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  • Vagabond solitaire.

    Vagabond solitaire.

    Il voyage en loup solitaire

    Avec son sac sur le dos

    Et sa guitare en bandoulière

    De ses chansons il en fait cadeau

     

    Il vit dans son rêve

    Couche parfois sur la grève

    Aime dormir au bord de l’eau

    Près d’un ruisseau

     

    Il aime écouter le chant des oiseaux

    Et le souffle du vent dans les roseaux

    Il s’assoit à même la terre

    Pour  chanter la misère

     

    Qui envahit la terre

    Et assombrit l’astre solaire

    De ses chants mortuaires

    Qui viennent des temps millénaires

     

    Il raconte son histoire en poésie

    Celle dont il aurait envie

    Il fait parfois une pause

    Quand le temps est morose

     

    Il s’éloigne de la berge

    Pour faire un arrêt dans une auberge

    Il s’assoit sur la banquette

    Et si les conditions sont parfaites

     

    Il chante sur sa guitare

    Jusqu’à la nuit tard

    Demain à l’aurore

    Il changera à nouveau de décor

     

    Bien qu’il vive en ascète

    Il fait quelquefois la quête

    Quand la situation s’y prête

    Il sait qu’il n’aura pas de retraite

     

    Il aime sa liberté

    Sa plus grande fierté

    Même quand le temps est à l’orage

    Il refuse de se réfugier dans une cage

     

    Il aime faire la sieste

    Sous la voûte céleste

    Passer la nuit sous les étoiles

    Qui par milliards lui forment un voile

     

    C’est un doux rêveur

    Qui vit son rêve avec ferveur

    Qui n’a pas besoin de savoir l’heure

    Pour savoir quand s’ouvre le cœur d’une fleur.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Le poète des astres.

    Hubert Reeves.

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  • Nomade.

    Nomade.

     

    Sur les dunes du désert un air de liberté

    Souffle avant l’arrivée de l’été

    Comme des oiseaux de passage

    Volant au dessus des orages

     

    Vivant au gré des nuages

    Refusant de vivre en cage

    Fuyant la société

    Les nomades prennent le large

    Dès que sont coupées les amarres

    Ils partent sans tambour ni fanfare

     

    Ils ont du mal à vivre

    Dès qu’ils ne se sentent plus libres

    De cette liberté dont ils sont ivres

    Certains ont même écrit un livre

     

    Elle a dû braver la loi

    Pour faire valoir son droit

    Dans ces pays où elle est soumise

    L’avis d’une femme n’est pas de mise

     

    Intrépide aventurière

    Elle a traversé le désert

    Avec son infatigable chameau

    Avec vent et sable comme adversaires

    A la recherche d’un point d’eau

    Quand le jour était trop chaud

     

    Obligée d’entraver son chameau

    Pour qu’il ne lui fasse pas défaut

    Et qu’il  ne file sans bruit

    Lui faussant compagnie pendant la nuit

     

    Rompant son amarrage

    A la recherche d’un meilleur pâturage

    Le désert aurait été son tombeau

    Si le chameau avait plié bagages

    Comment arriver à un point d’eau

    Sans l’aide de ce vaisseau

     

    Dans cette immense solitude désertique

    Propice à la réflexion mystique

    Comme un vieux sage

    Le silence nous prend en otage

    Et nous offre l’avantage

    De ne pas se sentir en cage

     

    Les bédouins la voyaient arriver de loin

    Il y en a même un

    Etonné de la voir voyager en solitaire

    Dans ces endroits réfractaires

    S’est empressé le lendemain

    De  lui demander  sa main

     

    Elle a d’abord crut que c’était une blague

    Quand il est arrivé avec sa bague

    La voyant voyager seule

    Il a voulu lui offrir son épaule

     

    Refusant d’être son disciple

    Elle a gentiment décliné l’offre

    Elle n’a pas voulu être mise dans un coffre

    Elle a terminé son périple

    Revendu son chameau

    Et s’en est retournée dans son hameau.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    La traversée du désert.

     

     

  • Les commérages de village.

    Les commérages de village.

    Vous le saviez il y a la Fernande

    Qui s’est fait surprendre

    Avec son gendre

    Dans le champ de lavande

     

    Vous en êtes sûre Mme Potain

    C’est la femme du marchand de vin

    Qui l’a vu avec le Félix hier matin

    Se promenant main dans la main

     

    Et même qu’elle ferait des choses

    Que vous dire je n’ose

    Si si dites le moi

    Ça ne sortira pas de sous mon toit

     

    Pourquoi pas si vous me le promettez

    Moi quand je dis une chose vous savez

    Je suis bouche cousue

    J’en prends à témoin Jésus

     

    Je tiens toujours parole

    Que si je mens j’attrape la vérole

    Vous pouvez demander au sacristain

    Qui me communie sur le strapontin   

     

    Il voulait que je lui confesse

    A la sortie de la messe

    Que la femme du boulanger

    Va l’après midi chez le boucher

     

    Mais je ne luis ai pas dis

    Que ce n’était que le samedi

    Qu’ils vont dans le fenil

    Quand le mari est au fournil

     

    Et elle ne vous a rien dit Mme Lamouche

    Elle a vu la petite Margerie

    La fille de la bergerie

    Se faire embrasser sur la bouche

     

    Il paraît même qu’elle met la langue

    Et qu’elle a les dents longues

    Elle va réussir à mettre dans son lit

    Le fils de l’ambassadeur de Tripoli

     

    Et vous saviez que Mme Laplace

    Elle passe ses journées avec le garde chasse

    Pendant que son mari s’échine aux champs

    A s’occuper des moissons

     

    Alors  il paraît que la marie

    Elle cocufie son mari

    Et qu’elle serait même en cloque

    Mon dieu quelle époque

    Elle finira en enfer

    Comme sa mère.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva