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Oiseau de nuit

La prostitution 

Oiseau de nuit.

Tel un oiseau nocturne

J’attends la venue de mon amie la lune

Comme chaque soir j’attends le noir

Pour descendre de mon perchoir

 

Je déambule dans les rues de Paris

Et toute sa périphérie

Là ou vivent les malappris

Ceux qui souffrent d’insomnie

 

Ceux que les culs bénis

Regardent avec mépris

Je visite Pigalle et place Blanche

Où des jeunes filles tortillent des hanches

 

Je marche de la Bastille à boulevard Barbès

Où d’autres belles de nuit montrent leurs fesses

Et arpente toutes ces rues

Ou se promenèrent des filles à moitié nues

 

Je m’attarde rue Blondel

C’est un beau bordel

Des prostituées s’agglutinent

Les clients sortent leurs rustines

 

Parfois je suis accosté

Par l’une d’elle un peu dénudée

Mélange de fierté et un peu attristé

Elle est si jeune que j’hésite à céder

 

Je n’ai rien  commandé

Alors pourquoi vient ‘elle m’aborder

Je me méfie pour éviter tout conflit

L’esclavage est loin d’être aboli

 

Caché dans le noir

Son protecteur surveille de son perchoir

Dans ma tête ça se bouscule

Dois-je monter et sortir mon pécule

 

Ou bien prendre la poudre d’escampette

Quitte  à me faire traiter de lavette

Problème cornélien

Face à un besoin régalien

 

Ces femmes si court-vêtues

Qui cachent si peu leur vertu

Que l’on oblige sous peine d’amende

A être gourmandes

 

Sont tellement affriolantes

Dans leur tenue insolente

Que même si la morale condamne

Notre âme se damne

 

Dois-je monter ou rentrer

Au risque d’être frustré

Le sommeille ne vient pas

Alors je franchis le pas.

 

Les marches de l’escalier grincent

Je suis si loin de ma province

Le spectacle qui s’offre à mes yeux

Est des plus irrévérencieux.

Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

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