Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poèmes Salva - Page 24

  • Le porteur d'eau.

    Le porteur d’eau.

    Dans un  domaine communal

    Mon père louait un terrain

    Pour en faire un jardin

    Espérant améliorer le quotidien familial

     

    Il louait aussi un peu le seigneur

    Pour nous offrir une vie meilleure

    Il voulait cultiver quelques légumes

    A défaut de pouvoir faire pousser des agrumes

     

    Mais on n’habitait pas sur place

    Ni dans un palace

    Saloperie de sa race

    Sur la récolte il y avait menace

     

    Le terrain n’étant pas clôturé

    Rien n’était fracturé

    On ne pouvait rien facturer

    Des vols de récoltes prématurées

     

    On implorait un ciel un peu trop bleu

    Pour qu’il pleuve un peu

    Pour faire pousser quelques poireaux

    Il fallait transporter l’eau

     

    Pas très pratique

    Dans des bidons en plastique

    Mon père en mobylette

    Et moi à bicyclette

     

    Pour récupérer quelques thunes

    Pour sauver quelques légumes

    D’une grande sécheresse

    Qui sévissait avec allégresse

     

    Et moi je charriai je charriai sans relâche

    Ne charrions pas trop tout de même

    Je ne me tuais pas à la tâche

    Je ne tirais tout de même pas une trirème

     

    Je n’avais pas la force de Tarzan

    Je n’avais que dix ans

    Et si tu ne me crois pas

    Gare ta … tu connais la suite mon gars

     

    Alors quand venait la saison de la récolte

    Je comprends les gens qui se révoltent

    De sinistres personnages indélicats

    De nos légumes faisaient leur encas

     

    Il y a toujours eu des gens malhonnêtes

    Qui toute la journée se grattent les coucougnettes

    El la nuit venue viennent vous voler vos courgettes

    En s’amusant de vous voir porte l’eau à bicyclette

     

    Entre l’eau qu’il fallait transporter

    Et les gens qui venaient nous voler

    Alors on a fini par se lasser

    D’avoir la tête dans le guidon

     

    On ne s’est plus déplacés

    Et le terrain a été laissé à l’abandon

    Il est resté quelques années en friche

    Puis sur lui ont spéculés quelques riches

     

    Un promoteur a mis une affiche

    Il a racheté la friche

    La terre n’étant plus meuble

    Il voulait faire  un immeuble

     

    Il y a construit un bâtiment

    Le cresson a fait place au ciment

    A cause d’une certaine paresse

    Les espaces verts disparaissent.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Délinquance et Pouvoir.

    Délinquance et pouvoir.

     

    Ils hantent les rues de jour comme de nuit

    A l’affût du moindre bruit

    Pour faire un mauvais coup

    Puisqu’on ne le met plus sous les verrous

     

    Nos candidats ont compris et font campagne

    Sur le thème sécurité

    Ça ne pense qu’à la gagne

    L’agressivité ça fait grimper les extrémités

     

    Porte ouverte sur la foire aux enchères

    Dans un pays en jachère

    Des promesses électorales

    Sans aucune morale

     

    Et quand la police appréhende

    Les membres d’une bande

    Il y a toujours la fausse justice

    Qui rend l’arrestation factice

     

    Dans la vie de chaque jour une dégradation

    Dans les sondages une consternation

    Il y a des gens sur le talus

    Bien loin de la préoccupation de nos élus

     

    Trafiquants d’armes et vendeurs de drogue

    Sont en vogue

    Dans ce monde de violence

    Où plus personne n’a de conscience

     

     

    Malgré les cris d’alarme

    Les pleurs et les larmes

    On accepte avec complaisance

    Toutes les belligérances

     

    Les extrêmes décochent leurs flèches

    Et s’engouffrent dans les brèches

    On promet de la prison et des sanctions

    Aux parents supprimer les subventions

     

    Mais dans la rue le drame continue

    Il faut bien assurer un revenu

    Avec règlements de compte

    En acompte et sans escompte

     

    Gendarme et mondaine

    S’attirent la haine

    Les citoyens en font les frais

    Tout ces mouvements les effraie

     

    Les candidats redoublent de promesses

    Qu’ils oublieront sitôt la fin de la kermesse

    Quand leur linge sale sera lavé

    Les voyous occuperont toujours le pavé

     

    Il y aura toujours des dealers dans le quartier

    Qui tireront sur la police au mortier

    Et des magistrats laxistes

    Qui les maintiendront en piste

     

    Si les élus voulaient vraiment y mettre un terme

    Elle les étoufferait à l’état de germe

    Et se donnerait des moyens à la mesure

    Sans avoir peur de faire des éclaboussures

     

    Dans ce sentiment d’impunité

    Ils profitent de toutes les opportunités

    La banlieue Mme Taubira ne s’adaptera pas 

    On y vole toujours autant de vespas

     

    Il y a recrudescence de braquages

    Et pas uniquement par les gens du voyage

    Il y a trop de complaisance

    De nos élus qui se vautrent dans opulence

     

    Dans cet état de non droit

    Qui reste endormi

    Face à des oiseaux de proie

    Qui sévissent jour et nuit

    Contrairement aux fourmis

    Et qui ne sont plus poursuivis

     

    Alors on voit monter dans les sondages

    Des Zémour qui prédissent nuages et orages

    Qui annoncent des catastrophes humanitaires

    Avec une haine héréditaire.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Misère rurale.

    Misère rurale.

    Tout au long  de l’année sans regimber

    Ils s’échinent le dos courbé

    A défricher le sol où ils creusent des tranchés

    Pour en arracher les herbes desséchées

     

    A la merci des intempéries

    Du vent et de la pluie

    Du gel qui abîme les fruits

    Et de la sécheresse qui les cuit

     

    Sans parler des maladies

    Ni des insectes maudits

    Qui pourrissent les récoltes

    Poussant des gens à la révolte

     

    Face à ces accélérateurs

    La santé s’abîme avant l’heure

    Rhumes et bronchopneumonies

    Clouent les paysans au lit

     

    Coût de vétérinaire trop élevé

    Des animaux ne peuvent se relever

    Et meurent faute de soins

    Quand ce n’est pas par manque de foin

     

    Des paysans qui travaillent cette terre

    De plus en plus basse

    Et qui parfois de guerre lasse

    Implorent dieu le père

     

    Contre cette misère

    Redoutable adversaire

    Qui retient la pluie à venir

    Qui retarde un soleil à partir

     

    La terre devient aride

    Dans le sol se creusent des rides

    On se retranche au fond du vallon

    Où l’on peut encore creuser quelques sillons

     

     Mais les jeunes ne veulent plus

    De cette vie de solitude

    Pleine de servitude et d’inquiétude

    Dans laquelle ils se sentent reclus et exclus

     

    Alors ils abandonnent la campagne

    Où la vie est comparable au bagne

    Quittent la maison familiale

    Et la sévérité patriarcale

     

    Où l’on ne voyait qu’en temps de guerre

    Quelques citadins venir serrer la main

    Qui nettoyait le crottin hier

    Et qu’ils regardaient avec dédain

     

    Gravissant les chemins de pierres

    Pour quémander quelques produits de la terre

    Se débarrassant de leur regard hautain

    Pour ne pas mourir de faim

     

    Tout le pays est sous la bruine

    Les vieilles fermes tombent en ruine

    Les vieux sont affaiblis

    Les maisons tombent dans l’oubli

     

    Au fur et à mesure que les friches s’amoncellent

    Disparaissent les parcelles

    Les souvenirs s’évanouissent

    Et doucement dans le néant s’enfouissent

     

    Sur la campagne tombe le glaive

    Plus personne ne prendra la relève

    Tout au plus une maison de vacances

    Pour faire bonne convenance.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Rêve chimérique

    Rêve chimérique.

    J’ai fait une nuit un rêve merveilleux

    Où il Yahvé un dieu tout puissant

    Ni vaniteux ni orgueilleux

    Qui punissait uniquement les méchants

     

    Qui réunirait catholiques et protestants

    Chrétiens et Musulmans

    Dans un monde où toutes les races

    Avaient leur place

     

    Un monde loin des bâtisses austères

    Qui rappellent  les horreurs de la guerre

    Aux monuments à la gloire des morts

    Je préfère ceux qui apportent le réconfort

     

    J’ai rêvé de montagnes infranchissables

    Aux parois inébranlables

    De vallées heureuses

    D’où serait bannie toute pensée ténébreuse

     

    Où galoperaient des chevaux en liberté

    Avec toute leur beauté  

    Un endroit sans violence

    Où tout ne serait que bienveillance

     

    Des rêves qui dans la vie

    Apportent une trêve

    Et font couler la sève

    Indispensable à la survie

     

    Vivre comme des bohémiens

    Avec des envies qui ne coûtent rien

    Qui font pousser des ailes

    Quand la liberté vous appelle

     

    Qui donnent la sensation

    D’une ultime évasion

    Des bateaux qui franchissent le cap Horn

    Avec le courage et la fierté de la Licorne

     

    Oiseau volant dans l’infini de l’espace

    Ou  voyages sous la glace

    Du nord de l’arctique

    Au sud de l’antarctique

     

    Des images de magie

    Nostalgie de la mythologie

    Rêvant d’immortalité

    Qui deviendrait réalité

     

    Des étincelles plein les yeux un soir de veillée 

    Qui laissent tout être émerveillé

    Au coin d’un feu bienheureux

    Quand le temps devient capricieux

     

    Qui apportent le sourire

    Quand le ciel commence à s’assombrir

    Un refuge secret

    Qui nous met à l’abri des regards indiscrets.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Ma Normandie

    Ma Normandie.

    On voulait aller voir le squelette de la baleine

    Sur la cote où a débarqué l’armée américaine

    Dans la ville de Luc sur Mer

    Là où le soleil est éphémère

     

    Région où il ne pleut jamais

    Sauf du 1 er juin au 31 mai

    Toute une expédition se prépare

    On est prêt pour le départ

     

    Tente canadienne deux places

    Petite surface pour trois carapaces

    Par manque de place

    La grimace chaque fois qu’on tourne la face

     

    Moyen de locomotion

    Ni la voiture ni le train ni l’avion,

    Mobylette décapotable

    Perméabilité incomparable

     

    Frissons redoutables

    Quand la pluie s’invite à votre table

    Compagne de tous les jours

    Qui a écourté notre séjour

     

    Dans ce beau département de Normandie

    où on est à l’abri des incendies

    Il n’y a qu’une seule saison

    Celle qui précède l’hiver et qui suit les moissons

     

    Cette année on fut servi

    On avait oublié de demander un devis

    De tous les départements de France

    La Normandie était en avance

     

    Dans le domaine du Bio

    Elle était la première à être Bi-Eaux

    Et d'après les autochtones 

    La plus belle saison c’est l’automne

     

    Chaque jour on roulait trempés jusqu’aux os

    Dans la tente, serrés comme des bestiaux

    On était à l’agonie

    Ça sentait la pneumonie

     

    Nous arrivâmes tout de même à Luc-sur-mer

    Ville à l’autre bout de la terre

    Pour voir ce que l’on était venu voir

    Un tas d’os sur lequel on peut s’émouvoir

     

    Le squelette de la baleine en Normandie

    Plage où elle a chanté sa dernière mélodie

    La visite fut brève

    La pluie ne nous laissant aucune trêve

     

    Depuis le squelette a été volé

    Sûrement par un touriste mécontent

    Qui va peut être l’immoler

    Pour éviter son tourment à ses enfants

     

    Dans cette région où il y a plus de pluie

    Que les vaches ne produisent de lait

    Où l’on voit plus de parapluie

    Que  l’on ne vend de fromages frais

     

    Après une semaine sous les nuages

    On décidait de plier bagages

    On avait consulté les oracles

    Ils n’annonçaient aucun miracle

     

    Après une nuit passé dans un hôtel

    Pour faire sécher nos ailes

    On prit le chemin du retour

    Une semaine avant l’heure

     

    En appuyant sur l’accélérateur

    Sans faire aucun détour sur le parcours

    Un retour où comme pour l’aller

    La pluie nous a accompagnés sans capituler

     

    L’adieu ne fut pas douloureux

    On était même plutôt heureux

    De quitter ce paysage de rêve

    Où la pluie tombe sans trêve

     

    Pour celui qui veut rencontrer la mort

    Dans le plus triste des décors

    Un souvenir inoubliable

    De notre rencontre avec le diable

     

    Cerise sur le gâteau

    De cette amère désillusion

    Dans notre région

    Il faisait beau

     

    Avec notre sac à dos

    On était partis en commando

    Pour trouver l’Eldorado

    On n’a trouvé que l’eau.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Ma Normandie sous son plus beau jour.

  • Prop'sac.

    Prop’sac.

     

    C’était un sacré bougre

    Il  avait un appétit d’ogre

    Taillé  comme un athlète

    Il finissait tous les restes

     

    Gabarit un mètre quatre vingt sept

    Aucune crainte que cela lui soit indigeste

    Sans avoir le statut de Gargantua ou Pantagruel

    Passe temps favori, avaler à la truelle

     

    Il n’était pas belliqueux

    Ni brouillé avec les œufs

    Il venait en courant

    Quand arrivait du carburant

     

    Quand il brûlait des calories

    C’est qu’il avait laissé cramer le riz

    Et aimait surtout la compagnie

    Des tables bien garnies

     

    Un jour en ami, on lui fit un pari

    Que son estomac allait avoir une avarie

    Qu’il serait incapable de manger

    Une pleine gamelle de spaghetti

      

    Loin de se décourager

    Il démarra le pari au ralenti

    Aussi incroyable que cela puisse paraître

    Peu à peu on voyait le niveau disparaître

     

    La gamelle se vidait de son contenu

    Au rythme lent mais soutenu

    Se moquant du glucomètre, sans affolement

    Il vidait le récipient implacablement

     

    J’étais sidéré par un tel appétit

    Le prix de son casse croûte était amorti

    J’avais pris le pari

    Qu’il ne finirait pas tout le repas

    Je perdis mon pari,  tout descendit

    Pas à pas comme redescend un sherpa

     

    Je fus obligé d’être beau joueur

    Rien n’étant revenu

    Je payais la somme convenue

    A notre éboueur

    Il  avait bien mérité son salaire

    Il n’en avait pas laissé une cuillère

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Prop’sac.

  • A qui la faute.

    La rivière de la colère.

    Lire la suite

  • Terre ou Mer.

    Terre ou mer.

    Ils descendent de leur montagne

    Abandonnent la campagne

    Quittent momentanément leur compagne

    Pour un autre mât de cocagne

     

    Ils partent ailleurs

    Pour un autre meilleur

    On embauche chez les pêcheurs

    Du coté de Honfleur

     

    Pendant des mois ils ont été esclaves

    Des caprices du temps

    Il est temps de quitter leur enclave

    Jusqu’au retour du printemps

     

    Attachés à leur terre

    Ils ont en toujours entendu

    Sans jamais l’avoir vue

    Parler de la mer  et de ses étendues

     

    Ils laissent derrière eux

    Une terre appauvrie

    C’est une question de survie

    La richesse sourit aux audacieux

     

    Attirés par les histoires de corsaires

    Des capitaines légendaires

    Qui sombraient avec leur bateau

    Quand celui disparaissait dans les flots

     

    Ils laissent les mulets à leur terre

    Pour connaître les mulets de la mer

     C’est qu’il y en a des sortes de poissons

    Qui mordent à l’hameçon

     

    Ce n’est pas facile

    De quitter na terre qui fournit le pain

    Pour devenir marin

    La mer n’est pas toujours docile

     

    Ils ont soif de l’inconnu

    Il paraît que dans les ports, les morues

    Ça court les rues

    Ça va les changer de leur charrue

     

    On leur a dit que partout

    Où il y avait des bateaux

    Ils devaient se méfier de tout

    Qu’il y avait des barbeaux et des maquereaux

     

    Si la montagne se montre parfois rebelle

    La mer peut parfois être cruelle

    Chaque jour on vit avec la peur

    Au ventre et la douleur au cœur

     

    Et  quand surgit le bateau fantôme

    Les femmes de pêcheurs

    Sont plongées dans le malheur

    Et attendent en vain le retour de leur homme.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Surprise sur prise.

    Surprise sur prise.

     

    Ecoutez cette histoire que l’on m’a racontée

    Je ne sais plus très bien où elle s’est passée

    Si c’était dans le quartier des halles

    Où bien du coté de la rue Pigalle

     

    C’était dans une impasse

    Près d’un hôtel de passes

    Je suis abordé dans la rue

    Par une fille de petite vertu

     

    Elle me propose le coup classique

    Moyennant un peu de fric

    Après un moment d’hésitation

    Je  lui donne mon accréditation

     

    Nous étant mis d’accord sur le prix

    On monte vers le lieu ou parfois elle prie

    Non contre le délit mais pour mettre en condition

    Ceux à qui elle accorde son auscultation

     

    C’était une jolie “Brésilienne“

    Avec des allures de collégienne

    Qui me fit croire que pour quelques Euros

    J’allais un instant devenir le dieu Eros

     

    Après quelques brefs bavardages

    Nous passâmes aux actes d’usage

    Voulant vérifier “la marchandise“

    Qu’elle ne fut ma surprise

     

     

    Droit ou gauche à quel sein se vouer

    Il y a des situations que l’on a du mal à avouer

    Je ne m’étais aperçu de rien

    Ma “Brésilienne“ était un Brésilien

     

    Face à cette inattendue situation

    Je stoppais net mon interrogation

    Pour mon grand bonheur

    Je ne suis pas à voile et à vapeur

     

    Malgré le chemin sur lequel je m’étais fourvoyé

    Ma “Brésilienne“ me demanda de payer

    La somme convenue

    Vu que j’avais touché à sa “vertu“

     

    Je me suis acquitté du montant prévu

    Affaire NON conclue

    Elle sortit en tordant son joli petit cul

    Et redescendit dans la rue

     

    Je retiendrai la leçon

    Et demanderai à regarder dans le caleçon

    Avant toute investigation

    Pour ne pas subir une nouvelle déception.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Rires et caleçons.

    Rires et caleçons.

    Si  je raconte des histoires comiques

    Et parfois érotiques

    C’est pour tuer le temps

    Et ça peut être excitant

     

    Celles qui font le plus rire

    Personne ne peut le contredire

    C’est les histoires de cul

    Et celles des cocus

     

    Celles qui  font toujours marrer

    C’est les histoires de curé

    Qui sont des habitués

    Comme clients de prostitués

     

    Tant pis si ça dérange

    Si elles ne parlent pas souvent des anges

    Loin des histoires de la belle au bois dormant

    Et de son prince charmant

     

    Celles de jacques et des haricots magiques

    Peuvent fermer boutique

    Les histoires saphiques

    Leur font la nique

     

    Pour évacuer la tristesse

    Quoi de mieux que de parler de fesses

    Aux fables de M. de La-fontaine

    Je préfère les femmes fontaine

     

    Sans vouloir offenser

    Avec mes histoires, les sœurs un peu coincées

    Qui font semblant d’être outrées

    Quand je dresse leur portrait

     

    Mais qui ne perdent pas une miette

    Quand je leur sers dans leur assiette

    Et je mets un point d’honneur

    A blasphémer sur leur seigneur

     

    Certains me disent “ tu exagères “

    Mais se tapent le cul par terre

    Quand je cite des mères

    Dans des histoires d’adultère

     

    J’échange les histoires à l’eau de rose

    Contre des feuilles de rose

    Et modifie il court le furet

    Contre il fourre le curé

     

    Le petit chaperon rouge et son pot de miel

    Que le loup envoie au septième ciel

    Alice au pays des merveilles

    Qui s’envoie le jus de la treille

     

    Tant pis si devant mes histoires salaces

    Certains font  la grimace

    Moi  elles me dérident

    Et avec elles d’autres se débrident.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva