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Poèmes Salva - Page 25

  • Souvenirs.

    Souvenirs.

    Si ton corps et ton cœur

    Sont encore aux abois

    Si tu ne m’as gardé aucune rancœur

    Fais revivre les souvenirs d’autrefois

     

    Ce jour où le vent jouant avec ta poupe

    Avait  retroussé ta jupe

    Où dans une clairière avec une complice lumière

    Avait dévoilé ton impudeur incendiaire

     

    Quand les soirs de pleine lune

    Lorsque  la nuit jouait dans les dunes

    Et que dans une douce pénombre

    Tu cherchais mon ombre

     

    Retrace dans ta mémoire

    Les plus beaux souvenirs de notre histoire

    Cache-toi encore dans ces buissons

    Qui fredonnaient notre chanson

     

    Retourne voir la rivière

    Qui écoutait notre prière

    Contemple encore ses rivages

    Qui faisaient vivre nos mirages

     

    Regarde toujours le monde

    D’ une manière vagabonde

    Rêve encore de toutes ces destinations

    Qui faisaient vivre nos illusions

     

    Rends visite à ces chênes centenaires

    Qui cachaient notre adultère

    Et ces fleuries collines

    Qui nous offraient des bouquets d’églantines

     

    Quand seront passés été et automne

    Et que se cachera la faune

    Lorsqu’ apparaîtra l’hiver

    Avec tous ses dévers

     

    Son immaculé manteau blanc

    Et son froid brûlant

    Souviens toi de cette trace sur la neige

    Témoin de notre sacrilège

     

    De mon corps qui t’enlace

    Ton dos collé contre la glace

    Où malgré la morsure du froid

    Tu m’as laissé pénétrer ton beffroi

     

    Oublie ces douloureuses séparations

    Ces moments d’abdication

    Que n’apaisait que l’espoir des retrouvailles

    Comme le printemps espère de nouvelles semailles

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. Salva

  • La source.

    La source.

     

    Dans mes souvenirs d’enfance

    Calme en apparence

    Ma  source coulait sur gravier et sable

    Parfois limpide parfois un peu trouble

     

    Elle jouait avec le sort

    Apportait la vie et la mort

    Entraînait dans son sillage

    Cailloux et feuillage

     

    Elle se frayait un passage

    Reverdissait le bocage

    Elle poursuivait sa route

    Apportant  des rêves et de doutes

     

    Elle laissait des zones d’ombres

    Dans chacun de ses méandres

    Elle chantait dès le matin

    Et disparaissait le soir dans le lointain

     

    Hier encore pleine de fougue

    Elle serpentait dans la garrigue

    Enchantait  ma jeunesse

    D’une vie pleine de promesses

     

    Alimentée par les nuages

    Elle faisait vivre la terre

    Courait vers ma mer

    La fin de son voyage

     

     

    Dans mes souvenirs d’enfant

    Craignant le soleil

    Dès son réveil

    Elle se cachait au fond du vallon

     

    Elle alimentait les ruisseaux

    Par la fraîcheur de son eau

    Faisait frémir les roseaux

    Où se cachaient plus d’un  oiseau

     

    Les années se sont écoulées

    Sa tranquillité a été troublée

    Doucement elle s’est tarie

    Laissant mon cœur meurtri

     

    Aujourd’hui sa complainte

    S’est éteinte

    Elle s’est asséchée

    Aucune soif ne sera plus étanchée

     

    On n’entendra plus son chant

    S’élever au dessus des champs

    Il n’y aura pas de retour

    Elle ne pourra remonter son cours

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Conflits de générations.

    Conflits de générations.

    Des parents qui voudraient des enfants parfaits

    Des enfants qui ne sont jamais satisfaits

     Ils ne sont pas comme on souhaiterait

    On n’est pas comme ils voudraient

     

    Si les parents oublient parfois

    Qu’ils ont été des enfants

    Ces enfants qui veulent dicter leur loi

    Pensent’ ils qu’un jour ils deviendront parents          

     

    On leur donne une éducation

    Qui parfois donne lieu à des collisions

    Mais malgré quelques sanctions

    Il y a toujours amour et affection

     

    Personne ne reste de marbre

    Devant la grandeur d’un arbre

    Il aura toujours la profondeur de ses racines

    Qui nous fascine

     

    Mais quelle importance

    Cette naturelle différence

    Un jour les enfants quitteront le nid

    Laissant les parents démunis

     

    Trop courtes minutes

    Où sont oubliées les disputes

    On se remémore les bons moments

    Quand le soleil était au firmament

     

    Et toutes ces ronces dans les taillis

    Source de conflit

    Ne  sont que des brindilles

    Qui se brisent devant une famille

     

    Des parents qui maintiennent le lien

    Pour que les enfants mangent le même pain

    Et qui essaient de leur fabriquer un jardin d’Eden

    Où plus tard ils pourront planter leurs graines

     

    Quand ces enfants auront quitté la hutte

    Quand ils auront atteint leur but

    Ils pourront vivre leur vie

    Après avoir quitté leur exuvie

     

    Ils connaîtront les tourments

    D’ être à leur tour parents

    Les parents leur ont donné ce qu’il fallait

    A eux de prendre le relais

     

    Il leur faudra relever les défis

    Régler les conflits

    Une belle mais difficile mission

    Indispensable à leur évolution.

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  • Handicap.

    Handicap.

     

    On attend son arrivée avec impatience

    En toute insouciance

    On fait confiance à la science

    Pas de raison qu’il y ait de méfiance

     

    Cela devait être un jour de fête

    Avant que le ciel ne nous tombe sur la tête

    Il n’a pas demandé à venir au monde

    Sur cette terre qui n’est pas toujours ronde

     

    Il est là et pousse un terrible cri

    Savait t’il que son destin était écrit

    Moment de désespoir

    Où on se raccroche au plus petit espoir

     

    On ne veut pas y croire

    On se dit que ce n’est que provisoire

    Que la vie ne peut être cette misère

    Qui plonge une famille dans la galère

     

    On n’a pas tiré le bon numéro, de tombola

    Mais maintenant qu’il est là

    Impitoyables dieux Grecques

    Il va falloir faire avec

     

    Il va falloir affronter le regard des autres

    Ecouter les bons apôtres

    Et subir la compassion

    De ceux qui se sentent investis d’une mission

     

    Un épisode douloureux de la vie

    Et il ne sera sûrement pas le seul

     Et sans vouloir être bégueule

    Ce n’est pas vraiment ce dont on avait envie

     

    Cet oiseau aux ailes brisées

    Qui restera à jamais blessé

    Qui des autres sera différent

    Dans un monde incohérent

     

    Il y aura des regards de compassion

    Et des regards qui blessent

    Des mots de gêne et de politesse

    Qui fusionneront en collision

     

    Il y aura des jours d’orage

    Où il n’y aura aucun ancrage

    Parfois des jours de soleil

    Où la lumière sera plus vermeille

     

    Il y aura toujours des imbéciles

    Qui diront que c’est providentiel

    Que c’est un cadeau du ciel

    Ceux là n’ont jamais été pris sous le grésil

     

    Se sont ‘ils mis à la place d’une mère

    Ou bien de celle d’un père

    Qui se feront des soucis sur son sort

    A savoir ce qu’il deviendra après leur mort.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Coup de foudre.

    Coup de foudre.

    Je l’ai croisée dans une grande surface

    Elle était habillée classe

    Dans ce face à face

    Elle ne pouvait me laisser de glace

     

    Bien plus que divine

    Sublime Messaline

    Dans son élégance qui toisait l’éternel

    Elle était beaucoup plus que belle

     

    L’air un peu hagard

    Je ne la quittais pas du regard

    Avec son allure innocente

    Était-elle inconsciente

    De cet émoi

    Qu’elle provoquait en moi

     

    J’aurais voulu lui donner rencart

    Mais la peur de faire une bévue

    Me maintint à l’écart

    Caché de sa vue

     

    Je croyais que c’était une légende

    Une simple propagande

    Avant que je ne sois happé

    Par ce sentiment qui m’a frappé

     

    Sans échanger une phrase

    Ni même un mot

     J’étais en extase

    Stupide comme un marmot

     

    Pendant des années

    On se retrouve cloisonné

    Rien ne bouge autour de vous

    Puis tout arrive d’un coup

     

    Il y  a des éternités abominables

    Où rien ne vous semble appréciable

    Puis il y a des secondes

    Qui vous offrent le monde

     

    En essayant de ne pas me faire voir

    Je tournais autour comme un papillon

    Je la guettais dans chaque rayon

    Me contentant de l’entrevoir

     

    Beauté inaccessible

    Amour impossible

    Au commun des mortels

    Pourquoi était-elle  si belle

     

    J’aurais aimé la revoir

    Rien qu’un jour une nuit ou un soir

    Pour lui dire combien elle était merveilleuse

    Mais je n’ai pas su trouver les paroles charmeuses.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Personne ne peut prédire.

    Personne ne peut prédire.

    Personne ne sait qui de nous deux

    Partira le premier

    Parier qui restera comme infirmier

    Me semble trop hasardeux

     

    Je préférais que ce soit moi

    Que serait la vie sans toi

    A quoi sert de courir les chemins

    Si l’on n’est pas main dans la main

     

    Sûr qu’il restera des souvenirs

    Aux reflets nacrés

    Quelquefois amers souvent sucrés

    Qui ne pourront jamais mourir

     

    Il y a des amours plus forts que la mort

    Quoi s’accrochent toujours et encore

    Qui resteront toujours en lisière

    Quand les corps seront poussière

     

    Dans cette torpeur volatile

    Combien de temps faudra t’il

    Avant que la solitude

    Ne devienne une habitude

     

    Dans des cris déchirants

    Ce lien qui se brise

    Qui a frappé par surprise

    Séparant enfants et parents

     

    Personne n’avait été averti

    Aujourd’hui l’un est parti

    Il est de l’autre coté de l’horizon

    Dans l’air il y a un air de trahison

     

    Un sentiment d’injustice

    Il n’y a pas eu d’interstice

    Aujourd’hui la vie s’est arrêtée

    Sans avoir laissé le temps de s’adapter

     

    Dans la place un grand vide

    Des teints devenus livides

    Pour définir la peine

     Il n’y a pas de mots

     

    On peut juste hurler sa haine

    On devient comme les animaux

    Il n’y a pas de mandataires

    Mais qu’il est dur de se taire

     

    Accroché au bord du vide

    Le survivant devient apatride

    Perdu au dessus d’un abîme sans fond

    Dans lequel s’engouffre le vent.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • La jeunesse.

    La jeunesse.

    C’est l’antidote de la tristesse

    L’âge où l’on fait mille prouesses

    Un combat contre la vieillesse

    Les maladresses et les faiblesses

     

    C’est quand on est à genoux

    Et que l’on arrive à se remettre debout

    Sans l’aide de ses mains

    Sans avoir mal aux reins

     

    C’est quand tu arrives à lever tes fesses

    Sans appeler S.O.S en détresse

    C’est quand tes gestes ne sont pas lents

    Et qu’on ne voit pas encore de cheveux blancs

     

    C’est quand on n’a pas peur

    De voir tourner les heures

    Quand on s’endort sans entendre le vent

    Ni le cri des enfants

     

    C’est quant on se sent heureux

    Et fiévreux d’être amoureux

    C’est quand par un simple sourire

    On se projette dans l’avenir

     

    C’est quand on ne regarde pas encore le passé

    Ni le temps qui s’écoule au fond du sablier

    C’est quand on oublie de rentrer

    Parce qu’on n’a pas entendu l’horloge sonner

     

    C’est quand on sort le soir

    Aux heures où il fait noir

    Et qu’on cherche la bagarre

    Pour un simple regard

     

    C’est quand l’hiver

    Ne fait pas penser à la misère

    Qu’on ne reste pas calfeutré derrière les carreaux

    Pour seule distraction soulever les rideaux

     

    C’est lorsqu’on a un moral

    A ne jamais penser à l’hôpital

    Et qu’on n’a pas peur de laisser la porte ouverte

    Quand chaque jour est une découverte

     

    C’est l’époque où l’on est insouciant

    Et que l’on vit d’illusions

    Où l’on se croit invulnérable et immortel

    On relève tous les défis corporels à la pelle

     

    C’est une jolie maladie

    Qui ne joue pas la comédie ni la tragédie

    C’est le jeune qui veille et le vieux qui s’endort

    La vie qui lutte contre la mort

     

    C’est le printemps contre l’hiver

    L’envie de découvrir l’univers

    C’est le cadeau de la nature

    Qui combat les courbatures

     

    C’est  des enfants  qui gravent des lettres

    Les initiales de leurs prénoms

    Sur l’écorce du vieil Hêtre

    Qui restera à vie leur confident.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • les faux amis les vrais faux-culs.

    Les faux amis et les vrais faux-culs.

    De manière immonde

    Ils trompent leur monde

    Avec leur bonne gueule de martyrs

    Vous mettent en état de compatir

     

    Ils ont besoin d’une bonniche

    Dans vos jupons ils pleurnichent

    Et dés qu’ils trouvent une jupe

    Ils dévoilent leur jeu de dupe

     

    Ils appâtent avec des leurres

    De jolis bouquets de fleurs

    Ces faux frères

    Qui n’hésitent  pas à vous jeter à terre

     

    Ces faux amis qui viennent chez vous

    Sans prendre rendez-vous

    Pour pleurer chaque jour

    En quête d’amitié et d’amour

     

    Ils font preuve de patience

    Endorment votre confiance

    Par des sourires enjoliveurs

    Pour vous faire partager leur malheur

     

    Ces faux amis qui vous oublient

    Dès qu’ils ont quelqu’un dans leur lit

    Qui vous mordent comme les fourmis

    Une fois qu’ils vous ont endormi

     

    Et quand ils ont trouvé ce qu’ils cherchent

    Ils ne s’embarrassent pas de scrupules

    Pour vous faire avaler la pilule

    Il allume une mèche

    Et vous font exploser en plein vol

    De peur qu’on leur vole

     

    Tous ces faux-culs de première

    Qui laisse un goût amer

    A ceux qui leur ont offert leur amitié

    Sans s’apercevoir que l’air était vicié

     

    Ils ne sont jamais là ces faux amis

    Ils ont toujours une pneumonie

    Quand arrive le temps des semis

    Mais reviennent dès que le grenier est bien garni

     

    Ces faux amis qui t’embrassent

    Pour fissurer ta carapace

    Qui se font passer pour des diamants

    Avec des mots brillants

    Et qui disparaissent comme des ombres

    Quand arrivent des jours sombres

     

    Ces faux amis qui vous désarment

    Avec leurs yeux pleins de larmes

    Et quand vous leur avez accordé votre amitié

    Vous laissent tomber sans aucune pitié

     

    Ces hypocrites beaux parleurs

    Qui savent se mettre en valeur

    Des vantards sans fard

    Qui ne racontent que des bobards

     

    Des salopards qui par peur de solitude

    Sont prêts à se mettre en servitude

    Qui ne font plus les fanfarons

    Et qui viennent pleurer dans votre giron

     

    J’ai établi une liste qui m’attriste

    Sur laquelle j’ai inscrit tous les hypocrites

    Il m’a fallu plusieurs pages

    Pour la mettre en affichage.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

      

  • Le porteur d'eau.

    Le porteur d’eau.

    Dans un  domaine communal

    Mon père louait un terrain

    Pour en faire un jardin

    Espérant améliorer le quotidien familial

     

    Il louait aussi un peu le seigneur

    Pour nous offrir une vie meilleure

    Il voulait cultiver quelques légumes

    A défaut de pouvoir faire pousser des agrumes

     

    Mais on n’habitait pas sur place

    Ni dans un palace

    Saloperie de sa race

    Sur la récolte il y avait menace

     

    Le terrain n’étant pas clôturé

    Rien n’était fracturé

    On ne pouvait rien facturer

    Des vols de récoltes prématurées

     

    On implorait un ciel un peu trop bleu

    Pour qu’il pleuve un peu

    Pour faire pousser quelques poireaux

    Il fallait transporter l’eau

     

    Pas très pratique

    Dans des bidons en plastique

    Mon père en mobylette

    Et moi à bicyclette

     

    Pour récupérer quelques thunes

    Pour sauver quelques légumes

    D’une grande sécheresse

    Qui sévissait avec allégresse

     

    Et moi je charriai je charriai sans relâche

    Ne charrions pas trop tout de même

    Je ne me tuais pas à la tâche

    Je ne tirais tout de même pas une trirème

     

    Je n’avais pas la force de Tarzan

    Je n’avais que dix ans

    Et si tu ne me crois pas

    Gare ta … tu connais la suite mon gars

     

    Alors quand venait la saison de la récolte

    Je comprends les gens qui se révoltent

    De sinistres personnages indélicats

    De nos légumes faisaient leur encas

     

    Il y a toujours eu des gens malhonnêtes

    Qui toute la journée se grattent les coucougnettes

    El la nuit venue viennent vous voler vos courgettes

    En s’amusant de vous voir porte l’eau à bicyclette

     

    Entre l’eau qu’il fallait transporter

    Et les gens qui venaient nous voler

    Alors on a fini par se lasser

    D’avoir la tête dans le guidon

     

    On ne s’est plus déplacés

    Et le terrain a été laissé à l’abandon

    Il est resté quelques années en friche

    Puis sur lui ont spéculés quelques riches

     

    Un promoteur a mis une affiche

    Il a racheté la friche

    La terre n’étant plus meuble

    Il voulait faire  un immeuble

     

    Il y a construit un bâtiment

    Le cresson a fait place au ciment

    A cause d’une certaine paresse

    Les espaces verts disparaissent.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Délinquance et Pouvoir.

    Délinquance et pouvoir.

     

    Ils hantent les rues de jour comme de nuit

    A l’affût du moindre bruit

    Pour faire un mauvais coup

    Puisqu’on ne le met plus sous les verrous

     

    Nos candidats ont compris et font campagne

    Sur le thème sécurité

    Ça ne pense qu’à la gagne

    L’agressivité ça fait grimper les extrémités

     

    Porte ouverte sur la foire aux enchères

    Dans un pays en jachère

    Des promesses électorales

    Sans aucune morale

     

    Et quand la police appréhende

    Les membres d’une bande

    Il y a toujours la fausse justice

    Qui rend l’arrestation factice

     

    Dans la vie de chaque jour une dégradation

    Dans les sondages une consternation

    Il y a des gens sur le talus

    Bien loin de la préoccupation de nos élus

     

    Trafiquants d’armes et vendeurs de drogue

    Sont en vogue

    Dans ce monde de violence

    Où plus personne n’a de conscience

     

     

    Malgré les cris d’alarme

    Les pleurs et les larmes

    On accepte avec complaisance

    Toutes les belligérances

     

    Les extrêmes décochent leurs flèches

    Et s’engouffrent dans les brèches

    On promet de la prison et des sanctions

    Aux parents supprimer les subventions

     

    Mais dans la rue le drame continue

    Il faut bien assurer un revenu

    Avec règlements de compte

    En acompte et sans escompte

     

    Gendarme et mondaine

    S’attirent la haine

    Les citoyens en font les frais

    Tout ces mouvements les effraie

     

    Les candidats redoublent de promesses

    Qu’ils oublieront sitôt la fin de la kermesse

    Quand leur linge sale sera lavé

    Les voyous occuperont toujours le pavé

     

    Il y aura toujours des dealers dans le quartier

    Qui tireront sur la police au mortier

    Et des magistrats laxistes

    Qui les maintiendront en piste

     

    Si les élus voulaient vraiment y mettre un terme

    Elle les étoufferait à l’état de germe

    Et se donnerait des moyens à la mesure

    Sans avoir peur de faire des éclaboussures

     

    Dans ce sentiment d’impunité

    Ils profitent de toutes les opportunités

    La banlieue Mme Taubira ne s’adaptera pas 

    On y vole toujours autant de vespas

     

    Il y a recrudescence de braquages

    Et pas uniquement par les gens du voyage

    Il y a trop de complaisance

    De nos élus qui se vautrent dans opulence

     

    Dans cet état de non droit

    Qui reste endormi

    Face à des oiseaux de proie

    Qui sévissent jour et nuit

    Contrairement aux fourmis

    Et qui ne sont plus poursuivis

     

    Alors on voit monter dans les sondages

    Des Zémour qui prédissent nuages et orages

    Qui annoncent des catastrophes humanitaires

    Avec une haine héréditaire.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva