque rencontre un peu plus s’épanouit

     

    Ce ne sont pas forcément

    Des amis de banc de l’école

    Mais sans avoir besoin d’un protocole

    Tout aussi fort peut être le ciment

     

    Le besoin de parler à quelqu’un

    Avoir un appui les jours de pluie

    Quand on se sent seul la nuit

    Avant cela s’appelait un copain opportun

     

    On se quitte en se serrant la main

    On se dit à demain ou à un surlendemain

    Et même si parfois ont surgi  quelques heurts

    Jamais la bonne humeur ne meurt.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Modern' colonie

    Modern’  colonie.

    Une vieille bâtisse

    Dans un petit coin de France

    Ce n’était pas les baux de Provence

    Ni un tableau de Matisse

     

    Un vieux château à l’agonie

    Était le cadre de notre colonie

    Pas de quoi être ravi

    Ce lieu ne donnait vraiment pas envie

     

    C’est là que je devais passer un mois de vacances

    Il fallait m’armer de patience

    La bâtisse était vétuste

    Et les murs étaient frustes

     

    Il n’y avait pas de toilettes

    Prélude pour nous d’une vie d’ascètes

    Et ne parlons pas de l’eau courante

    Elle était tout simplement absente

     

    Tous les garçons dormaient dans le même dortoir

    Eclairé au bougeoir

    Il n’y avait pas d’électricité

    Et on nous parle de période d’austérité

     

    Dans ce ghetto de Varsovie

    La nuit chacun retenait ses envies

    Un pot de chambre servait d’urinoir

    Dans le couloir à l’entrée du dortoir

     

    Dans cette contrée indigeste

    Les activités étaient modestes

     Parfois une cueillette de champignons précoces

    Dans ce domaine de la fée Carabosse

     

    On jouait parfois aux cow-boys et aux indiens

    Loin du cadre du feuilleton “Le Virginien“

    Mais dans ce duel au soleil

    Une compensation mettait mes sens en éveil

     

    On avait capturé une jeune monitrice

    Et on devait organiser son “supplice“

    On l’avait ligotée pieds et mains à une branche

    Et pour la torture on avait carte blanche

     

    Les moniteurs ne se gênaient pas

    De la vue plongeante sur ses appâts

    Et guettaient la moindre diversion

    Pour profiter de l’occasion

     

    Tous ces petits attouchements

    Ne semblaient la gêner nullement

    Cela la faisait même sourire

    On ne peut pas toujours tout interdire

     

    Je n’avais que dix ans et j’étais encore novice

    Mais je regardais plutôt  vers la directrice

    C’était une jolie trentenaire

    Qui déjà faisais vibrer mes vaisseaux capillaires.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva