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  • Les éléments.

    Les éléments.

    Il y a sauve qui peut dans la bousculade

    Les tornades ont quitté l’île de la Barbade

    Et vers l’Europe poussent les nuages

    Détruisant tout sur leur passage

     

    L’œil du cyclone

    S’est abattu sur l’hexagone

    Un sillage de détresse

    A ébranlé les forteresses

     

    Le vent soulève avec la fureur

    De Jacques l’éventreur

    Tout ce qui sur son passage

    Lui porte ombrage

     

    Ouvre ses nuages et déverse sa rage

    Pour que ses rugissements de colère

    Fassent entendre le bruit du tonnerre

    Qui fait trembler tous les ouvrages

     

    Frappées par le glaive

    Des toits se soulèvent

    Des trombes d’eau s’abattent

    Les gens s’enfuient à la hâte

     

    Ce n’est pas un déluge de bombes

    Mais la pluie qui tombe

    Sur tous ceux qui saignent

    Des terres qui se plaignent

     

    De Nice au Finistère

    Les tremblements d’une terre

    Outragée en colère

    Réduisent les habitations à l’état de verre

     

    Il n’y pas eu de préface

    Pour annoncer cette terre qui se crevasse

    Et aucun lieu n’est sûr

    Pour se mettre à l’abri des fissures

     

    Dans les immenses failles

    Les bâtiments plient comme de la ferraille

    Et tout entiers  s’engouffrent

    Dans un insondable gouffre

     

    Malgré des secours bien orchestrés

    Il y a des morts et des sinistrés

    Beaucoup de choses ont été négligées

    Par ceux qui ont voulu tout diriger

     

    Le ciel se couvre de la couleur orange

    La nature se venge

    De tous les mensonges

    Dans lesquels l’homme la plonge

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Voyages au retour incertain.

    Voyages au retour incertain.

    Ils ont lu les voyages de Gulliver

    Dans les divers endroits de la terre

    Ils rêvent de s’élever au dessus de l’air

    Pour visiter l’immensité de l’univers

     

    Ils veulent changer d’horizon

    Aller au-delà de la raison

    Aller sur des planètes inconnues

    Où des êtres vivent encore nus

     

    Bien plus loin que la lune

    Pour trouver la fortune

    Dans le domaine des anges

    Voir des animaux étranges

    Au royaume des songes

     

    Sur une planète mettre la voile

    Pour se rapprocher des étoiles

    S’enfuir loin des bruits de la terre

    Pour aller dans un pays imaginaire

     

    Descendre  mille lieues sous la mer

    A la rencontre des chimères

    Noyé dans un silence absolu

    Ou tout besoin devient superflu

     

    Etre englouti sous les flots

    Qui à la surface font des rouleaux

    Ne plus avoir besoin de rames

    Pour se protéger des lames

     

     

    Aller au fond de l’océan

    Dans des trous vastes comme le néant

    Apprécier la solitude

    Comme l’alpiniste l’altitude

     

    S’enfoncer dans les fonds marins

    Où le silence est souverain

    Où le bruit des roulis

    Est relégué dans l’oubli

     

    Mais tous cela à un prix

    Seuls peuvent y prétendre les plus nantis

    Séjourner dans l’espace

    Le prix  pourrait faire fondre les  glaces

     

    Et pour visiter l’épave du Titanic

    La somme est astronomique

    Et attention aux pannes mécaniques

    Gare à la panique

     

    C’est un risque à courir

    Quand on veut toujours surenchérir

    Il y a trop de place entre le ciel et l’enfer

    Et il peut y avoir parfois des trous ou des manques d’air.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Soi-disant.

    Soi-disant.

    Il paraît que les ainés ont détruit leur planète

    J’ai mené ma propre enquête

    Il y a de plus en plus de proxénètes

    Qui cache leur fric chez les helvètes

     

    A notre époque on rêvait de l’Eldorado

    Mais on n’allait pas bouffer chez  MAC DO

    Et polluer avec tous ces emballages

    Qui leur servent d’habillage

     

    On préparait de vrais repas dans la cuisine

    On  allait travailler à pied ou en vélo à l’usine

    On ne prenait pas d’assiettes en plastique

    Qui polluent l’arctique et l’antarctique

     

    Les paysans fauchaient l’herbe à la faux

    Et les emballages de saucissons étaient en boyaux

    On se contentait de peu on ne jetait rien

    Même si l’on n’était pas végétarien

     

    Les enfants éprouvaient autant de joie

    Avec  des jouets en bois

    Pas besoin de circuit 24

    Ils se contentaient d’un feu à l’âtre

     

    Les affaires scolaires

    Comme tout ce qui était vestimentaire

    Se transmettait d’année en année

    Des aînés aux nouveau-nés

     

    Par contre les jeunes  ne sont pas aphones

    Aujourd’hui à cause des Smartphones

     Ils ne savent plus lire ni écrire

    On se demande même s’ils savent encore sourire

     

    Ils ignorent tout de l’histoire

    Et de la géographie de leur pays

    Leur seul auditoire

    C’est leur bande d’abrutis

     

    A tous ces bellâtres

    Il ne faut pas leur parler de théâtre

    Quand on leur dit le mot pièce

    Ils pensent tout de suite à richesse

     

    Ils bouffent de plus en plus sucré

    On détruit des forêts par goût du lucre

    Pour cultiver la canne à sucre

    Pour voler leur terre les indiens sont massacrés

     

    Alors qui pollue le plus dans notre société

    Ceux qui ont vécu dans la sobriété

    Ou bien ceux qui consomment à satiété

    Sans jamais être inquiétés

     

    C’est leur excès de consommation

    Qui provoque l’inflation

    Et tous ces composants pour leur bienséant

    Qui détruisent l’environnement

     

    Il y a de quoi méditer

    Avant de venir nous emmerder

    Sur la santé de la planète

    Vous qui êtes manipulés comme des marionnettes.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Trésor caché.

    Trésor caché.

    Blotti au fond de ta grotte

    Se cache un merveilleux trésor

    Qui voudrait éclore

    Pour sortir de sa hotte

     

    Comme les belles de nuit

    Il s’ouvre surtout le soir

    Et sous la lumière où dans le noir

    Sous une simple caresse s’épanouit

     

    Ce corps qui langoureusement s’étale

    Ouvre lentement ses pétales

    Et comme une précieuse feuille

    Attend qu’on le cueille

     

    Son doux breuvage

    Nous transporte dans un merveilleux voyage

    Et nous plonge dans un sommeil

    Où toutes les fleurs sont couleur vermeil

     

    Des fleurs à qui seule une main

    Peut montrer le chemin

    Pour contourner un rein

    Et aller caresser un sein

     

    Caché dans son buisson

    Couleur noir de jais

    Ou blondeur des blés de mai

    On devine le plus beau des calissons

     

    Quand s’ouvrira cette rose

    Qui me met en état d’hypnose

     Je serai plus heureux qu’un dieu

    A qui on a promis l’éternité des cieux

     

    Je n’aurai qu’une seule crainte

    Celle de relâcher trop tôt mon étreinte

    Ou que je ne t’arrache une plaine

    En te laissant mon empreinte

     

    J’aimerai cueillir cette fleur

    Comme après un dur labeur

    On cueille les blés

    Dans la chaleur de l’été

     

    Je la voudrai belle et sauvage

    Aller à son abordage

    Et après l’avoir sortie de sa cage

    Boire son doux breuvage

     

    L’allonger sur un lit de fougère

    Comme une jolie bergère

    Aux pieds de laquelle un jeune pâtre

    Deviendrait trèfle rougeâtre

     

    Ce trésor ébène ou or qui fait rêver

    Des merveilles érotiques

    Sous le soleil des tropiques

    Rendra heureux celui qui saura le trouver.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva