Merveilleuse beauté suédoise.
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Liberté Nordique
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Liberté Nordique
les immigrés italiens
oiseau du paradis
eau et terre
J’ai fais des rêves merveilleux
Dans la nuit sous les cieux
J’ai voyagé dans les étoiles
A bord d’un char à voile
J’ai vécu des matins magiques
A regarder se lever le soleil
Des moments uniques
Dans la lumière cosmique
Les montagnes n’étaient plus hostiles
Les déserts devenaient fertiles
La mer se balançait pour me bercer
Et me tendait ses bras pour me rassurer
Les océans étaient apaisés
A leur fureur je n’étais plus exposé
Eole me parlait des vents du matin
Qui m’apportaient ton parfum divin
Le ciel avait la couleur de ton visage
Le paysage sous ton corsage
Je lisais dans ton regard
Où déjà s’effritaient tes remparts
Je regardais ta beauté
Dénudée de toute cruauté
J’éternisais ce moment
Doucement tendrement
Hier je t’aimais sans détour
Sur la rivière de velours
Aujourd’hui je t’aime sans retour
Sur le parcours de notre amour
Hier je regardais passer le temps
Aujourd’hui j’essaie de gagner du temps
De chasser de ma vie tous les soucis
Mais je reste assis parfois indécis
J’aimerais que tu saches
Que même sans te le dire
Je vibre et je t’aime avec panache
Et que nul ne pourra me l’interdire
Aujourd’hui que mille amis sont partis
Contre toi je me blotti
Et avec toi j’aimerais encore
Retrouver mes anciens décors
Regardes se coucher les étoiles
Regarder se lever le soleil
Te coucher sur une toile
Que tu hantes chacun de mes sommeils.
Salva.
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Cœur d’un promeneur solitaire
Où l’amour semble vacataire
Promenade au long cours
Où la surprise guette à chaque détour
Attiré par un bruit de clapotis dans l’eau
Je m’approchais des arbrisseaux
Pour voir d’où venais cette douce mélodie
Qui me parvenait comme une prosodie
Cachée dans le coude d’une rivière
Tu posais nue sur la gravière
Jetant des cailloux dans l’onde
Tu semblais seule au monde
Naïade de la mythologie grecque
Ou peut être aquatique arabesque
Les reflets du soleil se reflétaient
Dans ta chevelure mouillée
Déjà les déesses existaient
Sous les jours ensoleillés
Des perles de rosée ruisselaient
Tout au long de ton corps
T’emprisonnant dans leur justaucorps
Preuve que des vœux déjà se réalisaient
Je suis resté un instant caché
Sans chercher à me rapprocher
Je t’observais fasciné tétanisé
J’aurais voulu t’apprivoiser
Inoubliable tableau
Immortalisé au bord de l’eau
Puis dans un élan de courage
J’ai brisé le barrage
Je suis venu vers toi
Décidé à conquérir ton beffroi
Tu n’as pas parue effrayée
Tu ne t’es pas cachée
C’est plutôt moi qui avais l’air ennuyé
Lorsque je me suis approché
Tu étais tellement naturelle
Tu étais tellement belle
Lorsque j’ai été prés de toi à te toucher
Tu n’as pas été effarouchée
Doucement tu m’as souris
J’en ai été le premier surpris
Le ciel avait pris les couleurs du paradis
Et les ailes des colibris
Au pays des rêves et des libellules
Sous la rosée du matin même minuscule
Une toile d’araignée peut devenir rivière de diamants
Pour le plus chanceux des amants.
Salva.
Reproduction interdite sans autorisation
Le fléau à blé
Pour aller gagner quelques sous
Les hommes s’étaient expatriés
Certains exposés aux coups de grisou
Avaient dû résignés se faire rapatrier
Les femmes étaient restées seules
Par les dettes étranglées
Pour faucher les blés
Et les séparer de l’éteule
A cette réunion annuelle
Les femmes emmenaient avec elles
Pour ce travail de fourmi
Leurs mômes encore à moitié endormis
On mettait toutes ces petites frimousses
A l’abri des rayons de soleil
Dans ce décor sans pluie ni mousse
Sous un grand chêne encore vert
Certains dans leur plus simple appareil
Restaient toute la journée à couvert
Dans ce pays où il n’y avait pas besoin d’allogène
Pour avoir une peau couleur d’ébène
Une fois le blé fauché et ramassé
Et bien qu’ayant été toute la journée baissé
Il fallait séparer le grain de l’ivraie
Et aller pour quelques pièces le livrer
C’est à ce moment que malgré mon jeune âge
Je me mettais à l’ouvrage
Après un court intermède
Ma mère avait besoin d’aide
On mettait le blé sur un drap
Et chacun avec son fléau
On se mettait face à face
Pour séparer l’écheveau
De tout ce substrat
Sans aucune préface
Puis on se mettait sous le vent
Et avec une technique de passavant
On accomplissait notre travail ingrat
En balançant en l’air notre drap
Pour que le vent emporte la paille
Et que seul reste le grain de blé
Pour qu’on ne soit plus sur la paille
Pour qu’on gagne un peu de blé
J’étais fier de ma faible contribution
Sans aucune rétribution
Qui soulageait un peu ma mère
Il aurait été fier de moi mon père.
Salva.
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