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  • Les gens du voyages.

    Les gens du voyage.

    Ils ne supportent pas de vivre en cage

    Et  partout ils posent leurs bagages

    En toute impunité avec la complicité

    D’un état discrédité

     

    Ils n’ont pas de barrage

    Saccagent tout après leur passage

    Protégés par une  loi

    Qui leur accorde tous les droits

     

    Tous ces manouches

    Qui viennent voler vos chaussures

    Et vos clés de voiture

    Quand vous êtes sous la douche

     

    Ils squattent aussitôt arrivés

    Aussi bien les terrains privés

    Que les terrains communaux

    Se branchent sur les bornes d’eau

     

    Plein d’arrogance et d’agressivité

    Ils apportent violence et insécurité

    Arrachent les barrières

    Qui délimitent leurs frontières

     

    Malgré les interventions de la police

    Partent et laissent leurs immondices

    Comme les doryphores se reproduisent

    Ce n’est pas le travail qui les épuise

     

     

    Dans les villes qui se veulent accueillantes

    La colère gronde et la tension monte

    Les aires du voyages sont saturées

    Les installations fracturées

     

    Ils s’installent sur le moindre espace

    Où il y une faille dans la cuirasse

    Dégradent les espaces verts

    Imposent un véritable calvaire

     

    Ils installent leurs caravanes

    Sur les parkings des restaurants

    Et devant les magasins des commerçants       

    Ouvrent les vannes et remplissent leurs jerricans

     

    Les villes sont excédées

    La patience des citoyens érodée

    Raz le bol de tous les vols

    Et de se faire fracturer les antivols

     

    Par ces gens du voyage

    Qui restent des années au même ancrage

    Et des plaintes qui restent sans suite

    Par  cette justice qui prend  fuite.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Racket à la sortie du collège.

     

    Racket à la sortie du collège.

    Des bandes de jeunes vauriens

    Maquereaux accompagnés de morues

    Qui plus tard seront politiciens

    Cachés au coin d’une rue

    En  mauvais paroissiens

    Guettent la sortie des collégiens

     

    Ils connaissent leur métier

    Et attaquent en vrais flibustiers

    Ils ne sont pas si hardis ou aventureux

    Et s’en prennent aux plus petits qu’eux

     

    Ils savent comment aborder

    La formule est simple et bien rodée

    A ce jour elle n’est pas  très démodée

    Hier donne-moi ton fric

    Aujourd’hui les hommes politiques

    Nous le pique en public

    Sans prendre de risques

     

    Ils installent des droits de péage

    Fouillent dans les bagages

    Ils savent qu’ils  seront impunis

    Trop petits pour les accuser de délit

    Trop grands pour les mettre au lit

    Et il n’y a plus de maison de redressage

     

    Alors ils règnent par la terreur

    Sur les plus jeunes qui font l’erreur

    De passer sur leur territoire

    Même si ce n’est pas encore la nuit noire

     

     Les victimes n’osent pas parler

    On leur a promis une raclée

    S’ils se confient à leurs parents

    Et puis c’est toujours déshonorant

     

    Les agressions rendent veule

    On se sent un peu coupable

    De ne pas être capable

    De se défendre seul

     

    Au début on se tait

    Prêt à tout accepter

    Puis on se renferme sur soi-même

    Mais cela ne résout pas le problème

     

    Les tortionnaires deviennent plus exigeants

    Ils veulent de plus en plus d’argent

    Alors on fini par craquer

    Et on les dénonce pour les débusquer  

     

    A leur tour des policiers se cachent

    Pour les prendre en flagrant délit ces  lâches

    Ils n’iront peut être pas à la messe dimanche

    Mais il va falloir qu’ils se retroussent les manches.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Zones de non droit.

    Zones de non droit

    Ce sont des zones de non droit

    Les dealers y imposent leur loi

    Les forces du désordre

    Ont du fil à détordre

    Il leur est interdit d’investir ces endroits

    Où les délinquants sont rois

     

    Les médecins ne sont plus en sécurité

    Ils se font agresser en toute impunité

    Tant qu’il y aura des barricades

    Tant pis pour les malades

     

    Les pompiers sont caillassés

    Quand ils viennent chercher un blessé

    Ou pour éteindre un incendie

    Provoqué par une tragédie

     

    Bien loin du firmament

    Les membres du gouvernement

    Qui brillent par leur absence

    Et leur indolence

     

    Ont baissé les bras

    Et laissent la place aux malfrats

    Qui devant cette triste impuissance

    Se rendent maîtres des finances

     

    Il y a des villes abandonnées

    Qui ne se relèveront pas

     Et des quartiers congestionnés

    Qui sont près du trépas

     

    Pour faire face à ces émeutes

    Macron lâche sa meute

    Mais n’est pas à son écoute

    Les élus sont dans le doute

     

    On adopte la méthode du kangourou

    Pour ne pas faire de remous

    On hésite à condamner les parents

    Des mineurs délinquants

     

    Pour calmer la manifestation

    Et ne pas déplaire aux associations

    Macron n’hésite pas à dénigrer

    Ceux qui se dressent contre les immigrés

     

    Il se réfugie dans une chaloupe

    Et lâche ses troupes

    Il  accuse la violence policière

    Mais jamais  la permissivité de sa France  hôtelière

     

    Le navire prend l’eau

    Et sur les yeux il se met un bandeau.

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  • Déjà dehors.

    Déjà dehors.

    Après avoir tué il est libre pierre

    L’alcool s’est dilué

    Il peut aller danser

     Et même s’envoyer en l’air

     

    Avec son sourire imbécile

    Et sa tête de fossile

    Comment peut ‘il encore faire ses  grimaces

    Et se regarder dans une glace

     

    Elle est belle la justice Française

    Une belle foutaise

    Quand on est riche et célèbre

    On peut tuer à son aise

     

    Il n’y aura pas d’oraison funèbre

    Et lui n’aura pas de prothèses

    J’émets quelques doutes

    Sur cette justice en déroute

     

    La condamnation sera absoute

    On a le droit de tuer sur la route

    Une vie  ne vaut pas très chère

    Quand elle est Jugée de façon arbitraire

     

    Cela ouvre des portes

    Au permis de tuer en toute impunité

    Quand la victime est morte

    Où  se cache la culpabilité

     

    Mais a t’on demandé aux amis des victimes

    Qui perdent un parent ou une chair intime

     Ce qu’ils pensent de cette comédie

    Quand ils vivent cette tragédie

     

    D’avoir croisé sur leur route

    Un inconscient alcoolisé et drogué

    Complètement largué

    Qui se croit sur une autoroute

     

    Impuni, demain il recommencera

    Et combien d’autres personnes il tuera

    On lui trouvera toujours une bonne excuse

    Pour que sur les bancs d’une prison sa culotte ne s’use

     

    Comment ne pas avoir de haine

    Quand un prévenu ne purge pas sa peine

    Et qu’il sort pour un vice de forme

    A cause d’un magistrat d’opéra

    Qui ne respecte pas

    Le travail des hommes en uniforme

     

    Qui a soit disant oublier de signer

    Le papier qui aurait du enfermer

    le délinquant pour le soigner

    Comment peut ‘on se laisser prendre

    Dans de tels méandres

     

    Un vice de procédure

    Et dehors se retrouve l’ordure

    Le juge qui a ordonné sa libération

    Devrait prendre sa place en détention.

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  • Le défilé.

    Le défilé.

    Chaque pays prépare son défilé

    Sous sa bannière zébrée ou étoilé

    C’est à celui qui fera le plus beau

    Pour épater les badauds  

     

    Mais dans la réalité

    C’est beaucoup plus prémédité

    On veut assurer le spectacle

    Mais surtout montrer ses muscles

     

    Les soldats bombent le torse

    On ne tolère aucune entorse

    Inutile de consulter les oracles

    Pour savoir comment éviter une débâcle

     

    Ça joue les gros bras

    Du Canada au Sahara

    On  fait défiler ses armées

    Cela fait encore plus taire les opprimés

     

    Comme au temps des corsaires

    Chacun veut impressionner son adversaire

    Chaque année on sort tout un arsenal

    Ça en devient presque banal

     

    C’est la grande parade

    Dans les pays des camarades

    Transportant les missiles

    Des dizaines de chars défilent

     

    Dans l’hexagone

    C’est l’aviation qui trône

    C’est la patrouille de France

    Qui ouvrira le bal dans toute son élégance

     

    Dans la grande liste

    Il y aura les régiments de parachutistes

    Et les canons Caesars avec leurs lauriers

    Aux tirs  meurtriers

     

    Loin de sa bassine

    Il y aura même la marine

    Et la légion étrangère

    Accompagnée du bouc sans sa bergère

     

    Certains endossent l‘uniforme

    En prévision des litiges

    D’autres pour la forme

    Où pour le prestige

     

    On va montrer à ceux du Kremlin

    Que notre armée n’est pas en déclin

    Et à ceux de la Corée du nord

    Qu’ils n’ont pas encore le bon passeport.

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  • les élus et la sécu.

    Les élus et la sécu.

    La France est à la peine

    Sa médecine se traîne

    Les médecins ont des consignes

    Contre les maladies malignes

     

    On ne fait plus de dépistage du colon

    Tous les cinq ans ce n’est pas assez long

    Pour ces vieux qui pompent les pensions

    Ordre de l’administration

     

    Ils suivent les directives les élus

    Qui en sont convaincus

    Il faut récupérer des écus

    Pour sauver la sécu mais pas la retraite des poilus

     

    Tous ces planqués de députés

    Qui votent des lois qui font halluciner

    Mais qui dorment  bien campés

    Sur un  fauteuil dans leur cabinet

     

    Comme leurs confrères sénateurs

    Qui ne souffrent pas de la chaleur

    Tous ces beaux sauveurs

    Qui au palais du Luxembourg ont leur propre docteur

    Où ils profitent de toutes les faveurs

    Pas forcément dues à leur labeur

     

     

    Tous ces planqués qui ont des privilèges

    Dès la sortie de leur collège

    Qui touchent des sommes considérables

    Juste pour garnir leur table

     

    Et qui toujours plus cupides

    Cautionnent des lois stupides

    Pour ne pas déplaire au roi

    Qui leur impose sa loi

     

    Et puis les retraités ne servent plus à rien

    A part encombrer les salles d’attente

    Avec leurs plaintes larmoyantes

    Chez les médecins tous ces prolétariens

     

    Il y a des vieux qui vont crever

    Faute de ne pas avoir été soignés

    Mais cela n’a pas d’importance

    Il faut sauver le budget de la France

     

    Et surtout ne pas toucher aux acquis

    De tous ces escrocs de nantis

    Qui n’ont pas trimé quarante ans

    Pour planquer leur fortune aux Caïmans

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  • Le monde est devenu fou.

    Le monde est devenu fou.

    Mon pauvre Georges si tu voyais le monde

    Tu te retournerais dans ta tombe avec ta

    Fernande

    Sont apparus les influenceurs

    Et maintenant  des harceleurs

     

    Sur les réseaux ça fait des dégâts

    Elle s’étend la Saïga

    Et il y aura toujours des loups

    Qui mangerons les caribous

     

    La terre tourne à l’envers

    Pour un simple regard de travers

    On jette des  enfants à terre

    On viole des grands-mères

     

    La justice est au fond du trou

    Comme le scandale du même nom

    Et il y aura toujours des gourous

    Qui encaisseront le pognon

     

    On déclenche des guerres

    Pour inaugurer un anniversaire

    On truque les suffrages

    On détruit des barrages

     

    On prive d’eau des animaux

    Qui se foutent de la couleur du drapeau

     On prêche l’écologie

    Mais on détruit les logis

     

    Les plus riches se mettent à l’abri

    Dès que le ciel s’assombri

    Pendant que des mercenaires

    Tuent père et mère

     

    La planète s’emballe

    Pendant que la chaleur s’installe

    Et comme le soleil,  la folie brille

    Sous les bombes d’une escadrille

     

    Les dieux sont tombés sur la tête

    Peu de gens profiteront de la retraite

    Depuis la nuit des temps

    La vie est un éternel recommencement

     

    Difficile de changer un destin

    Quand on n’a pas les cartes en main

    Comme les roses les rêves sont éphémères

    Seuls  survivent la douleur et l’amour d’une mère.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva