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  • Connard de clébard.

    Connard de clébard.

    Il y a ces sangsues de limaces

    Qui après chaque orage sont  dans la place

    Pour dévorer tout ce qui dépasse

    Contre lesquelles rien n’est efficace

     

    Il y a ces détrousseuses de fourmis

    Qui forment un ininterrompu circuit

    Pour bouffer tous les semis

    Et s’introduire dans les fruits

     

    Il y a des guêpes en surnombre

    Qui viennent jusque dans les chambres

    Qui ne s’avouent jamais vaincues

    Et  s’invitent au moindre barbecue

     

    Il y a nos amis les chats

    Qui viennent déposer leur caca

    Et puis s’étendent comme des pachas

    Dans les pergolas

     

    Mais l’apothéose

    Dont j’ai ma dose

    Et qui me donne des ecchymoses

    C’est la voix de virtuose

     

    De  ce con de chien du voisin

    Qui doit être le cousin d’un marcassin

    Et qui rend les gens zinzins

    Obligés de se mettre les oreilles sous un traversin

     

    Qui me les casse

    A chaque fois que je passe

     Et qui me menace

    Depuis sa terrasse

     

    Et ses maîtres qui se terrent

    Au lieu de la faire taire

    Ce connard de clébard

    Chaque jour plus furibard

     

    Il ne manque que le chant du coq

    Le  beuglement de la vache

    Et le gloussement de la bernache

    Pour compléter ce colloque

     

    Pour ce qui est des ânes

    Inutile de se surmener

    Pour en ramener

    J’en connais une caravane

     

    Il y a une inflation

    En pleine expansion

    Dans ce quartier d’acclimatation

    En bon état de dégradation

     

    Et toujours ce connard de clébard

    Qui du matin au soir

    Nous joue du Mozart

    Je crois que c’est sans espoir.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Le voyeur étrangleur.

    Le voyeur étrangleur.

    Une rue calme en apparence

    Allait se transformer en lieu de démence

    On était de loin de prédire

    De ce qui allait survenir

     

    C’était juste un jeune voyeur

    Personne n’avait prévu une telle tragédie

    Qui aurait jamais prédit

    Qu’il allait devenir étrangleur

     

    Elle avait quatre enfants

    Deux filles et deux garçons

    Ils étaient devenus grands

    Et avaient quitté la maison

     

    Elle vivait seule et sans histoire

    Depuis le décès de son mari

    Un unijambiste soumis à la boiterie

    Et la nuit était noire

     

    Un jeune voyeur qui vivait dans les parages

    Caché dans son garage

    Épiait attentivement

    Tous ses mouvements

     

    Ombres chinoises devant la fenêtre

    Il surveillait l’ancêtre

    Misère des jeunes oisifs

    Que la solitude peut rendre agressifs

     

    Un mouvement imprévu

    Fit découvrir l’intrus

     Et mis fin à cette surveillance

    Pleine de malveillance

     

    La vieille dame sentant son intimité violée

    Se mit à crier affolée

    Mais avec un courage suicidaire

    Se rua vers le garage avec colère

     

    Elle reconnut le voyeur

    Cette erreur lui fut fatale

    Celui-ci prit de frayeur

    Vit se refermer son espace vital

     

    Alors il commit l’irréparable

    Un crime abominable

    Il étrangla la vieille dame

    Qui dans un dernier soupir rendit son âme

     

    Il laissa des traces de son acte

    La science peut se montrer très exacte

    Il fut vite retrouvé et condamné

    Un jeune du quartier désœuvré

     

     La douleur et la souffrance pour deux familles

    L’une par la mort mutilée

    Et l’autre qui part en vrille

    Par la honte obligée de s’exiler.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Crâneur contre Flâneur.

    Crâneur contre flâneur.

    Kramer contre Kramer

    A laissé un goût amer

    Des larmes et des blessures

    Dans les cœurs une cassure

     

    Une séparation empreinte de douleur

    Là  où hier encore brillaient des fleurs

    Menaces à peine voilées

    Les vrais visages commencent à se dévoiler

     

    Trop occupé par sa carrière

    Il a construit une barrière

    Seul comptait son travail

    Il n’a pas vu venir l’entaille

     

    Alors il faut trouver la force

    De  prononcer le mot divorce

    On feint la surprise

    Devant une vie qui se brise

     

    En tente une dernière conciliation

    Mais il y a tellement d’accumulations

    Qu’en sait au fond de soi-même

    Qu’il ne guérira pas cet œdème  

     

    Alors des vieux proverbes

    Prennent  toute leur valeur

    Des mots acerbes

    Pour compenser la douleur

     

    Des enfants qui s’aperçoivent

    Qu’ils trinquent quand les parents boivent

     Qu’ils vont être pris en otages

    Faire l’objet de chantage

     

    On va essayer de les acheter

    En leur offrant des cadeaux

    Qui vont aller crescendo

    Pour assurer sa souveraineté

     

    Mais parfois cette lutte est inégale

    Si l’un des parents est cigale

    Et l’autre fourmi chaussures vernies

    Au portefeuille bien garni

     

    on n'a pas senti le coup venir

    que l'un allait partir

    et il y aura toujours des abrutis

    qui se sentiront obligés de prendre parti

     

    On retire la bague qu’on avait à l’annulaire

    C’est une vraie déclaration de guerre

    On consulte un avocat

    Expert pour les points délicats

     

    Il va y avoir des procédures judiciaires

    Des coups bas sans frontières

    Mais certains divorces ne sont pas tragédie

    Ils mettent fin à une comédie

     

    Ils lèvent certains interdits

    Ouvrent les portes d’un nouveau paradis

    Rompre n’est pas si grave

    S’il s’agit de se libérer d’une entrave.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Livré à soi-même.

    Livré à soi-même.

    Des parents au travail

    Les enfants au sérail

    J’ai traîné dans les rues

    Je me suis souvent battu

     

    Pour un regard de travers

    Pour un mot à l’envers

    J’ai pris et donné quelques coups

    Je n’étais pas très doux

     

    Comportement animal

    Cela faisait parfois très mal

    Prélude du voyou

    Qui risque de finir derrière les verrous

     

    Sans aucun conseil

    Sans personne pour veiller sur leur sommeil

    Certains s’adonnent à la bouteille

    Dur parfois sont les réveils

     

    Toujours sur le qui-vive à chaque coin de rue

    Les dealers cherchent des recrues

    Malheur à l’animal égaré

    De ses parents séparé

     

    Des enfants qui veulent être adultes avant l’âge

    De la vie se lancent à l’abordage

    Ils doivent trouver seuls le bon aiguillage

    Beaucoup font naufrage

     

    Certains et certaines finissent dans la rue

    On appelle même quelques unes des morues

     Soutenues par des mères maquerelles

    Dès qu’elles ont perdu l’usage de leurs ailes

     

    La rue qui devient leur seconde mère

    Une mère infanticide qui finit par les tuer

    Des ombres de la nuit

    Que les passants fuient

     

    Des enfants envahis par la honte

    Vivant en compagnie de l’obscurité menaçante

    Pour la vie brouillés

    Qui refusent de retourner dans leur foyer

     

    Ils passent la nuit cachés sous des cartons

    Parfois étouffant parfois grelottant

    Souvent avinés

    Quémandant un peu de monnaie

     

    Pour une bouteille

    De jus de la treille

    Ou un simple morceau de pain

    Pour adoucir leur faim

     

    Ne leur jetez pas la pierre

    Une aurait pu être ta mère

    Et l’autre ton père

    Même si tu n’en serais pas fier

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • L'homme de ta vie.

    L’homme de ta vie.

    Lorsque j’étais dans ton lit

    Cela ne te gênait pas de tromper ton mari

    Tu disais que j’étais l’homme de ta vie

    A chacune de tes envies

     

    Puis un jour il y a eu des circonstances

    Qui ont provoqué quelques distances

    Alors avec un autre tu es partie

    Après m’avoir laissé un préavis

     

    Tu m’avais posé un ultimatum

    Avec en post-scriptum

    Soit c’était elle

    Soit c’était toi qui se faisais la belle

     

    Connaissant ton comportement animal

    J’aurais dû trouver cela normal

    Et tu ne m’as laissé aucune adresse

    Ou j’aurais pu t’envoyer quelques caresses

     

     Tu m’as simplement dit

    Que tu changeais de lit

    En souvenir j’ai gardé une laisse

    Gravée de toutes tes promesses

     

    Que ce n’était pas un simple au-revoir

    Que tu ne voulais plus me revoir

    Que tu voulais refaire ta vie

    Que tu quittais ton mari

     

    Un jour tu as eu l’air perturbé

    Tu m’as dit que tu attendais un bébé

     Qu’avec ton mari tu étais retournée

    J’ai  pensé que tu voulais me berner

     

    Je t’ai demandé de faire un test de paternité

    Mais tu as préféré avorter

    Que tu avais perdu tes repères

    Tu ne savais pas qui était le père

     

    J’aurais voulu qu’on reste amis

    Qu’on trouve un compromis

    Qu’on puisse se revoir

    A défaut de se recevoir

     

    Je me pose souvent la question

    Du  pourquoi d’une telle réaction

    Ce que tu deviens

    Quel est ton quotidien

     

    J’aimerai savoir si tu pense encore à nous

    Quand tu te mettais à genoux

    Et qu’on faisait l’amour

    Ou bien est-ce un oubli sans retour

     

    Si tu as retrouvé un autre homme de ta vie

    Pour combler tes envies

    Ou bien est-ce un autre homme de passage

    Simplement un tableau dans ton paysage.

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  • Corona et Ukraine ont bon dos.

    Corona et Ukraine ont bon dos.

    Vaccin inefficace

    Combien auras tu sous la menace

    Laisser de morts sur la place

    Lorsque s’effacera ta trace

     

    Tous ces vaccins qui tombent à l’eau

    Dès qu’ils vous touchent la peau

    Pfizer et Moderna

    C’est la Bérézina

     

    Et cette  guerre en Ukraine

    Dont Poutine tient les rennes

    Quelle belle aubaine

    Pour nous mettre en quarantaine

     

    Vous augmentez les marchandises

    Quelle belle roublardise

    De faire cadeau de quelques centimes

    A toutes vos victimes

     

    Mais combien d’argent rentre dans vos poches

    Pendant qu’ils deviennent des Gavroche

    Vous êtes les Thénardier modernes

    Souvenez -vous des aristocrates à la lanterne

     

    On nous a tellement trompés

    Tellement raconté de mensonges

    Aujourd’hui la mécanique est grippée

    Et elle est saturée l’éponge

     

    Sous la menace on a limogé

    Tous ceux qui dérangeaient

    On a obligé à travaillé

    Des gens qu’on a bousillés

     

    Pour plaire aux électeurs

    On a relâché l’accélérateur

    On leur a fait croire au miracle

    De la salle du cénacle

     

    Mais maintenant que les élections

    Ne sont plus qu’une fiction

    On revient à la réalité

    Finies les affabilités

     

    On manque de personnel

    Dans de multiples domaines

    Dans le relationnel

    Comme dans le transactionnel

     

    On va même jusqu’à offrir des primes

    Pour éviter les déprimes

    Vous jouez avec les gens honnêtes

    Comme avec des marionnettes.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva