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Poèmes Salva - Page 28

  • La haine

    Chasser la haine

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  • Les liens du sang

    La famille

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  • Rêve

    Rêve sur la plage

     

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  • L'été

    L’été.

    Le soleil est au zénith

    Sous sa couleur vermeil

    S’ouvrent clématites et marguerites

    Que butinent  des milliers abeilles

     

    Dans le ciel la nuit venue

    Sous son  immense toile

    Se peuplent les avenues

    Sur lesquelles brillent des milliards d’étoiles

     

    Dès qu’arrive l’été et ses congés

    Tous les manteaux sont rangés

    On sort les maillots de bain

    On saute dans le premier train

     

    Les jours inexorablement s’allongent

    Et les ombres raccourcissent

    Ce sont les premières prémisses

    Qui annoncent de belles vendanges

     

    Toutes les roses sont écloses

    Seul le crépuscule  apporte une pause

    Que la nuit prend en otage

    En attendant que le jour revienne à l’accostage

     

    Se sentant à l’étroit

    Mille senteurs sortent des bois

    Et embaument des sentiers

    Que le soleil agresse sans pitié

     

    C’est l’horoscope des gémeaux

    Sous le soleil qui réchauffe l’eau

    On met au placard vestes et pantalons

    Sortent mini jupes et hauts talons

     

     

    Le chant des oiseaux

    Dispute son murmure aux ruisseaux

    Déjà les blés mûrissent

    Avant que la paille ne jaunisse

     

    Les amoureux se font plus hardis

    Et certains touchent le paradis

    D’autres  se sentent une âme de bohémiens

    Bien avant que n’arrive l’été indien

     

    Sous les  veillées des feux de camp

    Se forment mille couples d’amants

    Avec le soleil la nature reprend ses droits

    L’hiver est devenu plus que maladroit

     

    Quand à l’aube se lève le soleil

    Et que provenant d’une  bicoque

    Retentit le chant du coq

    Le  monde entier sort de son sommeil

     

    Sur les routes sèches la poussière

    Brille comme mille étincelles sous la lumière

    C’est le temps des vacances

    Partout le monde danse

     

    Bientôt viendra la nuit

    Et quand le soleil sera endormi

    Viendront les bains de minuit

    Ceux qui rendent agréable les insomnies.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • La forêt

    La forêt menacée

     

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  • Addiction

    Les addicts 

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  • Les élections

    Les électeurs moutons 

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  • Une amie pour la vie

    Amitié ou Amour

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  • Le rêve de Katmandou

    Le rêve de Katmandou.

    Il habitait avec sa famille hors de la ville

    S’y rendre à pieds n’était pas facile

    Il ne possédait pas de voiture

    Dur pour lui qui rêvait d’aventure

     

    Il avait trouvé une combine

    Devant les gens il prenait racine

    Et quémandait pour se faire déposer

    Dans les endroits qu’il voulait courtiser

     

    Trop souvent cela se répétait

    Tout le monde l’évitait

    Alors pour amadouer et intéresser

    Il parlait du rêve qu’il courtisait

     

    Il  avait à  l’époque un rêve fou

    Aller  jusqu’à Katmandou sans un sou

    En faisant du bateau stop

    Sans penser au flop

     

    On le surnommait Pipo

    Il nous en jouait souvent du pipeau

    Nous disait qu’une  fois matelot

    Il se remettrait à flot

     

    Il était plein de projets

    Nous décrivait son trajet

    Promettait une carte postale

    Dès qu’il ferait escale

     

    Il voulait vivre le monde Hippies

    Ne vivre qu’avec quelques roupies

    Il voulait côtoyer Joan Baez

    Bob Marley Jim Morrison

     

    Les filles jupes à volants toutes saisons

    Une tenue très à l’aise

    Qui  balaye la poussière des ruelles

    En tenant la main d’un ami fraternel

     

    Des fleurs dans les cheveux

    L’amour en toute liberté

    Amitié et fraternité

    Etait son  unique  vœu

     

    Puis un jour il à disparu

    Pendant des années on ne l’a plus vu

    On ne savait ce qu’il était devenu

    La carte on ne l’a jamais reçue

     

    Personne n’a fait appel à perdu de vue

    Tous étaient convaincus qu’il s’était perdu

    On avait fini par l’oublier

    Trop de sable avait coulé dans le sablier

     

    Puis un  jour comme par miracle

    Toutes illusions perdues il est réapparu

    Sur le chemin qu’il avait parcouru

    Il y avait eu beaucoup d’obstacles

     

    Chargé de tous les souvenirs

    Que la réalité a fini par ternir

    Et malgré les bateaux en grève

    Il avait  réalisé son rêve.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Il finocchio

    Il finocchio.

    C’était l’après guerre

    Beaucoup de pays

    Étaient encore à terre

    Et  pas grand-chose n’était admis

     

    Les temps étaient durs

    On soignait ses blessures

    Il n’y avait pas la télé

    Ni les jeux de société

     

    Sous un régime autoritaire

    La vie était des plus austères

    Les enfants livrés à eux même

    Vivaient dans le blasphème

     

    L’approche des filles était interdite

    Seules étaient autorisées les visites

    Accompagné des parents

    Il fallait garder son rang

     

    Il fallait procéder à tout un rite

    Il  fallait faire preuve de bonne conduite

    Seul aurait été illicite

    Les accords étaient tacites

     

    Malgré les flatteries

    Les hommes étaient en pénurie

    Il fallait d’abord passer à la mairie

    Signer en bas du manuscrit

     

    Alors comme les enfants grecs

    Les garçons vivaient dans l’échec

    Et se contentaient entre eux

    Pour éteindre le feu

     

    Alors ces petits Pinocchio

    Qu’on  appelait  finocchio

    Homosexuels en Français

    Pour un instant devenaient fiancés

     

    Un jour dans une  maison de campagne

    Pris par une subite envie

    Un cousin et son ami retirèrent leur pagne

    Et mirent à nu leur anatomie

     

    Disant qu’ils allaient faire comme les chiens

    Ils me demandèrent mon soutien

    Moi j’avais été élevé en France

    Et le pays avait quelques décennies d’avance

     

    Les garçons côtoyaient les filles

    Et on pouvait assiéger leur Bastille

    Je trouvais une excuse

    Pour m’extirper se cette situation sulfureuse

     

    Je les laissais à leur fête de Sabbat

    Avec tous ses ébats

    Dans ces pays latins où sévissait la misère

    Les hommes se contentaient en solitaires

     

    Et trouvaient leur plaisir charnel

    De façon anticonceptionnelle

    J’ai pris congé pour ne pas déranger

    A société trop stricte source de vindicte

     

    A cause de l’ignorance

    On tombe dans l’intolérance

    On creuse des distances

    Et on vit dans la souffrance.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva