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  • Terre ou Mer.

    Terre ou mer.

    Ils descendent de leur montagne

    Abandonnent la campagne

    Quittent momentanément leur compagne

    Pour un autre mât de cocagne

     

    Ils partent ailleurs

    Pour un autre meilleur

    On embauche chez les pêcheurs

    Du coté de Honfleur

     

    Pendant des mois ils ont été esclaves

    Des caprices du temps

    Il est temps de quitter leur enclave

    Jusqu’au retour du printemps

     

    Attachés à leur terre

    Ils ont en toujours entendu

    Sans jamais l’avoir vue

    Parler de la mer  et de ses étendues

     

    Ils laissent derrière eux

    Une terre appauvrie

    C’est une question de survie

    La richesse sourit aux audacieux

     

    Attirés par les histoires de corsaires

    Des capitaines légendaires

    Qui sombraient avec leur bateau

    Quand celui disparaissait dans les flots

     

    Ils laissent les mulets à leur terre

    Pour connaître les mulets de la mer

     C’est qu’il y en a des sortes de poissons

    Qui mordent à l’hameçon

     

    Ce n’est pas facile

    De quitter na terre qui fournit le pain

    Pour devenir marin

    La mer n’est pas toujours docile

     

    Ils ont soif de l’inconnu

    Il paraît que dans les ports, les morues

    Ça court les rues

    Ça va les changer de leur charrue

     

    On leur a dit que partout

    Où il y avait des bateaux

    Ils devaient se méfier de tout

    Qu’il y avait des barbeaux et des maquereaux

     

    Si la montagne se montre parfois rebelle

    La mer peut parfois être cruelle

    Chaque jour on vit avec la peur

    Au ventre et la douleur au cœur

     

    Et  quand surgit le bateau fantôme

    Les femmes de pêcheurs

    Sont plongées dans le malheur

    Et attendent en vain le retour de leur homme.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Surprise sur prise.

    Surprise sur prise.

     

    Ecoutez cette histoire que l’on m’a racontée

    Je ne sais plus très bien où elle s’est passée

    Si c’était dans le quartier des halles

    Où bien du coté de la rue Pigalle

     

    C’était dans une impasse

    Près d’un hôtel de passes

    Je suis abordé dans la rue

    Par une fille de petite vertu

     

    Elle me propose le coup classique

    Moyennant un peu de fric

    Après un moment d’hésitation

    Je  lui donne mon accréditation

     

    Nous étant mis d’accord sur le prix

    On monte vers le lieu ou parfois elle prie

    Non contre le délit mais pour mettre en condition

    Ceux à qui elle accorde son auscultation

     

    C’était une jolie “Brésilienne“

    Avec des allures de collégienne

    Qui me fit croire que pour quelques Euros

    J’allais un instant devenir le dieu Eros

     

    Après quelques brefs bavardages

    Nous passâmes aux actes d’usage

    Voulant vérifier “la marchandise“

    Qu’elle ne fut ma surprise

     

     

    Droit ou gauche à quel sein se vouer

    Il y a des situations que l’on a du mal à avouer

    Je ne m’étais aperçu de rien

    Ma “Brésilienne“ était un Brésilien

     

    Face à cette inattendue situation

    Je stoppais net mon interrogation

    Pour mon grand bonheur

    Je ne suis pas à voile et à vapeur

     

    Malgré le chemin sur lequel je m’étais fourvoyé

    Ma “Brésilienne“ me demanda de payer

    La somme convenue

    Vu que j’avais touché à sa “vertu“

     

    Je me suis acquitté du montant prévu

    Affaire NON conclue

    Elle sortit en tordant son joli petit cul

    Et redescendit dans la rue

     

    Je retiendrai la leçon

    Et demanderai à regarder dans le caleçon

    Avant toute investigation

    Pour ne pas subir une nouvelle déception.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Rires et caleçons.

    Rires et caleçons.

    Si  je raconte des histoires comiques

    Et parfois érotiques

    C’est pour tuer le temps

    Et ça peut être excitant

     

    Celles qui font le plus rire

    Personne ne peut le contredire

    C’est les histoires de cul

    Et celles des cocus

     

    Celles qui  font toujours marrer

    C’est les histoires de curé

    Qui sont des habitués

    Comme clients de prostitués

     

    Tant pis si ça dérange

    Si elles ne parlent pas souvent des anges

    Loin des histoires de la belle au bois dormant

    Et de son prince charmant

     

    Celles de jacques et des haricots magiques

    Peuvent fermer boutique

    Les histoires saphiques

    Leur font la nique

     

    Pour évacuer la tristesse

    Quoi de mieux que de parler de fesses

    Aux fables de M. de La-fontaine

    Je préfère les femmes fontaine

     

    Sans vouloir offenser

    Avec mes histoires, les sœurs un peu coincées

    Qui font semblant d’être outrées

    Quand je dresse leur portrait

     

    Mais qui ne perdent pas une miette

    Quand je leur sers dans leur assiette

    Et je mets un point d’honneur

    A blasphémer sur leur seigneur

     

    Certains me disent “ tu exagères “

    Mais se tapent le cul par terre

    Quand je cite des mères

    Dans des histoires d’adultère

     

    J’échange les histoires à l’eau de rose

    Contre des feuilles de rose

    Et modifie il court le furet

    Contre il fourre le curé

     

    Le petit chaperon rouge et son pot de miel

    Que le loup envoie au septième ciel

    Alice au pays des merveilles

    Qui s’envoie le jus de la treille

     

    Tant pis si devant mes histoires salaces

    Certains font  la grimace

    Moi  elles me dérident

    Et avec elles d’autres se débrident.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Mythomanes cambrioleurs.

    Mythomanes cambrioleurs.

    Il y a des piques assiettes

    Accoudés à la buvette

    Et des cleptomanes

    A l’habitude monomane

     

    Des gens sans aucun principe

    Ça ne leur fait pas mal aux tripes

    De bouffer à tous les râteliers

    Même tenus en laisse par un collier

     

    Ils mangent l’agneau

    Et, avec le berger

    Font semblant de le chercher

    Dans le troupeau

     

    Ils prennent la place du chien

    Quitte à se laisser mettre au cou le lien

    Et ne redeviennent loup

    Que quand ils flairent le bon coup

     

    Ils n’ont aucune fierté

    Aucune moralité

    Ils fuient toutes leurs responsabilités

    C’est toujours la faute à la fatalité

     

    Il y a des gens malhonnêtes

    Qui vous flattent

    Qui résistent à toutes les tempêtes

    En faisant  semblant d’être diplomate

     

    Qui mériteraient des coups de latte

    Pour avoir donné des coups de savate

    A un pauvre vagabond

    Pour ne pas lui refiler un rond

     

    Il y a les hommes pie

    Qui vous survolent et vous épient

    Qui volent tout ce qu’ils voient

    Heureusement le capitole était gardé par des oies

     

    Il y a les hypocrites

    Qui font semblant de dormir

    Pour ne pas se dégarnir

    Quand ils entendent la dynamite

     

    Et puis ceux qui ont la mémoire sélective

    Beaucoup trop active

    Et qui mettrait sur une fausse piste

    Même un magicien illusionniste

     

    Il y a les radins

    Avec des oursins dans la main

    Et pour qui,  donner un sou

    Serait pire que recevoir un coup de grisou

     

    Des gens sans cœur est sans valeur

    Qui autour d’eux ne voient pas le malheur

    Qui ont reçu un tableau d’honneur

    Au hit parades des voleurs

     

    Ils vivent dans les mensonges

    Qu’ils font dans leurs songes

    Et rajoutent même des rallonges

    Pour se donner des louanges

     

    Ils sont tellement habitués à mentir

    Que le mensonge finit par les engloutir

    Au royaume de l’imaginaire

    Ils sont les principaux actionnaires

     

    Il y a dans chaque famille

    Un foyer d’où s’échappe une escarbille

    Qui attend les bonnes conditions

    Pour faire son apparition

     

    Une jalousie latente

    Qui se cache dans un virage

    Et qui un jour après une longue attente

    Vous explose au visage

     

    C’est une véritable consternation

    Il y a des gens en addiction

    Qui attendent le jour de la succession

    Pour imposer leurs conditions.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • L'opium sur le podium.

    Les méfaits de la drogue.

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  • Le grand satin blanc.

    La déesse du froid.

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  • Les potiches de la télé.

    Les potiches de la télé.

    Femmes objets de convoitise

    Qui frôle parfois la sottise

    Sous des habits racoleurs

    Elles remplacent les pots de fleurs

     

    Souvent dans une mini jupe

    Qui leur cache à peine la huppe

    Avec une démarche en chaloupe

    Elles montrent leur jolie croupe

     

    Sex-symbol auréolées

    Elles font le défilé

    Et s’exhibent sans retenue

    Le corps à moitié nu

     

    D’anciennes speakerines

    Qui n’hésitent pas à dévoiler leur vitrine

    D’anciennes miss France

    Qui font de la résistance

     

    D’oubliés  mannequins

    Sortis  du rêve Américain

    Qui avec un sourire crétin

    Essaient de reprendre la main

     

    Des potiches sans aucune compétence

    A qui on offre une deuxième chance

    Ayant été pistonnées

    Pour obtenir une place à la télé

     

    Un  directeur plein d’ardeur

    A qui on a accordé quelque faveur

    Laisser rentrer une lettre à la poste

    Pour se voir  offrir un poste

     

    Un emploi facile

    Pour celle qui sait se montrer docile

    Il suffit de faire les bons gestes

    La direction s’occupe du reste

     

    On leur demandera de sourire bêtement

    Devant le petit écran

    Pousser des cris stupides

    Pour se décoincer les rides

     

    Plus tard elles joueront les saintes

    Et porteront plainte

    Contre celui qui a ouvert leur porte

    Pendant qu’elles baissaient leur culotte

     

    En mettant dans le pétrin le crétin

    Pour qui elles libéraient leurs seins

    Affirmeront que c’est un viol

    Pour toucher le pactole

    On se foutant des on dit

    Dans la vie tout a un prix.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Les potiches de la télé.

  • Cancans de concierge de village.

    Cancans de concierge de village.

    Toujours caché derrière les rideaux

    Ou debout au comptoir d’un bistrot

    Il surveille tout attentivement

    Guette le moindre mouvement

     

    Le regard sur tous les aiguillages

    Il repère le moindre passage

    Rien ne lui échappe

    Tout le monde passe à la trappe

     

    Il a l’œil sur tout le monde

    A cent lieues à la ronde

    Rapace le jour hibou la nuit

    Il guette  le moindre bruit

     

    Le moindre cancan le réjouit

    De manière grivoise

    A tout instant il dégoise

    C’est dans ce milieu qu’il s’épanouit

     

    Un coin de rideau toujours levé

    Pour mieux s’abreuver

    Une mémoire vivante

    D’histoires croustillantes

     

    Il se cache derrière un masque

    De peur qu’on le démasque

    Et s’empresse de tout colporter

    Seul le fardeau est trop lourd à porter

     

     

    Du soir au matin

    Il surveille ses voisins

    En bon parasite

    Guette chaque visite

     

    Loin d’abandonner

    Quand il n’y a personne à espionner

    Il se regarde dans la glace

    Et se fait des grimaces

     

    Ca qui me fascine

    Chez ce genre d’individu

    C’est que leur colle sur la poitrine

    Comme de  la résine

    Un répertoire si étendu

    De coups tordus

     

    Leur unique bagage

    L’école de l’espionnage

    Dans mon village on n’a pas de chance

    Nous avons le mâle et la femelle

     

    De tout ils se mêlent

    Ils ne prennent jamais de vacances

    Et ne partent jamais en voyage

    Ça leur manquerait trop les commérages.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Vieille concierge de village.

  • Maisons closes.

    Maisons closes.

    Pourquoi fermer une maison déjà close

    C’était morose mais au moins ça sentait la rose

    Et même si cela n’ait pas goût de saccharose

    Ca m’évitait la tuberculose

     

    On nous importait de Somalie de Colombie

    De Roumanie ou d’Ethiopie

    On nous lâchait au bois de Boulogne

    Pour toutes les  sales besognes

     

    J’ai quitté le sol Mexicain

    Pour le rêve américain

    Sans aucun papier en main

    Sans connaître mon destin

     

    J’ai perdu mon identité

    J’ai connu la brutalité

    Et j’ai vu des femmes mourir

    Sans personne venir les recouvrir

     

    Souvent chassées par les cognes

    Insultées par des ivrognes

    Et traitées de putes et de salopes

    Par de frustrées Pénélopes

     

    Qui auraient surement gardé leur mari

    Dans le creux de leur lit

    Si elles avaient été moins coincées

    Le sexe un peu moins boisé

     

    Venues de pays nordiques de la baltique

    Ou exportées d’Afrique

    Brésiliennes ou Colombiennes

    On nous traitait comme des chiennes

     

    Vendues par un cartel

    Comme du cheptel

    On nous mettait dans un bordel

    Quartier St-Denis rue Blondel

     

     Complètement imbibées

    Il fallait se prostituer et  s’exhiber 

    Dénuder ses gambettes

    Pendant que nos proxénètes

     

    Avec notre argent faisaient la fête

    Ou épongeaient une dette

    Pendant qu’on vivait l’enfer

    Pour les satisfaire

     

    Recrutées dans un pays de pauvreté

    Maltraitées par des mains de fer

    On nous faisait tout miroiter

    En nous bourrant de somnifères

     

    On pouvait gagner de l’argent facile

    Il suffisait de nous montrer dociles

    De s’offrir à tous les vices

    Des pervers jusqu’au sacrifice

     

    On se vendait même à des flics

    A qui on servait d’indic

    On subissait tous leurs sarcasmes

    On assouvissait tous les phantasmes

     

    Aujourd’hui c’est sur internet

    Que nos souteneurs

    Qui se disent nos protecteurs

    Nous vendent comme des bêtes

     

    De jeunes étudiantes

    Complètement inconscientes

    S’offrent à des vieux

    Vicieux et capricieux

     

    Sans aucune envie

    Juste pour s’assurer un train de vie

    Qui pour poursuivre leurs études

    Acceptent la servitude

     

    Complètement assujetties

    Elles risquent chaque jour leur vie

    Et pour un simple bijou

    Se mettent à genou

     

    Souvent des mères célibataires

    Dans une grande misère

    Avec sur les bras un enfant

    Rêvent  de draps et couchent sans paravent

     

    Elles rêvent  de séduire le  prince charmant

    Les poches pleines d’argent

    La  seule solution

    Pour se sortir de cette situation

     

    Un miroir aux alouettes

    Dans une vie d’ascète

    Sous la neige et la pluie

    Sous le froid et l’ennui

     

    Il faut mettre en valeur

    Les  attributs mis à nu

    Pour des clients le leurre

    De voir les parties charnues

     

    Le plus vieux métier du monde

    A encore de beaux jours devant lui

    Depuis que la terre est ronde

    Il tourne de jour comme de nuit

     

    D’intouchables notables

    Qui versent des dessous de table

    A l’abri de tout soupçon

    Chaque jour viennent prendre livraison

    De leur triste cargaison

    Qu’ils fauchent avant la fleuraison.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva Femme à vendre.