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Poèmes Salva - Page 25

  • Mythomanes cambrioleurs.

    Mythomanes cambrioleurs.

    Il y a des piques assiettes

    Accoudés à la buvette

    Et des cleptomanes

    A l’habitude monomane

     

    Des gens sans aucun principe

    Ça ne leur fait pas mal aux tripes

    De bouffer à tous les râteliers

    Même tenus en laisse par un collier

     

    Ils mangent l’agneau

    Et, avec le berger

    Font semblant de le chercher

    Dans le troupeau

     

    Ils prennent la place du chien

    Quitte à se laisser mettre au cou le lien

    Et ne redeviennent loup

    Que quand ils flairent le bon coup

     

    Ils n’ont aucune fierté

    Aucune moralité

    Ils fuient toutes leurs responsabilités

    C’est toujours la faute à la fatalité

     

    Il y a des gens malhonnêtes

    Qui vous flattent

    Qui résistent à toutes les tempêtes

    En faisant  semblant d’être diplomate

     

    Qui mériteraient des coups de latte

    Pour avoir donné des coups de savate

    A un pauvre vagabond

    Pour ne pas lui refiler un rond

     

    Il y a les hommes pie

    Qui vous survolent et vous épient

    Qui volent tout ce qu’ils voient

    Heureusement le capitole était gardé par des oies

     

    Il y a les hypocrites

    Qui font semblant de dormir

    Pour ne pas se dégarnir

    Quand ils entendent la dynamite

     

    Et puis ceux qui ont la mémoire sélective

    Beaucoup trop active

    Et qui mettrait sur une fausse piste

    Même un magicien illusionniste

     

    Il y a les radins

    Avec des oursins dans la main

    Et pour qui,  donner un sou

    Serait pire que recevoir un coup de grisou

     

    Des gens sans cœur est sans valeur

    Qui autour d’eux ne voient pas le malheur

    Qui ont reçu un tableau d’honneur

    Au hit parades des voleurs

     

    Ils vivent dans les mensonges

    Qu’ils font dans leurs songes

    Et rajoutent même des rallonges

    Pour se donner des louanges

     

    Ils sont tellement habitués à mentir

    Que le mensonge finit par les engloutir

    Au royaume de l’imaginaire

    Ils sont les principaux actionnaires

     

    Il y a dans chaque famille

    Un foyer d’où s’échappe une escarbille

    Qui attend les bonnes conditions

    Pour faire son apparition

     

    Une jalousie latente

    Qui se cache dans un virage

    Et qui un jour après une longue attente

    Vous explose au visage

     

    C’est une véritable consternation

    Il y a des gens en addiction

    Qui attendent le jour de la succession

    Pour imposer leurs conditions.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • L'opium sur le podium.

    Les méfaits de la drogue.

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  • Le grand satin blanc.

    La déesse du froid.

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  • Les potiches de la télé.

    Les potiches de la télé.

    Femmes objets de convoitise

    Qui frôle parfois la sottise

    Sous des habits racoleurs

    Elles remplacent les pots de fleurs

     

    Souvent dans une mini jupe

    Qui leur cache à peine la huppe

    Avec une démarche en chaloupe

    Elles montrent leur jolie croupe

     

    Sex-symbol auréolées

    Elles font le défilé

    Et s’exhibent sans retenue

    Le corps à moitié nu

     

    D’anciennes speakerines

    Qui n’hésitent pas à dévoiler leur vitrine

    D’anciennes miss France

    Qui font de la résistance

     

    D’oubliés  mannequins

    Sortis  du rêve Américain

    Qui avec un sourire crétin

    Essaient de reprendre la main

     

    Des potiches sans aucune compétence

    A qui on offre une deuxième chance

    Ayant été pistonnées

    Pour obtenir une place à la télé

     

    Un  directeur plein d’ardeur

    A qui on a accordé quelque faveur

    Laisser rentrer une lettre à la poste

    Pour se voir  offrir un poste

     

    Un emploi facile

    Pour celle qui sait se montrer docile

    Il suffit de faire les bons gestes

    La direction s’occupe du reste

     

    On leur demandera de sourire bêtement

    Devant le petit écran

    Pousser des cris stupides

    Pour se décoincer les rides

     

    Plus tard elles joueront les saintes

    Et porteront plainte

    Contre celui qui a ouvert leur porte

    Pendant qu’elles baissaient leur culotte

     

    En mettant dans le pétrin le crétin

    Pour qui elles libéraient leurs seins

    Affirmeront que c’est un viol

    Pour toucher le pactole

    On se foutant des on dit

    Dans la vie tout a un prix.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Les potiches de la télé.

  • Cancans de concierge de village.

    Cancans de concierge de village.

    Toujours caché derrière les rideaux

    Ou debout au comptoir d’un bistrot

    Il surveille tout attentivement

    Guette le moindre mouvement

     

    Le regard sur tous les aiguillages

    Il repère le moindre passage

    Rien ne lui échappe

    Tout le monde passe à la trappe

     

    Il a l’œil sur tout le monde

    A cent lieues à la ronde

    Rapace le jour hibou la nuit

    Il guette  le moindre bruit

     

    Le moindre cancan le réjouit

    De manière grivoise

    A tout instant il dégoise

    C’est dans ce milieu qu’il s’épanouit

     

    Un coin de rideau toujours levé

    Pour mieux s’abreuver

    Une mémoire vivante

    D’histoires croustillantes

     

    Il se cache derrière un masque

    De peur qu’on le démasque

    Et s’empresse de tout colporter

    Seul le fardeau est trop lourd à porter

     

     

    Du soir au matin

    Il surveille ses voisins

    En bon parasite

    Guette chaque visite

     

    Loin d’abandonner

    Quand il n’y a personne à espionner

    Il se regarde dans la glace

    Et se fait des grimaces

     

    Ca qui me fascine

    Chez ce genre d’individu

    C’est que leur colle sur la poitrine

    Comme de  la résine

    Un répertoire si étendu

    De coups tordus

     

    Leur unique bagage

    L’école de l’espionnage

    Dans mon village on n’a pas de chance

    Nous avons le mâle et la femelle

     

    De tout ils se mêlent

    Ils ne prennent jamais de vacances

    Et ne partent jamais en voyage

    Ça leur manquerait trop les commérages.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Vieille concierge de village.

  • Maisons closes.

    Maisons closes.

    Pourquoi fermer une maison déjà close

    C’était morose mais au moins ça sentait la rose

    Et même si cela n’ait pas goût de saccharose

    Ca m’évitait la tuberculose

     

    On nous importait de Somalie de Colombie

    De Roumanie ou d’Ethiopie

    On nous lâchait au bois de Boulogne

    Pour toutes les  sales besognes

     

    J’ai quitté le sol Mexicain

    Pour le rêve américain

    Sans aucun papier en main

    Sans connaître mon destin

     

    J’ai perdu mon identité

    J’ai connu la brutalité

    Et j’ai vu des femmes mourir

    Sans personne venir les recouvrir

     

    Souvent chassées par les cognes

    Insultées par des ivrognes

    Et traitées de putes et de salopes

    Par de frustrées Pénélopes

     

    Qui auraient surement gardé leur mari

    Dans le creux de leur lit

    Si elles avaient été moins coincées

    Le sexe un peu moins boisé

     

    Venues de pays nordiques de la baltique

    Ou exportées d’Afrique

    Brésiliennes ou Colombiennes

    On nous traitait comme des chiennes

     

    Vendues par un cartel

    Comme du cheptel

    On nous mettait dans un bordel

    Quartier St-Denis rue Blondel

     

     Complètement imbibées

    Il fallait se prostituer et  s’exhiber 

    Dénuder ses gambettes

    Pendant que nos proxénètes

     

    Avec notre argent faisaient la fête

    Ou épongeaient une dette

    Pendant qu’on vivait l’enfer

    Pour les satisfaire

     

    Recrutées dans un pays de pauvreté

    Maltraitées par des mains de fer

    On nous faisait tout miroiter

    En nous bourrant de somnifères

     

    On pouvait gagner de l’argent facile

    Il suffisait de nous montrer dociles

    De s’offrir à tous les vices

    Des pervers jusqu’au sacrifice

     

    On se vendait même à des flics

    A qui on servait d’indic

    On subissait tous leurs sarcasmes

    On assouvissait tous les phantasmes

     

    Aujourd’hui c’est sur internet

    Que nos souteneurs

    Qui se disent nos protecteurs

    Nous vendent comme des bêtes

     

    De jeunes étudiantes

    Complètement inconscientes

    S’offrent à des vieux

    Vicieux et capricieux

     

    Sans aucune envie

    Juste pour s’assurer un train de vie

    Qui pour poursuivre leurs études

    Acceptent la servitude

     

    Complètement assujetties

    Elles risquent chaque jour leur vie

    Et pour un simple bijou

    Se mettent à genou

     

    Souvent des mères célibataires

    Dans une grande misère

    Avec sur les bras un enfant

    Rêvent  de draps et couchent sans paravent

     

    Elles rêvent  de séduire le  prince charmant

    Les poches pleines d’argent

    La  seule solution

    Pour se sortir de cette situation

     

    Un miroir aux alouettes

    Dans une vie d’ascète

    Sous la neige et la pluie

    Sous le froid et l’ennui

     

    Il faut mettre en valeur

    Les  attributs mis à nu

    Pour des clients le leurre

    De voir les parties charnues

     

    Le plus vieux métier du monde

    A encore de beaux jours devant lui

    Depuis que la terre est ronde

    Il tourne de jour comme de nuit

     

    D’intouchables notables

    Qui versent des dessous de table

    A l’abri de tout soupçon

    Chaque jour viennent prendre livraison

    De leur triste cargaison

    Qu’ils fauchent avant la fleuraison.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva Femme à vendre.

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  • Les macaroni

    Les Macaroni.

    Ils fuyaient la misère

    Due à une mauvaise terre

    Ils avaient quitté leur pays

    Croyant être bien accueillis

     

    Ils étaient  arrivés en France

    Soi-disant pays de tolérance

    Sans trompette ni olifant

    Les enfants dans les bagages

    De leurs parents

    Sans connaître le langage

     

    La pauvreté les poussait à s’exiler

    Ils sont arrivés empilés

    Comme des bestiaux dans des wagons

    En baragouinant leur jargon

     

    Mais pour eux les temps étaient durs

    La guerre avait laissé des blessures

    On leur reprochait leur propagande

    De  l’armée allemande

     

    A peine sur le sol Français

    Les insultes ont commencé à pleuvoir

    Il leur a fallu encaisser

    A leur pays ils avaient dit au-revoir

     

    Dès leur  descente du train

    Les slogans allaient bon train

    Du sale rital au macaroni

    On les toisait avec ironie

     

    Cela déclenchait des bagarres

    Depuis leur arrivée en gare

    Jusque dans les cafés

    Tout était prétexte aux échauffourées

     

    Même dans les commerces

    Les opinions étaient en controverse

    Certains signaient des chartes

    D’autres affichaient des pancartes

     

    Cela était loin de faire rire

    Sur certaines d’elles on pouvait lire

    Interdit aux chiens

    Et aux italiens

     

    On les traitait  de fainéants  dragueurs

    Et surtout de voleurs

    Jusqu’à ce que les insultes changent de camp

    A d’autres on fait endosser le carcan

     

    On a commencé à insulter les polonais

    Puis sont venus les portugais

    Maintenant il y a les arabes

    Dans les insultes il y toujours du rabe

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva