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La forêt.

La forêt.

De la mangrove à la canopée

Elle étale et plonge ses racines

Et dans le ciel entrecoupé

Elle érige ses cimes

 

De ses arbres majestueux

Il faut être respectueux

Ils sont parfois fragiles

Ces géants aux pieds d’argile

 

Chênes et sapins veulent leur place

Dans un silencieux face à face

L’un vante son grand âge

L’autre  son vert feuillage

 

Cet automne l’un se couvrira d’or

Tandis que l’autre à noël servira de décor

A cette ville qui tout devant elle écrase

Et met  fleurs et plantes en vase

 

Cette forêt qui est source de vie

Indispensable à notre survie

Et que l’homme maltraite

En coupant chênes sapins et hêtres

 

Cette forêt qui sort de son silence

Chaque matin en faisant se réveiller

Toute une assistance

Qui vient nous enchanter

et sous son tapis de mousse

des milliers de champignons poussent

 

Elle nourrit les indigènes

Nous fournit l’oxygène

Fait fleurir les anémones

Et absorbe le carbone

 

L’hiver Pour survivre

Elle se couvre de givre

Et ses branches font voltiger la neige

En un tumultueux manège

 

Dans la profondeur de la nuit

Elle nous fait entendre le cri du hibou

Et les sons que le vent produit

En sifflant à travers les bambous

 

Et lorsque la pluie de ses branches

Tombe en avalanche

Des milliers de cascades

Font la cavalcade

 

Cette forêt millénaire

Qui a vu défiler toutes les colères de la terre

A  aujourd’hui un adversaire

Qui la tue à coup de scie circulaire

Et  fait tomber ses arbres se fracassant

Sur le sol dans un bruit rugissant

 

Quand aura disparu cette forêt

Qui abrite plantes et animaux

Et fait couler les ruisseaux

Alors sur l’homme tombera le couperet.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

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