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Poèmes Salva - Page 2

  • Esclavage.

    Esclavage.

    Les femmes crient au secours

    Les talibans sont de retour

    Dans un pays ou l’esclavage

    Est encore en usage

     

    Traitées pire que des bêtes

    Et c’est au péril de leur vie

    Qu’elles battent le parvis

    Et osent montrer leur tête

     

    Elles n’ont plus aucune liberté

    On veut leur ôter leur fierté

    Celles qui font acte de résistance

    Disparaissent dans d’étranges circonstances

     

    On leur supprime leur moyen d’expression

    Pour qu’il n’y ait plus de contestation

    Privées du droit de parler dans la rue

    Toute rébellion aura bientôt disparue

     

    Malheur à celle qui dévie du chemin

    Il est déjà tracé son destin

    La charia est encore présente

    Pour les récalcitrantes  

     

    Qui se battent contre le port du voile

    Refusent de se mettre sur la tête une toile

    Et qui veulent fuir la soumission

    Où  pour chaque acte il faut demander la permission

     

     

    Toujours vêtues de noir

    Elles sombrent dans le désespoir

    Vivant sous la menace policière

    Elles ne peuvent quitter la souricière

     

    La sécurité est leur premier enjeu

    La liberté leur premier vœu

    Sans consentement

    Elles ne peuvent regarder le firmament

     

    Pendant ce temps dans notre France

    Il y a une montée de belligérance

    Des provocatrices prônent le désaveu

    En  cachant aux étoiles leurs cheveux

     

    Mais dans la vie il y a toujours un espoir

    Que l’on pourrait apercevoir dans le noir

    Des visiteurs chinois viennent au Pakistan

    Il y a sûrement quelque chose d’intéressant

     

    Des mines de cuivre vont être exploitées

    Et les touristes circulent avec  plus de liberté

    Les Afghanes pourraient en profiter

    Pour essayer de supprimer certaines absurdités.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Trump en folie.

    Trump en folie.

     

    Mauvais présage

    Le temps est à l’orage

    Trump veut annexer le Canada

    Le  Groenland et le canal de Panama

     

    Pour affirmer sa puissance

    Il veut mettre ces pays en allégeance

    Simple provocation ou intimidation

    Nul ne connaît ses intentions

     

    Pour s’imposer sur la scène internationale

    Il promet de dégainer son  arsenal

    Déclarations provocantes

    Ou simples phrases fringantes

     

    Les pays concernés

    Sont inquiets et sidérés

    Jamais un président des états unis

    N’avait semé une telle cacophonie

     

    Un chef perturbateur né

    Vedette de téléréalité

    On se demande qui sont ses ennemis

    Ses alliés ou bien la Chine et la Russie

     

    Pour le monde politique c’est un fléau

    Il souffle le froid et le chaud

    Un jour il signe un pacte

    Le lendemain il menace ou se rétracte

     

     Des menaces aberrantes

    Qui sèment la discorde

    Un jour il veut employer la force

    Le lendemain il divorce

     

    Menaces économiques

    Par un malade de la politique

    Qui croît pouvoir tout acheter

    Soit par l’argent soit par l’agressivité

     

    Un impétueux fou furieux

    Qui veut laisser derrière lui un passage glorieux

    Mais qui pourrait déclencher une guerre

    En provoquant ses adversaires

     

    Redorer le  blason de l’Amérique

    En changeant le nom du golfe du Mexique

    Il paraît que ça fait plus chic

    Sur  le point de vue panoramique

     

    Il veut changer la face du monde

    Simple propagande

    Ou bien menace réelle

    Qui tire vraiment les ficelles.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva  

  • Le Pen est mort.

    Le Pen est mort.

    Jean Marie Le Pen  est mort

    On peut lui retirer son mors

    Ce n’était qu’un point de détail

    Qui semait la pagaille

     

    Je n’ai jamais souhaité la mort de personne

    C’est toujours triste un glas qui sonne

    Et je n’éprouve ni haine ni peine

    De la mort de Jean Marie Le Pen

     

    C’était un provocateur

    Ses amis le disaient précurseur

    Où est la vérité

    Ses propos étaient trop acerbités

     

    Il y avait un racisme sans distinction

    Dans ses provocations

    Et même quelques agressions

    Qui lui ont valu plusieurs condamnations

     

    Il minimisait l’horreur de la guerre Nazie

    Qui avait mis l’Europe sous anesthésie

    En qualifiant de simple détail

    Les gens qui tombaient sous le gaz et la mitraille

     

    Intolérant à tout ce qui allait à l’encontre de ses convictions

    Il avait de violentes réactions

    Il était déjà contre l’immigration

    Bien avant les élections

     

     Il a creusé des crevasses

    En prônant l’inégalité des races

    En prêchant que le monde blanc

    Devait être placé au dessus du rang

     

    Mais aucune inquiétude à  la cérémonie de clôture

    Il y aura des Fans pour honorer sa sépulture

    Et tous les faux-culs

    Qui l’ont combattu

     

    Iront déposer une gerbe

    Même s’il leur a tenu des propos acerbes

    Car comme dit le proverbe

    C’est à votre mort qu’on vous trouve superbe

     

    Ils lui trouveront même des qualités

    Et pourquoi pas certaines affinités

    Pour avoir placé sa dynastie

    Au dessus de la partie

     

    Ça va fayoter sec

    Pour ne pas être mis en échec

    Aux prochaines élections

    De la nouvelle direction.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Médecins Doliprane.

                            Médecins doliprane.

    Ils ne prennent plus le temps

    De s’occuper de leurs patients

    Vous n’êtes qu’un pigeon

    Seul compte le pognon

    Et tant pis si vous finissez en trognon

    Ce n’est plus leurs oignons

     

    Ce ne sont que des comédiens

    Qui nous arnaquent au quotidien

    Des merdes de vendus mangent tout

    De grands Manitou qui savent tout sur tout

     

    En réalité des bons à rien qui ne savent rien

    De la misère des prolétariens

    Qui  se  croient savants

    En administrant des médicaments

     

    Pour guérir des maladies

    Comme on éteint un incendie

    Mais contrairement aux pompiers volontaires

    Ils ne font pas d’heures supplémentaires

     

    Elle est bien loin la médecine

    Qui respectait une certaine discipline

    Et le serment d’Hippocrate

    N’est réservé qu’aux aristocrates

     

    Ils s’occupent de notre corps

    Comme les avocats de notre bourse

     Et si vous voulez trouver un peu de confort

    A votre budget il faudra faire une entorse

     

    Ils se prétendent médecins

    Parce qu’ils ont obtenu un diplôme

    Et vous injecte un vaccin

    Pour faire disparaître un fibrome

     

    Ça ne se bouscule pas chez ces médecins ridicules

    A la médecine dévastatrice

    Au slogan de “ si tu veux que je te guérisse

    Donne-moi plus de pécule

     

    Ça n’existe plus les médecins de famille

    Qui rendaient visite en espadrille

    Quand la médecine fait des progrès

    Les médecins dorment au congrès

     

    Un jour viendra où il y aura une formation

    Qui nous apprendra à nous protéger des médecins

    Qui ne font plus médecine par passion

    Mais que pour nous jouer du clavecin

     

    Sûrement sous des ordres de la sécu

    Qui pense que les vieux ont assez vécu

    Heureusement que de bons médecins font encore de la résistance

    Sinon les vieux seraient tous fichus en France.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • La révolte gronde.

                La révolte gronde.

     

    Le tonnerre et ses éclairs

    Secouent la terre

    Et les volcans de la révolte grondent

    De l’Irlande à la cordelière des Andes

     

    Et dans les bureaux

    Il y a toujours autant de corbeaux

    Ces oiseaux de malheur

    Qui  jouent les conseilleurs

     

    D’illustres barbeaux

    Perchés au sommet de l’escabeau

    Juste parce que, plus c’est haut

    Plus il fait beau dans leur château

     

    Mais la révolte gronde

    Dans l’air ça sent la fronde

    Le prix de l’électricité

    Va encore augmenter

     

    Et  il y a de plus en plus de réverbères allumés

    Dans des postes occupés par des vauriens

    Super diplômés

    Qui ne servent à rien

     

    Et pendant ce temps la guerre

    Gronde à nos frontières

    Mais dans nos ministères

    Ils ont bien autre chose à faire

     

     Loin de faire le régime

    Ils lorgnent  tous vers la cime

    Et tans pis pour les victimes

    On leur versera une prime

     

    A titre posthume

    En respectant la coutume

    Et ils auront droit à une médaille

    Même s’ils n’ont pas livré bataille

     

    Chacun son rôle

    Tout est sous contrôle

    Et ce serait ridicule

    De croire que les forces de l’ordre reculent

     

    Tous ces révoltés

    On va les mater

    Dans l’armée il y a des commandants en astronef

    Dont on ne voit plus la tête sous leur couvre chef

     

    Et qui prennent des décisions

    Qui tournent à la dérision

    Et dont les résultats

    Mériteraient  la vendetta.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Mort des saisons.

    Mort des saisons.

     

    Les animaux n’ont plus de maison

    L’homme a tué les saisons

    Il a volé la douceur du printemps

    En voulant devenir le  maître du temps

     

    L’été est devenu plus brulant

    Les rayons du soleil plus aveuglants

    Et la pluie de l’automne

    Devient de plus en plus monotone

     

    Quant à l’hiver, les gros écarts

    Se font de plus en plus rares

    On ne sort plus les motoneiges

    Il n’y a plus assez de neige

     

    Mais la nature se venge

    De ces saisons qu’on dérange

    Partout c’est l’anxiété

    La canicule à remplacé l’été

     

    Elle a disparu la vallée blanche

    Des incendies se déclenchent

    Brulant les forêts

    Asséchant les marais

     

    Privés de cette couverture de la nature

    Les animaux manquent de nourriture

    Et tout ce qui ne vit pas sous terre

    Et qui ne peut s’échapper par les airs

     

     Ou qui ne peut assez vite courir

    Est condamné à mourir

    Sauve-toi vite la hase

    Les  fourrés  s’embrasent

     

    Les animaux sont piégés

    Seule une mare pourrait les protéger

    Mais la situation est désespérée

    L’eau s’est évaporée

     

    Même les géants de pierre

    Ne font plus les fiers

    Quand les touche la fournaise

    Ils ont les  pieds brûlés par la braise

     

    La montagne est mise à nue

    Les étincelles atteignent les nues

    Il va être lourd le devis

    Il n’y a plus aucun signe de vie

     

    La nature va mettre des années

    Pour faire oublier les arbres calcinés

    Et l’odeur des cadavres

    Pour reconstruire un nouvel havre.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Ça finit toujours mal.

                            Ça finit toujours mal.

    Ils sont plein d’allégresse

    Ils ont la folie de la jeunesse

    Ils sont alcoolisés et déterminés

    Ils ont fêté la fin de l’année

     

    Mais ils l’ont trop bien arrosée

    Et devraient se reposer

    Mais ils sont tout à leur ivresse

    Qui est la plus terrible des traîtresses

     

    La vie leur sourit belle

    Ils se croient tout puissants

    Et même immortels

    L’avenir leur apparaît éblouissant

     

    Alors ils sortent en braillant

    Et prennent le volant

    Sans avoir conscience

    Des conséquences

     

    C’est la fièvre des samedis soirs

    On s’appuie aux accoudoirs

    Pour arriver à sa voiture

    La  noble monture

     

    Ils partent à travers la nuit

    Mais ils ne sont pas sur un circuit

    Parfois la route est glacée

    La visibilité est déplacée

      

    Ça devient moins drôle

    quand on perd le contrôle

    Dans un terrible vacarme

    Parfois se joue un drame

     

    Emballée par la vitesse

    La voiture dérape et se retourne

    C’est  la panique et la détresse

    Il n’y aura pas de ristourne

     

    La voiture est sur le tranchant

    En plein milieu des champs

    Personne à des lieues à la ronde

    Et on est là comme une offrande

     

    Pour la première fois

    On sent monter l’effroi

    Et on aimerait voir arriver la gendarmerie

    Pour dégager un corps meurtri

     

    Si personne ne vient à notre secours

    Ce sera la fin du parcours

    Eclairé par une ampoule

    Il y a du sang qui coule.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Personne ne pouvait prévoir.

    Personne ne pouvait prévoir.  

     

    Retiré d’un mauvais traitement

    Son sort était en ballotement

    Il était promis à l’abattoir

    Mais il y a toujours un espoir

     

    Il y a des gens qui aiment les animaux

    Et non seulement avec des mots

    Ils ont fait preuve de compassion

    Et l’ont adopté en pension

     

    L’ont installé dans un parc

    Où il était le monarque

    Et pour le protéger des intempéries

    Lui ont construit un abri

     

    Il coulait des jours heureux

    Et commençait à oublier les moments douloureux

    Enfin il était aimé

    Par des propriétaires qu’il avait charmés

     

    Mais malgré  tous les efforts

    Pour lui apporter un réconfort

    Il était déjà trop tard

    Pour sauver le pauvre broutard

     

    Un tourbillon infernal

    Une douleur intestinale

    Ont été fatals

    Au pauvre animal

     

     

    Sans prévenir

    La mort l’a envahi

    Plongeant dans la tristesse

    Ceux qui lui offraient tant de caresses

     

    Ceci est l’histoire d’un grand noir du Berry

    Qui avait été trouvé trop amaigri

    Pour survivre

    Mais deux personnes se sont mises en œuvre

    Pour le  sauver de l’abattoir

    Et lui  offrir un dortoir

     

    Ils l’avaient sorti  du malheur

    Pour lui offrir quelques instants de bonheur

    Mais il y des choses qui nous échappent

    Et à l’improviste le malheur frappe

    Personne ne pouvait prévoir

    Ce qui se tramait dans le noir.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

    Grand noir du Berry.

  • Rêves interrompus.

                Rêves interrompus.

     

    Je maudis cette insomnie

    Devant laquelle mes nuits s’enfuient

    Et qui chasse mes rêves

    Qui te faisaient apparaître en tenue d’Eve

     

    Chaque jour qui se lève

    Me  met en état de stress

    Et détruit un rêve

    Où je te couvrais de caresses

     

    J’aimerais  les contrôler

    Pour pouvoir à chaque instant te frôler

    Mais je n’ai pas le pouvoir

    De me diriger dans le noir

     

    J’aimerais guider mes rêves de cœur

    Pour ne plus jamais avoir peur

    De me réveiller en sursaut

    Au moindre soubresaut

     

    J’aimerais devenir ami des ténèbres

    Pour que la nuit me célèbre

    Pour que mes rêves charnels

    Restent éternels

     

    Malgré  les doutes qui s’installent

    Je voudrais qu’ils deviennent réalité

    Lorsqu’ils sont bien notés

    Mais chaque matin je les vois qui détalent

     

     J’aimerais faire un retour en arrière

    Mais je ne sais pas mettre de barrière

    Alors à chaque fois mon rêve disparaît

    Laissant  mon  corps transpirer

     

    Un jour j’irai faire une offrande à l’église

    Pour que certains se réalisent

    Et pour qu’ils soient assouvis

    Je mélangerai mes rêves à ma vie

     

    J’effacerai  tous mes débits

    J’oublierai tous les échecs que j’ai subi

    Et je n’aurai plus jamais peur

    De me réveiller avant l’heure

     

    J’aimerais  pouvoir les vivre

    Et partout les suivre

    Pour qu’ils me montrent le chemin

    Pour pouvoir les réaliser demain.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Le feu à l'âtre.

                Le feu à l âtre.

     

    J’ai  allumé un feu dans la cheminée

    Dehors  il faisait un peu frisquet

    J’avais quelques frissons

    Alors j’ai brûlé quelques tronçons

     

    En plus de me réchauffer

    Le feu m’a toujours fasciné

    Il apporte une chaleur

    Remplie de couleurs

     

    Les bûches crépitent

    Libérant des milliers de météorites

    Avant de s’écrouler à bout de souffle

    Frustrées de n’avoir pu atteindre mes pantoufles

     

    Des milliers de flammèches s’envolent

    Aspirées dans le conduit par Eole

    Elles iront rejoindre les étoiles

    Transportées par leur char à voile

     

    Les  flammes font  jaillir des milliers de lucioles

    Qui  s’agitent en tous sens

    Et  se dispersent sur une toile comme des auréoles

    Me font penser à mille  jolies femmes qui dansent

     

    Puis après avoir ronronné d’aise

    Lentement le feu s’apaise

    Et lorsqu’il va donner son dernier soupir

    Je  remets une bûche pour lui éviter de mourir

     

     Dans la demeure règne une douce température

    Qui me fait rejeter au loin la couverture

    Il fait si bon que personne ne veut plus sortir

    Partir serait un peu mourir

     

    Dans une torpeur où tout le monde s’abandonne

    Des  cœurs  fusionnent des corps s’additionnent

    Comme le feu dans l’âtre, ces cœurs brûlent

    Et parfois basculent

     

    Bien calé sur son fauteuil le chat ronronne

    Sous le regard bienveillant de sa patronne

    Il ne lui manque plus que la couronne

    Pour prendre la place d’un Cicérone

     

    Bientôt quand les braises

    Se mettront entre parenthèses

    Et qu’il ne restera plus que les cendres

    La chaleur finira par descendre

     

    Le feu aura été éconduit

    Et la suie aura envahi le conduit

    Mais le feu fait de la résistance

    Encore quelque temps il garde le froid à distance.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva