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Poèmes Salva - Page 27

  • Le grand satin blanc.

    La déesse du froid.

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  • Les potiches de la télé.

    Les potiches de la télé.

    Femmes objets de convoitise

    Qui frôle parfois la sottise

    Sous des habits racoleurs

    Elles remplacent les pots de fleurs

     

    Souvent dans une mini jupe

    Qui leur cache à peine la huppe

    Avec une démarche en chaloupe

    Elles montrent leur jolie croupe

     

    Sex-symbol auréolées

    Elles font le défilé

    Et s’exhibent sans retenue

    Le corps à moitié nu

     

    D’anciennes speakerines

    Qui n’hésitent pas à dévoiler leur vitrine

    D’anciennes miss France

    Qui font de la résistance

     

    D’oubliés  mannequins

    Sortis  du rêve Américain

    Qui avec un sourire crétin

    Essaient de reprendre la main

     

    Des potiches sans aucune compétence

    A qui on offre une deuxième chance

    Ayant été pistonnées

    Pour obtenir une place à la télé

     

    Un  directeur plein d’ardeur

    A qui on a accordé quelque faveur

    Laisser rentrer une lettre à la poste

    Pour se voir  offrir un poste

     

    Un emploi facile

    Pour celle qui sait se montrer docile

    Il suffit de faire les bons gestes

    La direction s’occupe du reste

     

    On leur demandera de sourire bêtement

    Devant le petit écran

    Pousser des cris stupides

    Pour se décoincer les rides

     

    Plus tard elles joueront les saintes

    Et porteront plainte

    Contre celui qui a ouvert leur porte

    Pendant qu’elles baissaient leur culotte

     

    En mettant dans le pétrin le crétin

    Pour qui elles libéraient leurs seins

    Affirmeront que c’est un viol

    Pour toucher le pactole

    On se foutant des on dit

    Dans la vie tout a un prix.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Les potiches de la télé.

  • Cancans de concierge de village.

    Cancans de concierge de village.

    Toujours caché derrière les rideaux

    Ou debout au comptoir d’un bistrot

    Il surveille tout attentivement

    Guette le moindre mouvement

     

    Le regard sur tous les aiguillages

    Il repère le moindre passage

    Rien ne lui échappe

    Tout le monde passe à la trappe

     

    Il a l’œil sur tout le monde

    A cent lieues à la ronde

    Rapace le jour hibou la nuit

    Il guette  le moindre bruit

     

    Le moindre cancan le réjouit

    De manière grivoise

    A tout instant il dégoise

    C’est dans ce milieu qu’il s’épanouit

     

    Un coin de rideau toujours levé

    Pour mieux s’abreuver

    Une mémoire vivante

    D’histoires croustillantes

     

    Il se cache derrière un masque

    De peur qu’on le démasque

    Et s’empresse de tout colporter

    Seul le fardeau est trop lourd à porter

     

     

    Du soir au matin

    Il surveille ses voisins

    En bon parasite

    Guette chaque visite

     

    Loin d’abandonner

    Quand il n’y a personne à espionner

    Il se regarde dans la glace

    Et se fait des grimaces

     

    Ca qui me fascine

    Chez ce genre d’individu

    C’est que leur colle sur la poitrine

    Comme de  la résine

    Un répertoire si étendu

    De coups tordus

     

    Leur unique bagage

    L’école de l’espionnage

    Dans mon village on n’a pas de chance

    Nous avons le mâle et la femelle

     

    De tout ils se mêlent

    Ils ne prennent jamais de vacances

    Et ne partent jamais en voyage

    Ça leur manquerait trop les commérages.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Vieille concierge de village.

  • Maisons closes.

    Maisons closes.

    Pourquoi fermer une maison déjà close

    C’était morose mais au moins ça sentait la rose

    Et même si cela n’ait pas goût de saccharose

    Ca m’évitait la tuberculose

     

    On nous importait de Somalie de Colombie

    De Roumanie ou d’Ethiopie

    On nous lâchait au bois de Boulogne

    Pour toutes les  sales besognes

     

    J’ai quitté le sol Mexicain

    Pour le rêve américain

    Sans aucun papier en main

    Sans connaître mon destin

     

    J’ai perdu mon identité

    J’ai connu la brutalité

    Et j’ai vu des femmes mourir

    Sans personne venir les recouvrir

     

    Souvent chassées par les cognes

    Insultées par des ivrognes

    Et traitées de putes et de salopes

    Par de frustrées Pénélopes

     

    Qui auraient surement gardé leur mari

    Dans le creux de leur lit

    Si elles avaient été moins coincées

    Le sexe un peu moins boisé

     

    Venues de pays nordiques de la baltique

    Ou exportées d’Afrique

    Brésiliennes ou Colombiennes

    On nous traitait comme des chiennes

     

    Vendues par un cartel

    Comme du cheptel

    On nous mettait dans un bordel

    Quartier St-Denis rue Blondel

     

     Complètement imbibées

    Il fallait se prostituer et  s’exhiber 

    Dénuder ses gambettes

    Pendant que nos proxénètes

     

    Avec notre argent faisaient la fête

    Ou épongeaient une dette

    Pendant qu’on vivait l’enfer

    Pour les satisfaire

     

    Recrutées dans un pays de pauvreté

    Maltraitées par des mains de fer

    On nous faisait tout miroiter

    En nous bourrant de somnifères

     

    On pouvait gagner de l’argent facile

    Il suffisait de nous montrer dociles

    De s’offrir à tous les vices

    Des pervers jusqu’au sacrifice

     

    On se vendait même à des flics

    A qui on servait d’indic

    On subissait tous leurs sarcasmes

    On assouvissait tous les phantasmes

     

    Aujourd’hui c’est sur internet

    Que nos souteneurs

    Qui se disent nos protecteurs

    Nous vendent comme des bêtes

     

    De jeunes étudiantes

    Complètement inconscientes

    S’offrent à des vieux

    Vicieux et capricieux

     

    Sans aucune envie

    Juste pour s’assurer un train de vie

    Qui pour poursuivre leurs études

    Acceptent la servitude

     

    Complètement assujetties

    Elles risquent chaque jour leur vie

    Et pour un simple bijou

    Se mettent à genou

     

    Souvent des mères célibataires

    Dans une grande misère

    Avec sur les bras un enfant

    Rêvent  de draps et couchent sans paravent

     

    Elles rêvent  de séduire le  prince charmant

    Les poches pleines d’argent

    La  seule solution

    Pour se sortir de cette situation

     

    Un miroir aux alouettes

    Dans une vie d’ascète

    Sous la neige et la pluie

    Sous le froid et l’ennui

     

    Il faut mettre en valeur

    Les  attributs mis à nu

    Pour des clients le leurre

    De voir les parties charnues

     

    Le plus vieux métier du monde

    A encore de beaux jours devant lui

    Depuis que la terre est ronde

    Il tourne de jour comme de nuit

     

    D’intouchables notables

    Qui versent des dessous de table

    A l’abri de tout soupçon

    Chaque jour viennent prendre livraison

    De leur triste cargaison

    Qu’ils fauchent avant la fleuraison.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva Femme à vendre.

  • Uni vers et contre tout

    L'infini

     

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  • Spécial élections.

    Hypocrisie.

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  • La terre de nos ancêtres

    La paix une utopie.

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  • Les macaroni

    Les Macaroni.

    Ils fuyaient la misère

    Due à une mauvaise terre

    Ils avaient quitté leur pays

    Croyant être bien accueillis

     

    Ils étaient  arrivés en France

    Soi-disant pays de tolérance

    Sans trompette ni olifant

    Les enfants dans les bagages

    De leurs parents

    Sans connaître le langage

     

    La pauvreté les poussait à s’exiler

    Ils sont arrivés empilés

    Comme des bestiaux dans des wagons

    En baragouinant leur jargon

     

    Mais pour eux les temps étaient durs

    La guerre avait laissé des blessures

    On leur reprochait leur propagande

    De  l’armée allemande

     

    A peine sur le sol Français

    Les insultes ont commencé à pleuvoir

    Il leur a fallu encaisser

    A leur pays ils avaient dit au-revoir

     

    Dès leur  descente du train

    Les slogans allaient bon train

    Du sale rital au macaroni

    On les toisait avec ironie

     

    Cela déclenchait des bagarres

    Depuis leur arrivée en gare

    Jusque dans les cafés

    Tout était prétexte aux échauffourées

     

    Même dans les commerces

    Les opinions étaient en controverse

    Certains signaient des chartes

    D’autres affichaient des pancartes

     

    Cela était loin de faire rire

    Sur certaines d’elles on pouvait lire

    Interdit aux chiens

    Et aux italiens

     

    On les traitait  de fainéants  dragueurs

    Et surtout de voleurs

    Jusqu’à ce que les insultes changent de camp

    A d’autres on fait endosser le carcan

     

    On a commencé à insulter les polonais

    Puis sont venus les portugais

    Maintenant il y a les arabes

    Dans les insultes il y toujours du rabe

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Les mots crus pas facile

    Les mots crus pas facile.

     

    Je suis trop maladroit

    Je ne trouve pas les mots

    Qui maintiennent le cœur à l’endroit

    Je suis comme un marmot

    Je ne dis que des gros mots

    Qui parlent souvent d’animaux

     

    J’aimerai portant trouver la mélodie

    Qui transporte une femme au paradis

    Mais je ne connais rien en musique

    Je ne  trouve pas la bonne acoustique

     

    J’aimerai te citer des mots inédits

    Qu’on ajouterai dans l’encyclopédie

    Les mots les plus  tendres

    Que tu rêves d’entendre

     

    Je voudrai que tu saches

    Que je m’attelle à la tache

    Pour te susurrer  les mots qui viennent du cœur 

    Qui te diraient que je ne suis pas affabulateur

    Mais je n’ai malheureusement pas le panache

    Du vaisseau de Saint-Eustache

     

    Je ne sais comment te dire

    Des mots qui chantent sous la lyre

    Qui ne te font pas me maudire

    Quand je me comporte en satyre

      

    Si  je t’ai un jour inoculé

    Des mots qui ne sont pas immaculés

    Ce n’était vraiment pas calculé

    Dans ma tête tout est parfois operculé

     

    Je lis parfois dans ton regard

    Le givre qu’apporte le brouillard

    Du regard si souvent triste

    De l’artiste fataliste

     

    Si je n’ai pas été toujours le premier amour

    Je rêve d’être le plus glamour

    Mais je suis malheureusement trop mal embouché

    Je ne fréquente pas les évêchés

     

    Je me conduis parfois comme un animal

    Je dis souvent des mots qui font mal

    Je suis le roi des malotrus

    Qui crois en la vertu des mots crus

     

    Je suis mauvais élève

    Dans mon sommeil et mes rêves

    Il y a toujours de la sève

    Qui sur ton corps coule sans trêve.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • un vieil arbre tombe

    Un vieil arbre tombe.

     

    Comme un navire en détresse

    Qui a peur perdu dans le brouillard

    Un pauvre vieillard

    Les yeux emplis de tristesse

     

    Tranquillement attend la mort

    Déjà sa respiration fait des efforts

    Ses amis autour de lui en réconfort

    Tout doucement il s’endort

     

    Déjà son regard se voile

    Il sait qu’il ira bientôt rejoindre les étoiles

    Une vie meilleure

    Dans un autre ailleurs

     

    On lui a parlé d’un paradis

    Où il n’y aura plus aucun taudis

    Où sont acceptés même  les maudits

    Où rien n’est  interdit

     

    Sur ses lèvres un peu d’écume

    Dans la voix un peu d’amertume

    Pourquoi m’as-tu fais naître

    Si aujourd’hui je dois disparaître

     

    Il  me reste juste un peu d’encre

    Pour t’écrire que je dois lever l’ancre

    Pour te dire qu’à mon tour

    Je dois effectuer  seul mon  dernier parcours

     

    J’ai les yeux un peu fiévreux

    Je suis un peux anxieux

     C’est la première fois

    Que je reste sans voix

     

    Je suis devenu trop vieux

    Je dois faire mes adieux

    Même si on fait une prière

    On ne peut revenir en arrière

     

    Je veux que personne ne porte le deuil

    Ni aucune fleur sur mon cercueil

    Et je ne veux pas non plus que l’église

    Vienne en terre conquise raconter ses sottises

     

    Je ne veux pas de sermon

    Qui met des roses sur mon nom

    Qu’on dise que j’étais le meilleur

    J’ai toujours eu horreur des prieurs

     

    Quand  j’ai été baptisé

    On ne m’a pas demandé ma volonté

    Je ne veux comme seules sentinelles

    Que les flammes et leurs étincelles

     

    J’ai vécu ma vie avec passion

    Je ne veux pas entendre  d’oraison

    Quand la fumée sera dissipée

    Je serai enfin émancipé

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva